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Electricité

Diagnostic électrique : une étape clé pour la rénovation de votre maison

Lorsque vous envisagez de rénover votre maison, il est crucial de ne pas négliger l’état de votre système électrique. Le diagnostic électrique est une étape essentielle de ce processus, car il permet de garantir la sécurité, la conformité aux normes en vigueur et l’efficacité énergétique de votre installation électrique.

Avantages d’un diagnostic complet avant rénovation

  • Vérification de la conformité aux normes : les réglementations en matière d’installations électriques évoluent avec le temps pour garantir la sécurité des occupants. Un diagnostic électrique permet de s’assurer que votre installation est conforme aux normes actuelles.
  • Évaluation de la vétusté : les installations électriques vieillissent et peuvent présenter des signes d’usure, tels que des câbles endommagés, des prises défectueuses ou des interrupteurs défaillants. Un diagnostic permet de repérer ces problèmes et de planifier leur remplacement.
  • Détection des risques potentiels : un diagnostic électrique professionnel peut identifier les points de danger potentiel, tels que des court-circuits, des surcharges électriques ou des fils mal isolés. Cela permet de prévenir les risques d’incendie et d’électrocution.
  • Analyse de la capacité électrique : si vous envisagez d’ajouter de nouveaux équipements ou d’agrandir votre maison, il est important de vérifier si votre système électrique actuel peut supporter la charge supplémentaire. Le diagnostic électrique évaluera la capacité de votre installation à répondre à vos besoins futurs.
  • Optimisation énergétique : pendant la rénovation, vous pourriez également envisager d’améliorer l’efficacité énergétique de votre maison. Le diagnostic électrique peut identifier les sources de gaspillage d’énergie et proposer des solutions pour réduire votre consommation électrique.
  • Élaboration d’un plan de rénovation électrique : en fonction des résultats du diagnostic, un électricien qualifié pourra élaborer un plan de rénovation électrique détaillé. Cela peut inclure le remplacement de câbles, la mise à niveau de prises et d’interrupteurs, l’installation de nouveaux disjoncteurs, etc.

Retrouvez plus d’infos sur la différence entre diagnostic électrique standard et complémentaire.

Les lois et décrets sur le diagnostic électrique et la rénovation

Les lois et décrets concernant le diagnostic électrique et la rénovation varient d’un pays à l’autre et peuvent également évoluer avec le temps. Je peux vous fournir des informations générales sur ce sujet, mais il est important de consulter les sources officielles de votre pays pour obtenir les informations les plus récentes et spécifiques à votre situation.

En France, par exemple, il existe des lois et des réglementations spécifiques concernant le diagnostic électrique et la rénovation. Voici quelques points clés à retenir :

  • Diagnostic électrique : en France, lors de la vente d’un bien immobilier comportant une installation électrique de plus de 15 ans, un diagnostic électrique doit être réalisé par un professionnel certifié. Ce diagnostic vise à évaluer la sécurité de l’installation électrique et à identifier les éventuels risques. Les résultats du diagnostic doivent être inclus dans le dossier de diagnostic technique remis à l’acheteur.
  • Normes électriques : les installations électriques doivent être conformes aux normes en vigueur, notamment la norme NF C 15-100. Cette norme définit les règles de sécurité et les exigences techniques à respecter lors de l’installation ou de la rénovation d’un système électrique.
  • Travaux de rénovation électrique : lors de travaux de rénovation importants touchant l’installation électrique (par exemple, des travaux qui impliquent un changement de distribution électrique, une modification des circuits, etc.), il est généralement nécessaire de faire appel à un électricien qualifié et de déposer une déclaration de travaux en mairie.
  • Amélioration de l’efficacité énergétique : certaines rénovations électriques peuvent être encouragées par des incitations fiscales ou des aides gouvernementales, notamment celles visant à améliorer l’efficacité énergétique de l’installation.

Il est important de noter que ces informations sont basées sur la situation en France et qu’elles peuvent différer dans d’autres pays. Si vous avez des questions spécifiques concernant les lois et réglementations dans votre pays, je vous recommande de vous référer aux autorités compétentes ou à des professionnels du domaine immobilier et de l’électricité.

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Termites

Les risques pour votre maison si vous ne diagnostiquez pas les termites

Les termites sont des insectes nuisibles qui se nourrissent de la cellulose présente dans le bois et d’autres matériaux à base de cellulose. Si vous ne diagnostiquez pas la présence de termites dans votre maison, cela peut entraîner plusieurs risques et problèmes graves pour votre propriété.

Les risques si des termites infiltrent votre habitation

  • Dommages structurels : les termites peuvent causer des dégâts majeurs aux structures en bois de votre maison, affaiblissant ainsi sa stabilité. Les poutres, les charpentes et autres éléments en bois peuvent être endommagés de manière irréversible, ce qui peut entraîner des problèmes structurels coûteux à réparer.
  • Dégradation des biens matériels : les termites ne se limitent pas seulement au bois. Ils peuvent également s’attaquer à d’autres matériaux contenant de la cellulose, tels que le papier, les tissus et même certains isolants. Cela peut endommager vos biens personnels et causer des pertes financières.
  • Valeur de la propriété : la présence de termites et les dommages qu’ils causent peuvent considérablement réduire la valeur de votre propriété sur le marché immobilier. Les acheteurs potentiels sont généralement préoccupés par les problèmes de termites, ce qui peut rendre la vente de votre maison plus difficile.
  • Coûts de réparation élevés : si les termites ne sont pas diagnostiqués à temps, les dommages qu’ils causent peuvent s’aggraver rapidement, ce qui peut entraîner des coûts de réparation très élevés. Les travaux de restauration pour traiter les dommages causés par les termites peuvent être complexes et coûteux.
  • Propagation de l’infestation : les colonies de termites se développent rapidement et peuvent se propager à travers différentes parties de votre maison. Si l’infestation n’est pas traitée, elle peut s’étendre à d’autres zones, aggravant ainsi les problèmes.
  • Santé humaine : bien que les termites ne présentent généralement pas de risques directs pour la santé humaine, certaines personnes peuvent réagir allergiquement aux débris et aux excréments de termites. De plus, l’utilisation de produits chimiques pour éradiquer les termites peut poser des risques pour la santé si elle n’est pas gérée correctement.
  • Mauvaise qualité de l’air intérieur : l’infestation de termites peut entraîner la présence d’humidité excessive à l’intérieur de votre maison en raison de leur activité destructrice. Cela peut contribuer à la croissance de moisissures, ce qui peut détériorer la qualité de l’air intérieur et affecter la santé des occupants.

Pour éviter ces risques, il est important de faire inspecter régulièrement votre maison par des professionnels de la lutte antiparasitaire, surtout si vous habitez dans une région où les termites sont courantes. Un diagnostic précoce peut permettre de prendre des mesures de prévention ou de traitement appropriées pour minimiser les dommages potentiels.

Comment savoir si on a des termites ?

Il existe plusieurs signes qui peuvent indiquer la présence de termites dans votre maison. Il est important de rester attentif à ces signes et de prendre des mesures dès que vous soupçonnez une infestation de termites. Voici quelques indices à surveiller :

  • Petits trous dans le bois : les termites creusent des galeries à travers le bois pour se nourrir. Si vous remarquez de petits trous ou des tunnels dans le bois, cela pourrait être un signe d’infestation.
  • Bois qui sonne creux : si le bois de votre maison semble creux lorsque vous le tapotez doucement, cela peut indiquer que les termites ont creusé des galeries à l’intérieur.
  • Présence d’ailes de termites : les termites ailés, également appelés « essaims », sont les reproducteurs qui quittent la colonie pour former de nouvelles colonies. Si vous trouvez des ailes de termites près des fenêtres, des portes ou d’autres zones de votre maison, cela peut être un signe d’infestation imminente.
  • Petites excrétions ressemblant à de la sciure : les termites produisent des excréments qui ressemblent à de la sciure de bois. Si vous trouvez de petites piles de ces excrétions près de zones en bois, cela peut indiquer leur présence.
  • Bruit de cliquetis : certains types de termites émettent des bruits de cliquetis lorsqu’ils se déplacent dans les galeries en bois. Si vous entendez un son semblable à du papier froissé dans les murs ou le bois de votre maison, cela pourrait être dû à leur activité.
  • Bois endommagé ou affaibli : si vous remarquez que le bois de votre maison est déformé, fragilisé ou présente des fissures, cela peut indiquer une infestation de termites.
  • Présence de termites ailés à l’intérieur : si vous trouvez des termites ailés à l’intérieur de votre maison, en particulier près des fenêtres ou des portes, cela peut être un signe direct d’une infestation.
  • Boursouflures ou déformations du plâtre ou de la peinture : lorsque les termites infestent les murs, ils peuvent provoquer des boursouflures, des déformations ou des fissures dans le plâtre ou la peinture.

Si vous ne savez pas comment faire ou s’il est difficile pour vous de remarquer tous ces détails, n’hésitez pas à contacter un diagnostiqueur termites. Cet expert vous donnera un résultat très rapidement avec des détails sur la gravité de la situation. Dans ce cas, il est recommandé de faire appel à un professionnel de la lutte antiparasitaire pour une inspection approfondie. Les termites peuvent causer des dommages importants, il est donc essentiel de prendre des mesures rapidement pour éviter une infestation plus grave. Une inspection professionnelle peut déterminer l’étendue de l’infestation et recommander les meilleures méthodes de traitement ou de prévention.

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BIM

BIM : la construction de demain

Le BIM (Building Information Modeling) est une méthodologie de travail collaborative qui permet de créer et de gérer des informations numériques sur un bâtiment ou une infrastructure tout au long de son cycle de vie, de sa conception à sa démolition. Devenu incontournable, le BIM vise à améliorer l’efficacité, la qualité et la durabilité du processus de construction en utilisant des modèles 3D et des bases de données pour gérer les informations liées au projet.

Changements et avantages potentiels du BIM

  • Collaboration améliorée: le BIM encourage une collaboration étroite entre les différentes parties prenantes d’un projet, y compris les architectes, les ingénieurs, les entrepreneurs, les sous-traitants et les clients. Cela permet une meilleure coordination et communication tout au long du projet, réduisant ainsi les erreurs et les retards.
  • Modélisation 3D détaillée: les modèles 3D créés avec le BIM permettent une visualisation précise de la conception du projet. Cela aide les parties prenantes à mieux comprendre le projet et à détecter les éventuels conflits ou problèmes dès les premières étapes, ce qui peut réduire les modifications en cours de chantier.
  • Planification et gestion plus efficaces: le BIM facilite la planification détaillée du projet en permettant aux équipes de simuler différentes phases de construction. Cela peut aider à optimiser les séquences de travail, à identifier les goulots d’étranglement potentiels et à améliorer la gestion des ressources.
  • Maintenance et gestion facilitées: les informations contenues dans les modèles BIM peuvent être utilisées tout au long de la durée de vie du bâtiment pour la gestion de la maintenance, les rénovations et les modifications ultérieures. Cela permet d’économiser du temps et de l’argent en facilitant l’accès aux informations essentielles.
  • Analyse et durabilité: les outils BIM permettent d’effectuer des analyses plus approfondies, comme la simulation énergétique, la gestion des flux de personnes et d’autres analyses de performances. Cela peut aider à concevoir des bâtiments plus économes en énergie et plus durables.
  • Réduction des coûts et des déchets: grâce à une meilleure planification et à une coordination plus précise, le BIM peut contribuer à réduire les déchets de construction et à minimiser les coûts liés aux modifications en cours de projet.
  • Intégration de la technologie: la construction de demain avec le BIM pourrait également impliquer une intégration plus poussée des technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle, l’Internet des objets (IoT) et la réalité augmentée/virtuelle pour améliorer davantage la conception, la construction et la gestion des bâtiments.

Le BIM est en train de transformer la façon dont nous concevons, construisons et gérons les bâtiments et les infrastructures. Son adoption croissante pourrait contribuer à une construction plus efficace, durable et collaborative, ouvrant la voie à une nouvelle ère de l’industrie de la construction.

Quelles sont les récentes innovations dans le BIM ?

Le BIM ne cesse d’évoluer. Ces dernières années, voici quelques-unes de ces innovations :

  1. BIM basé sur le cloud: les solutions BIM basées sur le cloud permettent aux équipes de travailler sur des modèles de construction de manière collaborative et en temps réel, peu importe où elles se trouvent. Cela facilite la collaboration entre les parties prenantes dispersées géographiquement.
  2. BIM et réalité augmentée/virtuelle (RA/RV): l’intégration de la réalité augmentée et virtuelle dans les workflows BIM permet aux utilisateurs de visualiser les modèles 3D dans des environnements réels. Cela peut être utilisé pour des visites virtuelles de projets en cours de conception ou pour guider la construction en temps réel.
  3. Automatisation et IA dans le BIM: l’intelligence artificielle peut être utilisée pour automatiser certaines tâches dans le processus BIM, comme la détection automatique de conflits, la génération de modèles basés sur des critères spécifiques, et l’analyse de données pour des décisions de conception plus éclairées.
  4. BIM pour la gestion du cycle de vie: les solutions BIM sont de plus en plus utilisées pour gérer tout le cycle de vie d’un bâtiment, de la conception à la démolition. Cela inclut la gestion de la maintenance, des rénovations et des modifications à mesure que le bâtiment vieillit.
  5. BIM pour la durabilité et l’efficacité énergétique: les outils BIM permettent d’effectuer des analyses de performance énergétique et de durabilité plus poussées. Cela aide à concevoir des bâtiments plus écoénergétiques et respectueux de l’environnement.
  6. Interopérabilité améliorée: les efforts pour améliorer l’interopérabilité entre les différentes plateformes BIM et logiciels sont en cours, ce qui facilite le partage d’informations entre différentes équipes et disciplines travaillant sur un même projet.
  7. BIM pour les infrastructures: si le BIM a commencé avec le secteur de la construction de bâtiments, il est de plus en plus utilisé pour la conception et la gestion des infrastructures telles que les routes, les ponts, les réseaux d’eau, etc.
  8. Normalisation et réglementation: les gouvernements et les organismes de réglementation de nombreux pays mettent en place des normes et des directives pour encourager l’adoption du BIM. Cela contribue à uniformiser les pratiques et à améliorer la qualité des projets.

Il est important de noter que l’industrie du BIM continue d’évoluer rapidement, avec de nouvelles innovations et tendances émergentes régulièrement. Pour obtenir les informations les plus récentes sur les innovations dans le domaine du BIM, je vous recommande de consulter des sources d’actualités, des conférences professionnelles et les sites Web des entreprises spécialisées dans le BIM.

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Amiante

Le coût du diagnostic amiante : est-ce une dépense nécessaire ?

Le diagnostic amiante est une étape essentielle lors de l’achat, la vente ou la location d’un bien immobilier. Cependant, de nombreuses personnes se demandent si cette dépense est vraiment nécessaire. Cet article examinera les raisons pour lesquelles le diagnostic amiante est important, son éligibilité à la déduction d’impôt, les moments propices pour le réaliser, son coût moyen et les cas où il est obligatoire.

Pourquoi faire un diagnostic amiante ?

Le diagnostic amiante est une dépense souvent considérée comme incontournable. Il est crucial de comprendre pourquoi il est nécessaire et les avantages qu’il offre. Le diagnostic amiante permet d’identifier la présence éventuelle d’amiante dans un bâtiment, ce qui est essentiel pour garantir la sécurité des occupants. En détectant la présence d’amiante, des mesures appropriées peuvent être prises pour limiter l’exposition et prévenir les risques pour la santé.

Le diagnostic amiante est-il déductible d’impôt ?

Il est important de connaître les implications fiscales liées au diagnostic amiante. Malheureusement, en général, le coût du diagnostic amiante n’est pas déductible d’impôt. Les frais liés aux diagnostics préventifs, tels que le diagnostic amiante, ne sont généralement pas considérés comme des dépenses déductibles. Toutefois, il est recommandé de vérifier la législation fiscale en vigueur dans votre pays pour connaître les éventuelles déductions ou avantages fiscaux spécifiques liés à l’amiante.

Quand faire un diagnostic amiante ?

Il est essentiel de connaître le bon moment pour effectuer un diagnostic amiante. Voici quelques situations courantes où il est recommandé de réaliser un diagnostic :

  • Avant une vente immobilière : Les vendeurs doivent fournir un diagnostic amiante à l’acheteur potentiel avant la conclusion de la vente.
  • Avant une location immobilière : Les bailleurs doivent fournir un diagnostic amiante aux locataires potentiels avant de signer le contrat de location.
  • Avant des travaux de rénovation : Si vous envisagez des travaux de rénovation dans un bâtiment construit avant 1997 (date de l’interdiction de l’amiante), il est recommandé de réaliser un diagnostic pour identifier la présence d’amiante et prendre les mesures appropriées.

Quel est le coût d’un diagnostic amiante ?

Le coût d’un diagnostic amiante peut varier en fonction de plusieurs facteurs tels que la taille du bâtiment, sa complexité et la localisation géographique. En général, le prix se situe entre 90 euros et 250 euros. Il est recommandé de contacter plusieurs professionnels certifiés pour obtenir des devis et comparer les prix. Il est important de noter que bien que le coût du diagnostic amiante puisse représenter une dépense supplémentaire, il est nécessaire pour garantir la sécurité des occupants et se conformer à la réglementation en vigueur.

Dans quel cas un diagnostic amiante est obligatoire ?

Il est important de connaître les cas où un diagnostic amiante est obligatoire. Voici les situations qui requièrent un diagnostic amiante :

  • Vente immobilière : Le vendeur est tenu de fournir un diagnostic amiante à l’acheteur.
  • Location immobilière : Le bailleur doit fournir un diagnostic amiante au locataire.
  • Travaux de rénovation : Avant des travaux de rénovation dans un bâtiment construit avant 1997, il est obligatoire de réaliser un diagnostic.

Ces obligations légales sont mises en place pour informer les parties prenantes sur la présence d’amiante et garantir la sécurité des occupants.

Bien que le coût du diagnostic amiante puisse représenter une dépense supplémentaire, il est nécessaire pour garantir la sécurité et la santé des occupants. Le diagnostic amiante offre des avantages importants en identifiant la présence d’amiante et en permettant la prise de mesures adéquates. Veillez à respecter les obligations légales spécifiques à votre situation et à contacter des professionnels certifiés pour obtenir des informations précises sur le coût et l’exécution d’un diagnostic amiante.

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Electricité

Pourquoi faire un diagnostic électrique avant de vendre une maison

Avec l’augmentation de la sensibilisation à la sécurité et à la conformité électrique, il est devenu essentiel de réaliser un diagnostic électrique avant de vendre une maison. Ce diagnostic permet d’évaluer l’état du système électrique de la propriété et de garantir la sécurité des futurs occupants. Dans cet article, nous examinerons en détail les raisons pour lesquelles un diagnostic électrique préalable à la vente est si important.

Pourquoi un diagnostic électrique avant de vendre une maison ?

Un diagnostic électrique avant de vendre une maison présente de nombreux avantages tant pour le vendeur que pour l’acheteur. Tout d’abord, il permet de détecter d’éventuels problèmes électriques cachés, tels que des fils défectueux, des prises de courant défaillantes ou des installations obsolètes. En identifiant ces problèmes à un stade précoce, les vendeurs ont l’opportunité de les résoudre avant la vente, évitant ainsi des négociations complexes ou des problèmes ultérieurs.

D’un autre côté, les acheteurs bénéficient de la transparence et de la confiance que leur procure un diagnostic électrique complet. Ils peuvent obtenir des informations précieuses sur l’état de l’installation électrique, les éventuelles mises à jour nécessaires et les coûts potentiels associés. Cela leur permet de prendre une décision d’achat éclairée et de planifier d’éventuelles rénovations ou améliorations électriques après l’acquisition de la maison.

Quand faire un diagnostic électrique ?

Idéalement, il est recommandé de réaliser un diagnostic électrique avant même de mettre la maison sur le marché. Cela permet aux vendeurs d’anticiper les éventuels problèmes électriques et de les résoudre en amont. De plus, le diagnostic électrique doit être effectué par un professionnel certifié dans le domaine de l’électricité pour garantir une évaluation précise et fiable.

Quels sont les décrets et les lois sur le diagnostic électrique ?

En France, le diagnostic électrique avant la vente d’une maison est rendu obligatoire par la loi. Il est régi par différents décrets et lois visant à assurer la sécurité des personnes et des biens. Parmi ces réglementations, on trouve notamment la norme NF C 15-100, qui définit les règles de sécurité électrique pour les installations domestiques. L’article L134-7 du Code de la construction et de l’habitation stipule également l’obligation pour le vendeur de fournir un état de l’installation électrique datant de moins de trois ans lors de la transaction.

Qui paye le diagnostic électrique ?

La responsabilité du paiement du diagnostic électrique avant la vente de la maison revient généralement au vendeur. En tant que vendeur, il est de votre devoir de fournir un rapport de diagnostic électrique valide et complet à l’acheteur potentiel. Cependant, les frais liés au diagnostic peuvent être négociés entre les parties lors de la transaction immobilière.

Quels sont les diagnostics à faire avant la vente d’une maison ?

Outre le diagnostic électrique, il existe d’autres diagnostics obligatoires à réaliser avant la vente d’une maison. Parmi les plus courants, on peut citer le diagnostic de performance énergétique (DPE), qui évalue la consommation énergétique du logement, et le diagnostic termites, qui identifie la présence éventuelle de ces insectes nuisibles.

D’autres diagnostics, tels que le diagnostic plomb, le diagnostic amiante, le diagnostic gaz et le diagnostic assainissement, peuvent également être requis en fonction de l’année de construction de la maison, de sa localisation géographique et de certains facteurs spécifiques.

Réaliser un diagnostic électrique avant de vendre une maison est une étape essentielle pour garantir la sécurité des futurs occupants et faciliter la transaction immobilière. Cela permet aux vendeurs de résoudre les problèmes électriques potentiels à un stade précoce et offre aux acheteurs la confiance nécessaire pour prendre une décision d’achat éclairée.

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Diagnostics immobiliers Plomb

Les avantages d’un diagnostic immobilier complet, y compris pour le plomb

Lors de l’achat, de la vente ou de la location d’un bien immobilier, il est essentiel de connaître l’état général de celui-ci. C’est là qu’intervient le diagnostic immobilier complet, une étape clé qui offre de nombreux avantages. Dans cet article, nous explorerons les avantages d’un diagnostic immobilier complet, en mettant particulièrement l’accent sur l’importance de l’évaluation du plomb.

Qu’est-ce qu’un diagnostic immobilier complet ?

Un diagnostic immobilier complet est une évaluation technique approfondie de l’état d’un bien immobilier. Réalisé par des professionnels qualifiés, il vise à identifier d’éventuels problèmes, défauts ou risques liés à la sécurité et à la santé des occupants. Ce type de diagnostic couvre généralement plusieurs domaines, tels que l’amiante, l’électricité, le gaz, les termites, l’assainissement, la performance énergétique, et bien sûr, le plomb.

Pourquoi faire un diagnostic immobilier complet et à qui s’adresse-t-il ?

Faire réaliser un diagnostic immobilier complet présente de nombreux avantages. Tout d’abord, il permet de protéger les parties impliquées dans une transaction immobilière, qu’il s’agisse du vendeur, de l’acheteur ou du locataire. En identifiant les éventuels problèmes, il contribue à éviter les litiges ultérieurs et à garantir une transaction transparente.

Ce type de diagnostic s’adresse à tous les acteurs du marché immobilier. Les propriétaires qui souhaitent vendre ou louer leur bien immobilier doivent fournir un diagnostic complet à leurs futurs acheteurs ou locataires. De même, les acheteurs et les locataires ont tout intérêt à demander un diagnostic immobilier complet afin de connaître précisément l’état du bien qu’ils envisagent d’acquérir ou d’occuper.

Diagnostic plomb : qu’est-ce que c’est et quels sont les décrets et lois ?

Le diagnostic plomb est l’une des composantes essentielles d’un diagnostic immobilier complet. Il vise à identifier la présence éventuelle de plomb dans les revêtements et les peintures des logements construits avant 1949. Le plomb est connu pour être toxique, en particulier pour les enfants. Il est donc crucial de savoir s’il est présent dans un logement, afin de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des occupants.

En France, le diagnostic plomb est régi par des décrets et des lois spécifiques. Le décret n° 2006-474 du 25 avril 2006 impose notamment aux propriétaires vendeurs ou bailleurs de réaliser ce diagnostic pour les biens immobiliers construits avant le 1er janvier 1949. Cette obligation vise à protéger les futurs occupants et à prévenir les risques d’intoxication au plomb.

Avantages de faire un diagnostic complet

Faire réaliser un diagnostic immobilier complet présente de nombreux avantages. Tout d’abord, il permet de détecter rapidement d’éventuels problèmes ou vices cachés dans le bien immobilier. Cela permet aux parties impliquées de prendre des décisions éclairées et d’éviter les mauvaises surprises après l’achat ou la location.

De plus, le diagnostic complet contribue à la sécurité et à la santé des occupants. En identifiant les risques potentiels, tels que l’amiante ou les installations électriques défectueuses, il permet de prendre les mesures nécessaires pour remédier à ces problèmes et garantir un environnement sûr.

Enfin, le diagnostic immobilier complet peut également jouer un rôle dans la valorisation du bien immobilier. En fournissant un rapport détaillé sur l’état général de la propriété, il peut renforcer la confiance des acheteurs potentiels et faciliter la négociation du prix.

Avantages de faire un diagnostic plomb

Le diagnostic plomb présente également des avantages spécifiques. Tout d’abord, il permet de protéger la santé des occupants, en particulier celle des enfants. Le plomb est connu pour causer des troubles neurologiques et des problèmes de développement chez les jeunes enfants. En identifiant la présence de plomb, il est possible de mettre en place des mesures de protection adéquates.

De plus, le diagnostic plomb est obligatoire lors de la vente ou de la location d’un bien construit avant 1949. En respectant cette obligation légale, les propriétaires se mettent en conformité avec la réglementation en vigueur et évitent les sanctions potentielles.

Réaliser un diagnostic immobilier complet, incluant notamment le diagnostic plomb, offre de nombreux avantages. Il permet de prévenir les risques pour la santé des occupants, d’éviter les litiges et les vices cachés, et de valoriser le bien immobilier. Que vous soyez propriétaire, acheteur ou locataire, il est essentiel de prendre en compte ces avantages et de faire appel à des professionnels qualifiés pour réaliser un diagnostic immobilier complet. Exid Diagnostic reste disponible pour tous vos diagnostics immobiliers à La Réunion.

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Photogrammétrie

Comprendre la photogrammétrie : principes et applications (partie 3)

Précédemment, nous avons vu les principes de la photogrammétrie ainsi que son application dans la cartographie. La troisième partie est l’utilisation de la photogrammétrie dans l’industrie de la construction.

La photogrammétrie dans l’industrie de la construction

L’industrie de la construction bénéficie grandement de l’utilisation de la photogrammétrie. Cette technique offre des outils puissants pour la planification, la conception, la gestion et la surveillance des projets de construction.

Principes de la photogrammétrie dans la construction

L’un des principaux avantages de la photogrammétrie dans l’industrie de la construction réside dans sa capacité à créer des modèles 3D précis des sites de construction. En utilisant des drones ou des caméras terrestres, des séries d’images sont capturées pour couvrir l’ensemble du site. Ces images sont ensuite traitées à l’aide de logiciels spécialisés pour créer des modèles 3D détaillés qui représentent fidèlement les éléments physiques tels que les bâtiments, les structures, les routes, etc.

Ces modèles 3D fournissent une base solide pour la planification et la conception des projets. Les architectes et les ingénieurs peuvent visualiser et explorer virtuellement le site de construction, en examinant les différentes perspectives et en identifiant les éventuels problèmes ou conflits potentiels. Cela permet de détecter les erreurs de conception en amont et de prendre des décisions plus éclairées tout au long du processus de construction.

Construction : la photogrammétrie pour surveiller l’avancement

La photogrammétrie est également utilisée pour la surveillance de l’avancement des travaux. En prenant régulièrement des images du chantier, il est possible de comparer les modèles 3D précédents avec les nouvelles captures pour suivre l’évolution des travaux, vérifier la conformité par rapport aux plans et détecter les écarts éventuels. Cela facilite le contrôle qualité, la gestion des délais et des coûts, ainsi que la coordination entre les différentes équipes sur le chantier.

Une autre application importante de la photogrammétrie dans l’industrie de la construction est la mesure des volumes de matériaux. En utilisant des modèles 3D et des outils de calcul, il est possible d’estimer précisément les quantités de matériaux nécessaires pour les terrassements, les remblais ou les déblais. Cela permet d’optimiser la gestion des ressources, d’éviter les gaspillages et de planifier efficacement les livraisons de matériaux sur le chantier.

De plus, la photogrammétrie permet d’améliorer la sécurité sur les chantiers de construction. Les images capturées peuvent être utilisées pour détecter les zones à risque, identifier les problèmes de sécurité potentiels et mettre en place des mesures préventives adéquates. Cela contribue à réduire les accidents et à assurer un environnement de travail plus sûr pour les travailleurs.

En résumé, la photogrammétrie offre à l’industrie de la construction des outils précieux pour la planification, la conception, la gestion et la surveillance des projets. En utilisant des modèles 3D précis et des données photogrammétriques, les professionnels de la construction peuvent prendre des décisions éclairées, optimiser les processus, améliorer la coordination et garantir la sécurité sur les chantiers. La photogrammétrie a ainsi un impact significatif sur l’efficacité et la qualité des projets de construction.

source de l’image Gim international

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Modélisation 3D Non classé Photogrammétrie

Comprendre la photogrammétrie : principes et applications (partie 2)

Dans la première partie, nous avons évoqué les principes fondamentaux de la photogrammétrie. Dans cette partie, nous allons voir son utilisation dans le domaine de la cartographie

La photogrammétrie dans le domaine de la cartographie

La cartographie est l’un des domaines où la photogrammétrie trouve de nombreuses applications. Grâce à cette technique, il est possible de créer des cartes précises et détaillées en utilisant des images aériennes ou terrestres.

Les étapes du processus de cartographie photogrammétrique

Le processus de cartographie photogrammétrique commence par la collecte de données à l’aide de drones, d’avions ou même de satellites équipés de caméras. Ces dispositifs captent des séries d’images qui couvrent la zone à cartographier sous différents angles et altitudes. Les images sont prises avec un chevauchement suffisant pour permettre la triangulation et la reconstitution en 3D.

Une fois les images collectées, le travail de post-traitement commence. Les images sont analysées et traitées à l’aide de logiciels spécialisés en photogrammétrie. Les points de référence et les caractéristiques clés sont identifiés et mis en correspondance entre les différentes images pour créer un modèle 3D de la zone cartographiée.

À partir du modèle 3D, les cartographes peuvent extraire des informations géographiques précises. Cela inclut la génération de modèles de terrain, qui représentent les altitudes et les reliefs du terrain, ainsi que la création de modèles d’élévation, qui fournissent des données sur la hauteur des différentes caractéristiques du paysage. Ces modèles sont essentiels pour la planification urbaine, l’aménagement du territoire, la gestion des ressources naturelles et d’autres applications géospatiales.

Autres utilisations de la photogrammétrie pour la cartographie

La photogrammétrie permet également de créer des orthophotographies, qui sont des images corrigées géométriquement pour éliminer les distorsions dues à l’inclinaison et à la topographie. Les orthophotographies sont utilisées pour créer des cartes géoréférencées et offrir une représentation précise de la surface terrestre.

La cartographie photogrammétrique trouve des applications dans divers domaines. Elle est utilisée pour la cartographie topographique, qui fournit des informations précises sur le relief du terrain, les contours des cours d’eau, les caractéristiques du sol, etc. Elle est également utilisée dans la cartographie environnementale pour la surveillance des changements dans les paysages naturels et la gestion des ressources.

En outre, la cartographie photogrammétrique joue un rôle essentiel dans la cartographie de crise et la gestion des catastrophes naturelles. Elle permet de créer rapidement des cartes actualisées après des événements tels que des séismes, des inondations ou des glissements de terrain, facilitant ainsi les opérations de secours, la planification des mesures d’urgence et la reconstruction des zones sinistrées.

La photogrammétrie est un outil précieux dans le domaine de la cartographie, offrant des moyens efficaces pour collecter et analyser des données géospatiales, créer des modèles 3D et produire des cartes précises et détaillées. Grâce à la photogrammétrie, les cartographes peuvent explorer et représenter notre monde de manière plus complète et plus précise, ouvrant ainsi de nouvelles

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Photogrammétrie

Comprendre la photogrammétrie : principes et applications (partie 1)

La photogrammétrie est une technique fascinante utilisée pour obtenir des informations tridimensionnelles à partir d’images 2D. Grâce à cette discipline, il est possible de mesurer et de reconstituer des objets et des environnements en utilisant uniquement des photographies. Dans cet article, nous plongerons dans les principes fondamentaux de la photogrammétrie et explorerons ses différentes applications pratiques. Que vous soyez un professionnel cherchant à utiliser cette technique ou simplement curieux d’en savoir plus, suivez-nous pour découvrir les bases de la photogrammétrie et ses domaines d’application.

Les principes de la photogrammétrie expliqués

Dans cette première section, nous allons plonger au cœur des principes fondamentaux de la photogrammétrie. La photogrammétrie repose sur des concepts clés tels que la triangulation et la parallaxe, qui permettent de mesurer les distances et de reconstituer des formes en trois dimensions à partir d’images 2D.

La triangulation

C’est l’un des principes clés de la photogrammétrie. Il s’agit d’une méthode utilisée pour déterminer la position d’un point dans l’espace en utilisant des mesures de distances à partir de différentes perspectives. En photogrammétrie, cela signifie utiliser les informations provenant de plusieurs images prises à des positions différentes pour trianguler et estimer la position tridimensionnelle des points d’intérêt.

Le parallaxe

Un autre concept essentiel est la parallaxe. La parallaxe se produit lorsque des objets apparaissent à des positions différentes selon l’angle de vue. En photogrammétrie, on utilise la parallaxe pour mesurer et estimer les distances entre les objets à partir de la différence d’angle de vue dans différentes images. Cela permet de reconstruire des informations de profondeur et de créer des modèles 3D à partir de photographies.

Autres principes

La photogrammétrie fait également appel à d’autres principes, tels que la calibration de la caméra et le repérage des points de référence. La calibration de la caméra est nécessaire pour prendre en compte les distorsions optiques et géométriques de l’appareil photo utilisé, afin d’obtenir des mesures précises. Le repérage des points de référence consiste à identifier des points communs dans différentes images, ce qui permet de les aligner et de les mettre en correspondance pour reconstruire la scène en 3D.

La collecte de données

En ce qui concerne la collecte de données photogrammétriques, il existe différentes méthodes. Les drones sont devenus très populaires pour capturer des images aériennes à des altitudes variées, offrant une vue globale des zones d’intérêt. Les caméras stéréoscopiques sont utilisées pour capturer des paires d’images qui permettent de mesurer la profondeur en utilisant la parallaxe. Même les simples appareils photo peuvent être utilisés pour capturer des images qui seront traitées ultérieurement à l’aide de logiciels spécialisés en photogrammétrie.

La photogrammétrie est une discipline en constante évolution, avec des avancées technologiques qui ouvrent de nouvelles possibilités. Les progrès dans les algorithmes de correspondance d’images et la puissance de calcul accrue ont permis des reconstructions 3D plus précises et détaillées à partir d’images. En comprenant les principes fondamentaux de la photogrammétrie, vous serez en mesure d’apprécier pleinement le potentiel de cette technique et d’envisager son utilisation pour résoudre des problèmes complexes dans de nombreux domaines.

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Electricité

Le diagnostic électrique : une obligation légale pour les propriétaires de locaux professionnels

La sécurité électrique est un enjeu majeur dans tous les types de bâtiments, qu’ils soient destinés à un usage professionnel ou résidentiel. Les risques d’incendie ou d’électrocution sont en effet réels et peuvent être évités grâce à un diagnostic électrique réalisé par un professionnel qualifié. Les propriétaires de locaux professionnels ont d’ailleurs une obligation légale de procéder à ce type d’expertise, afin de garantir la sécurité de leurs employés et de leurs clients.

Qu’est-ce qu’un diagnostic électrique ?

Le diagnostic électrique consiste à réaliser une inspection de l’installation électrique d’un bâtiment, afin d’identifier d’éventuels dysfonctionnements ou anomalies. Cette expertise doit être effectuée par un professionnel certifié, qui va vérifier l’état de l’ensemble du réseau électrique, des prises et des appareils électriques. Le diagnostic électrique permet ainsi de détecter les risques d’incendie, d’électrocution ou de court-circuit, et de préconiser les travaux nécessaires pour remédier à ces problèmes. L’expert peut faire un diagnostic électrique standard ou complémentaire selon le cas.

Quelles sont les obligations légales des propriétaires de locaux professionnels ?

Les propriétaires de locaux professionnels ont l’obligation de procéder à un diagnostic électrique tous les trois ans. Cette obligation est prévue par le Code de la construction et de l’habitation (article L.134-7), qui stipule que les installations électriques doivent être régulièrement vérifiées par un professionnel qualifié. En cas de non-respect de cette obligation, le propriétaire s’expose à des sanctions pénales, ainsi qu’à une mise en danger de la vie d’autrui.

Comment se déroule un diagnostic électrique ?

Le diagnostic électrique doit être réalisé par un professionnel certifié, qui va procéder à une inspection minutieuse de l’installation électrique du bâtiment. Le diagnostic électrique comprend notamment une vérification de la conformité de l’installation aux normes en vigueur, une mesure des courants de défaut et une analyse de la résistance de la terre. Le diagnostiqueur peut également réaliser des tests de fonctionnement sur les équipements électriques (disjoncteurs, interrupteurs, prises de courant, etc.). À l’issue de l’expertise, le diagnostiqueur remet un rapport détaillé au propriétaire du bâtiment, qui peut ensuite prendre les mesures nécessaires pour remédier aux éventuelles anomalies.

Quels sont les avantages d’un diagnostic électrique pour les propriétaires de locaux professionnels ?

Outre l’aspect légal, le diagnostic électrique présente de nombreux avantages pour les propriétaires de locaux professionnels. En effet, cette expertise permet de prévenir les risques d’incendie ou d’électrocution, ce qui contribue à garantir la sécurité des employés et des clients. De plus, le diagnostic électrique permet de détecter les éventuelles anomalies de l’installation électrique, ce qui permet d’anticiper les coûts de réparation et de maintenance. Enfin, le diagnostic électrique est un critère important pour la vente.

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Modélisation 3D

La maquette BIM : un outil essentiel pour la collaboration en équipe

La modélisation des informations du bâtiment (BIM) est une méthode de travail qui permet de créer et de gérer numériquement des informations sur un bâtiment. Cette méthode permet une collaboration efficace entre les différents acteurs impliqués dans un projet de construction, tels que les architectes, les ingénieurs et les entrepreneurs. La maquette BIM est l’élément clé de cette méthode. Elle est utilisée pour créer un modèle 3D précis du bâtiment, qui peut être partagé entre les différents membres de l’équipe de construction. Cet article explore l’utilisation de la maquette BIM comme un outil essentiel pour la collaboration en équipe.

Une source unique de données

La maquette BIM est une source unique de données pour tous les membres de l’équipe de construction. Elle contient toutes les informations sur le bâtiment, y compris la conception, les matériaux, les coûts et les délais. Grâce à cette source unique de données, chaque membre de l’équipe dispose d’informations précises et à jour, ce qui permet une prise de décision rapide et efficace. La maquette BIM est également utilisée pour générer des plans de construction, des calculs de structure et des simulations d’éclairage, entre autres. Ce qui fait que, peu importe le nombre d’entités qui vont travailler sur un projet de construction de bâtiment par exemple, il suffit de se connecter sur le serveur principal. Toutes les données seront centralisées sur un seul endroit où tous les prestataires du projet, peu importe l’entreprise d’où ils viennent, y ont accès et y mettent leurs apports.

Une collaboration efficace

La maquette BIM permet une collaboration efficace entre les différents membres de l’équipe de construction. Elle permet de travailler en temps réel sur un modèle 3D partagé, ce qui permet une communication rapide et efficace entre les membres de l’équipe. De plus, la maquette BIM permet de prévoir les conflits éventuels entre les différentes disciplines, comme la structure et la plomberie, et de les résoudre avant la construction. Cette méthode de travail est certes coûteuse mais réduit considérablement le temps de partage de données, réduit aussi les erreurs surtout au moment de la construction. Sans parler du fait que la collaboration est facile et efficace peu importe le nombre d’entreprises qui travaillent sur un projet.

Un suivi précis des coûts et des délais

La maquette BIM permet un suivi précis des coûts et des délais d’un projet de construction. Elle permet de suivre l’évolution du projet en temps réel et de prévoir les retards éventuels. De plus, la maquette BIM permet de simuler différents scénarios, ce qui permet de prendre des décisions éclairées sur la planification et le budget.

Une utilisation étendue dans le cycle de vie du bâtiment

La maquette BIM est utilisée non seulement pendant la construction du bâtiment, mais également pendant toute sa durée de vie. Elle permet de suivre l’évolution des réparations et des rénovations, ainsi que de planifier les futurs projets de construction. De plus, la maquette BIM permet de suivre les performances énergétiques du bâtiment, ce qui permet d’optimiser son efficacité énergétique. Dans cette optique, les entreprises qui vont s’occuper de la rénovation ou des réparations n’auront qu’à consulter les données BIM, sans passer par les acteurs qui sont intervenus pendant la construction.

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Termites

Comprendre le processus de diagnostic des termites : ce que tout propriétaire doit savoir

Les termites sont une préoccupation majeure pour les propriétaires de maison. Ils peuvent causer des dommages importants et coûteux à la structure de la maison. Le processus de diagnostic des termites est essentiel pour identifier la présence de ces insectes nuisibles et prendre les mesures nécessaires pour les éliminer.

Le rôle du professionnel qualifié dans le processus de diagnostic des termites

Tout d’abord, il est important de comprendre que le processus de diagnostic des termites doit être effectué par un professionnel qualifié et expérimenté. Ce dernier peut identifier les signes de la présence des termites, notamment les galeries de termites dans le bois, les excréments de termites et les ailes de termites tombées. Les professionnels utilisent des outils tels que des sondes, des détecteurs d’humidité et des caméras thermiques pour détecter la présence de termites. Si vous êtes à La Réunion, Exid Diagnostic peut s’occuper de ce diagnostic. Notre équipe est composée d’experts qui sauront vous expliquer et vous conseiller.

Les étapes du processus de diagnostic des termites

Une fois la présence de termites confirmée, le professionnel élaborera un plan de traitement personnalisé pour éliminer les termites de votre maison. Les traitements peuvent inclure l’utilisation de produits chimiques, de pièges ou de méthodes non chimiques telles que la chaleur ou le froid. Le choix du traitement dépendra de plusieurs facteurs, notamment l’étendue de l’infestation, le type de termite présent et la construction de la maison. Nos experts vous donneront des détails sur pourquoi la ou les méthodes proposées sont celles à privilégier.

L’importance des mesures préventives pour éviter les termites

Il est important de noter que le processus de diagnostic est un investissement dans la protection de votre maison. Il ne doit donc pas être considéré comme un coût inutile. Les termites peuvent causer des dommages importants, irréversibles et coûteux à la structure de la maison, ce qui peut entraîner des réparations coûteuses et un temps d’arrêt important pour les propriétaires. La prévention est donc la clé pour protéger votre maison contre les termites.

Pour éviter les termites, il est recommandé de prendre des mesures préventives telles que la réduction de l’humidité dans la maison, la suppression des débris de bois autour de la maison, la fixation des fuites d’eau et la surveillance régulière de votre maison pour détecter tout signe d’infestation.

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Actualités Photogrammétrie

Photogrammétrie par drone pour la documentation historique et culturelle

La photogrammétrie par drone est une technologie qui a révolutionné la documentation historique et culturelle. Elle permet la collecte rapide et précise de données géospatiales. Les drones équipés de caméras haute résolution peuvent être utilisés pour documenter des sites archéologiques, des bâtiments historiques, des monuments et des sites culturels, en produisant des modèles 3D détaillés et des cartes topographiques. Une solution efficace pour la documentation et la préservation de sites patrimoniaux qui risquent de disparaître avec le temps.

Comment fonctionne la photogrammétrie par drone pour la documentation ?

Ce procédé consiste à capturer des images aériennes de haute résolution d’un site patrimonial à l’aide d’un drone. Les images sont ensuite traitées par un logiciel spécialisé qui utilise des algorithmes pour recréer un modèle tridimensionnel du site. Cette technique permet de créer des modèles précis et détaillés qui peuvent être utilisés pour la documentation, la conservation et la restauration de sites patrimoniaux.

Quels sont les avantages de cette technique pour la documentation historique et culturelle ?

La photogrammétrie par drone offre plusieurs avantages pour la documentation historique et culturelle. Tout d’abord, elle permet de capturer des images aériennes haute résolution qui offrent une vue d’ensemble du site patrimonial. Ensuite, elle permet de créer des modèles 3D détaillés qui peuvent être utilisés pour la conservation et la restauration du site. Enfin, cette technique est moins coûteuse et plus rapide que les méthodes traditionnelles de documentation patrimoniale.

Autres avantages de la photogrammétrie par drone pour la documentation

Collecte rapide et précise de données géospatiales

La photogrammétrie permet la collecte rapide et précise de données géospatiales, en utilisant des caméras haute résolution pour capturer des images aériennes des sites historiques et culturels. Ces images peuvent ensuite être utilisées pour produire des modèles 3D détaillés, des cartes topographiques et des orthophotographies. Cette technologie permet aux archéologues, aux historiens et aux conservateurs de documenter des sites avec une précision et une rapidité jamais vues auparavant.

Préservation de l’histoire et de la culture 

Pour préserver l’histoire et la culture, la photogrammétrie par drone est utilisé pour documenter les sites historiques et culturels avec une précision et une résolution incroyables. Ce qui permet de préserver l’histoire et la culture pour les générations futures. Les modèles 3D et les cartes topographiques peuvent être utilisés pour créer des visualisations interactives des sites. Le résultat permet aux visiteurs virtuels de découvrir les détails de l’histoire et de la culture de manière immersive.

Réduction des coûts et des risques

Si la mise en place peut être coûteuse par le fait d’acquérir des drones de haute qualité et d’engager des professionnels pour la prise de vues et le traitement, la photogrammétrie par drone permet de réduire les coûts. Sa précision et sa résolution sont incroyables tout en permettant de réduire les coûts et les risques associés à la documentation traditionnelle. Les drones peuvent être utilisés pour accéder à des sites difficiles d’accès ou dangereux, sans mettre en danger la vie des travailleurs ou endommager les structures historiques et culturelles.

Exemples de réussites : des projets de documentation patrimoniale à travers le monde

La photogrammétrie par drone a été utilisée avec succès pour la documentation patrimoniale à travers le monde. Par exemple, elle a été utilisée pour cartographier la ville antique de Palmyre en Syrie avant que celle-ci ne soit détruite par l’État islamique. Elle a également été utilisée pour documenter la cité perdue de Machu Picchu au Pérou, ainsi que la ville médiévale de Carcassonne en France.

Quels sont les défis et les limites de cette technique ?

La photogrammétrie par drone présente également des défis et des limites. Tout d’abord, elle nécessite une expertise technique pour capturer des images de qualité et pour traiter les données. Ensuite, elle est soumise à des conditions météorologiques et de lumière qui peuvent affecter la qualité des images. Enfin, elle peut être confrontée à des réglementations strictes concernant l’utilisation de drones dans certains pays.

La photogrammétrie par drone pour l’avenir de la préservation du patrimoine

Cette technique est prometteuse pour l’avenir de la préservation du patrimoine. Elle offre une solution rapide, précise et moins coûteuse pour la documentation et la conservation de sites patrimoniaux. Cependant, elle doit être utilisée en complément d’autres méthodes de documentation patrimoniale pour garantir une documentation complète et précise. En outre, il est important de tenir compte des considérations éthiques lors de l’utilisation de cette technologie, en particulier en ce qui concerne la confidentialité et la protection des données personnelles.

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Amiante

Amiante : les réglementations en vigueur pour les diagnostics immobiliers

L’amiante est un matériau dangereux qui a été largement utilisé dans la construction des bâtiments jusqu’à son interdiction en 1997. Les fibres d’amiante sont connues pour causer des maladies respiratoires graves, notamment le cancer du poumon, et sont donc une préoccupation majeure pour les propriétaires immobiliers et les occupants.

Pour protéger la santé des occupants et des travailleurs, il existe des réglementations strictes en matière de diagnostic immobilier pour l’amiante. Dans cet article, nous passerons en revue les principales réglementations en vigueur pour les diagnostics immobiliers d’amiante.

L’obligation de réaliser un diagnostic amiante avant la vente ou la location

En France, la réglementation exige qu’un diagnostic amiante soit effectué avant la vente ou la location d’un bien immobilier construit avant le 1er juillet 1997. Ce diagnostic doit être réalisé par un professionnel certifié et permet d’identifier la présence ou l’absence d’amiante dans le bâtiment.

Le diagnostic amiante est obligatoire pour toutes les parties communes des immeubles collectifs construits avant 1997 et pour tous les bâtiments à usage professionnel, commercial ou public.

Les éléments à vérifier lors du diagnostic amiante

Lors du diagnostic amiante, le professionnel certifié doit examiner tous les matériaux susceptibles de contenir de l’amiante. Cela inclut les toitures, les murs, les plafonds, les sols, les isolants, les conduits et les canalisations.

Le diagnostiqueur doit prélever des échantillons de matériaux soupçonnés de contenir de l’amiante et les faire analyser en laboratoire. Si des matériaux contenant de l’amiante sont identifiés, le diagnostiqueur doit déterminer le niveau de dangerosité des matériaux et recommander des mesures pour assurer la sécurité des occupants et des travailleurs.

Les obligations du propriétaire en cas de présence d’amiante

Si le diagnostic amiante révèle la présence d’amiante dans le bâtiment, le propriétaire doit prendre des mesures pour garantir la sécurité des occupants et des travailleurs.

Le propriétaire doit informer les occupants et les travailleurs de la présence d’amiante dans le bâtiment et leur fournir des informations sur les risques associés. Le propriétaire doit également mettre en place des mesures pour limiter l’exposition à l’amiante, telles que l’encapsulation ou le retrait des matériaux contenant de l’amiante.

Les sanctions en cas de non-respect

Le non-respect des réglementations en matière de diagnostic amiante peut entraîner des sanctions importantes. Les propriétaires qui ne réalisent pas le diagnostic amiante avant la vente ou la location d’un bien immobilier peuvent être condamnés à une amende pouvant atteindre 1 500 euros.

Les propriétaires qui ne prennent pas les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des occupants et des travailleurs en cas de présence d’amiante peuvent être condamnés à des amendes plus importantes, ainsi qu’à des peines de prison.

Le diagnostic amiante est une étape cruciale dans la vente ou la location d’un bien immobilier construit avant 1997. Les réglementations en vigueur ont pour but de protéger la santé des occupants et des travailleurs en identifiant la présence d’amiante dans le bâtiment et en mettant en place des mesures pour limiter l’exposition.

Les propriétaires qui ne respectent pas les réglementations en matière de diagnostic amiante risquent des sanctions importantes. Il est donc essentiel de prendre cette étape au sérieux et de faire appel à un professionnel certifié pour réaliser le diagnostic.

Enfin, il est important de souligner que la présence d’amiante dans un bâtiment ne signifie pas nécessairement qu’il est dangereux. Il est toutefois important de prendre des mesures pour limiter l’exposition à l’amiante et garantir la sécurité des occupants et des travailleurs.

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BIM

Comment utiliser le BIM pour améliorer l’expérience utilisateur dans les bâtiments

Le Building Information Modeling (BIM) est une méthode de travail qui permet de créer et de gérer des informations numériques pour un projet de construction, de la conception à la construction et à l’exploitation. L’une des principales caractéristiques du BIM est qu’il offre une vue en trois dimensions du bâtiment, ce qui facilite la coordination entre les différentes parties prenantes du projet. Cependant, le BIM peut également être utilisé pour améliorer l’expérience utilisateur dans les bâtiments.

Modélisation des espaces

L’un des avantages du BIM est qu’il permet de modéliser des espaces en trois dimensions, ce qui facilite la planification et la visualisation des différentes options d’aménagement. Grâce à cette fonctionnalité, il est possible de créer des espaces qui répondent aux besoins spécifiques des utilisateurs. Par exemple, une entreprise peut utiliser le BIM pour concevoir un bureau qui offre un environnement de travail optimal pour ses employés, en fonction de leurs besoins en termes d’espace, de luminosité, de ventilation, etc.

Simulation de l’expérience utilisateur

Une autre façon d’utiliser le BIM pour améliorer l’expérience utilisateur est de simuler l’expérience utilisateur avant la construction. Cette approche permet de tester différents scénarios et d’identifier les problèmes potentiels avant qu’ils ne surviennent. Par exemple, en utilisant des outils de simulation, il est possible de déterminer la meilleure position pour les fenêtres d’un bâtiment afin d’optimiser l’éclairage naturel, ou encore de simuler l’impact des différentes températures sur le confort des utilisateurs.

Intégration de la technologie

Le BIM peut également être utilisé pour intégrer des technologies avancées dans les bâtiments, afin d’améliorer l’expérience utilisateur. Par exemple, une entreprise peut utiliser le BIM pour intégrer des capteurs de température et de luminosité dans un bâtiment, afin de réguler la température et l’éclairage en fonction des besoins des utilisateurs. De même, le BIM peut être utilisé pour intégrer des systèmes de sécurité, tels que des caméras de surveillance ou des systèmes de contrôle d’accès, afin de garantir la sécurité des utilisateurs.

Le BIM est une méthode de travail qui peut être utilisée pour améliorer l’expérience utilisateur dans les bâtiments. En utilisant le BIM pour modéliser des espaces, simuler l’expérience utilisateur et intégrer des technologies avancées, il est possible de créer des espaces qui répondent aux besoins spécifiques des utilisateurs, tout en garantissant leur confort et leur sécurité. En fin de compte, l’utilisation du BIM pour améliorer l’expérience utilisateur peut contribuer à créer des espaces de vie et de travail plus agréables et plus efficaces.

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Plomb

Le plomb dans l’air : comment détecter les risques pour la santé dans votre logement

Le plomb est un métal toxique qui peut avoir des effets néfastes sur la santé, surtout chez les enfants et les femmes enceintes. Il peut se retrouver dans l’air que nous respirons, notamment dans les logements construits avant 1978, où les peintures et les revêtements peuvent contenir du plomb. Dans cet article, nous allons vous donner des conseils sur la façon de détecter les risques pour la santé liés au plomb dans l’air de votre logement.

Comprendre les sources de plomb dans votre logement

La première étape pour détecter les risques pour la santé liés au plomb dans l’air de votre logement est de comprendre les sources potentielles de plomb. Les logements construits avant 1978 sont les plus susceptibles de contenir du plomb dans les peintures et les revêtements, mais il peut également se trouver dans les canalisations d’eau, les sols, les jouets et autres produits ménagers. La recherche de poussière de plomb est important pour détecter les risques pour la santé liés au plomb. L’avantage c’est que de nos jours, les peintures, les jouets et autres objets dans la maison sont exempts de plomb. Cependant, les canalisations peuvent encore en contenir.

Faire des tests de plomb

La meilleure façon de détecter les risques pour la santé liés au plomb dans l’air de votre logement est de faire des tests de plomb. Vous pouvez acheter des kits de test de plomb dans les magasins de bricolage ou contacter un professionnel pour effectuer des tests plus précis. Les tests peuvent être effectués sur la peinture, les revêtements de sol, les canalisations d’eau et les jouets. Pour être plus sûr, surtout si votre habitation date d’avant 1978, contactez un professionnel qui pourra faire un diagnostic plomb rapide et sur toutes les parties susceptibles de contenir des plombs. Ils ont déjà l’œil et savent où chercher.

Éliminer les sources de plomb

Si le constat révèle la présence de plomb dans votre logement, il est important de prendre des mesures pour éliminer les sources de plomb. Les mesures peuvent inclure le retrait des peintures et des revêtements contenant du plomb, le remplacement des canalisations d’eau en plomb et l’élimination des jouets et autres produits ménagers contenant du plomb. Si vous n’êtes pas sûr de la manière de procéder, vous devriez contacter un professionnel pour obtenir de l’aide.

Prévenir la contamination future

Une fois que vous avez éliminé les sources de plomb dans votre logement, il est important de prendre des mesures pour prévenir la contamination future. Vous pouvez utiliser des peintures et des revêtements sans plomb, installer des filtres d’eau pour éliminer le plomb, et éviter d’utiliser des produits ménagers contenant du plomb. En outre, il est important de garder votre logement propre pour réduire l’exposition au plomb.

Il est important de détecter les risques pour la santé liés au plomb dans l’air de votre logement, surtout si vous vivez dans un logement construit avant 1978. Les tests de plomb sont la meilleure façon de détecter les sources de plomb, et une fois que vous avez identifié les sources de plomb, il est important de les éliminer et de prendre des mesures pour prévenir la contamination future.

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Modélisation 3D

Modélisation 3D : les dernières tendances dans l’industrie de la construction

La modélisation 3D est devenue une technique indispensable dans l’industrie de la construction. Elle permet aux architectes, aux ingénieurs et aux constructeurs de créer des modèles précis et détaillés de leurs projets, leur permettant ainsi d’optimiser leur conception, de réduire les coûts et d’améliorer la communication avec les parties prenantes du projet.

La réalité augmentée pour une meilleure visualisation des projets de construction

La réalité augmentée est une technologie qui permet de superposer des éléments virtuels sur le monde réel en temps réel. Dans l’industrie de la construction, la réalité augmentée est utilisée pour visualiser les projets de construction de manière interactive. Les architectes et les ingénieurs peuvent ainsi explorer le modèle 3D de leur projet en temps réel, ce qui leur permet de mieux comprendre l’espace et de prendre des décisions plus éclairées. Une méthode qui peut être conséquente sur le tarif mais cela permet cependant de réduire les coûts globaux du projet. Elle permet de réduire les erreurs et donc les dépenses.

La modélisation 3D pour la préfabrication et la construction hors site

La modélisation 3D est également utilisée pour la préfabrication et la construction hors site. En utilisant la modélisation 3D, les ingénieurs et les constructeurs peuvent concevoir des pièces préfabriquées qui s’assemblent facilement sur le site de construction. Cela permet de réduire les coûts et de gagner du temps sur le chantier. Ici, on parle de la création de pièces réelles en 3D avec une imprimante 3D. C’est d’ailleurs la solution immédiate pour toutes les entreprises qui souhaitent avoir un prototype rapidement.

L’impression 3D pour la fabrication de pièces sur mesure

L’impression 3D est une technologie qui permet de créer des objets en trois dimensions en utilisant une imprimante spéciale. Dans l’industrie de la construction, l’impression 3D est utilisée pour créer des pièces sur mesure, comme des éléments de décoration ou des éléments structuraux uniques. L’impression 3D permet également de réduire les coûts de production et de gagner du temps sur le chantier.

La modélisation 3D pour une meilleure communication avec les parties prenantes

La modélisation 3D est un outil précieux pour la communication avec les parties prenantes du projet. Les modèles 3D permettent aux parties prenantes de visualiser le projet dans son ensemble, de comprendre les différents éléments et de mieux communiquer avec l’équipe de construction. Les modèles 3D peuvent également être utilisés pour des présentations visuelles lors de réunions ou de négociations avec les clients ou les investisseurs.

La modélisation 3D est une technologie indispensable dans l’industrie de la construction. Les dernières tendances, telles que la réalité augmentée, la préfabrication et la construction hors site, l’impression 3D et l’utilisation de modèles 3D pour la communication, offrent de nombreuses opportunités pour améliorer la conception, réduire les coûts et accélérer la construction.

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Termites

Les avantages d’un diagnostic professionnel des termites

L’infestation des termites est l’un des problèmes les plus courants auxquels les propriétaires peuvent être confrontés. Les termites peuvent causer des dommages importants aux structures en bois de votre maison, ce qui peut entraîner des coûts de réparation considérables. Si vous soupçonnez la présence de termites dans votre maison, il est important de faire appel à un professionnel pour effectuer un diagnostic complet. Dans cet article, nous discuterons des avantages d’un diagnostic professionnel des termites.

Vos avantages en réalisant un diagnostic termites avec un professionnel

Un diagnostic termites précis

Un professionnel du diagnostic des termites dispose des outils et des connaissances nécessaires pour identifier l’existence et l’étendue de toute infestation de termites. Ils utilisent une variété de méthodes pour diagnostiquer les termites, notamment l’inspection visuelle, l’utilisation de caméras thermiques et de capteurs d’humidité, ainsi que des pièges à termites. Ces méthodes permettent de détecter les termites même s’ils sont cachés dans des endroits difficiles d’accès, tels que derrière les murs ou sous les planchers. Grâce à un diagnostic précis, les professionnels peuvent déterminer l’ampleur des dommages causés par les termites et recommander les meilleures solutions pour éliminer l’infestation.

Économie d’argent à long terme

En engageant un professionnel pour diagnostiquer les termites, vous pouvez économiser de l’argent à long terme. Si les termites ne sont pas détectés et traités à temps, ils peuvent causer des dommages considérables à la structure de votre maison, ce qui peut entraîner des coûts de réparation importants. En revanche, un diagnostic précoce et des traitements efficaces peuvent aider à éviter des coûts de réparation élevés. Les professionnels peuvent également recommander des mesures préventives pour éviter de futurs problèmes de termites, ce qui peut vous faire économiser de l’argent sur les coûts de traitement à long terme.

A quel moment ce type de diagnostic est à faire ?

Le moment idéal pour faire un diagnostic des termites dépend de plusieurs facteurs, notamment de la région où vous vivez et de l’âge de votre maison. En général, il est recommandé de faire un diagnostic tous les deux ans si vous vivez dans une région où les termites sont fréquents. Si vous vivez dans une région où les termites sont moins courants, un diagnostic annuel peut suffire.

De plus, il est conseillé de faire un diagnostic si vous venez d’acheter une maison ou si vous prévoyez de vendre votre maison. Les inspections préventives peuvent également être effectuées pour vérifier si des termites sont présents avant de commencer des travaux de rénovation ou de construction.

En somme, un diagnostic professionnel des termites est essentiel pour protéger votre maison des dommages causés par ces insectes. Un professionnel peut fournir un diagnostic précis et recommander les meilleures solutions pour éliminer l’infestation. De plus, un diagnostic précoce peut vous aider à économiser de l’argent à long terme en évitant des coûts de réparation importants. N’oubliez pas de faire appel à un professionnel pour diagnostiquer les termites dès que vous soupçonnez leur présence.

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Electricité

Les différences entre un diagnostic électrique standard et un diagnostic électrique complémentaire

Le diagnostic électrique est obligatoire dans certains cas en France. Depuis 2009, ce diagnostic est obligatoire lors de la vente ou de la location d’un bâtiment. L’objectif de ce diagnostic est de garantir la sécurité électrique du bâtiment et des personnes qui y habitent ou y travaillent.

Diagnostic électrique : qu’est-ce que c’est ?

C’est un examen de l’installation électrique d’un bâtiment pour s’assurer qu’elle est en conformité avec les normes de sécurité en vigueur. Il peut comprendre une inspection visuelle des équipements électriques, ainsi que des tests pour s’assurer que les dispositifs de protection fonctionnent correctement et que les tensions et les courants sont conformes aux spécifications. Le diagnostic pour l’électricité est souvent requis lors de la vente ou de la location d’un bâtiment, et peut également être effectué de manière proactive pour évaluer la qualité des installations et détecter les potentiels problèmes.

Le diagnostic électrique standard

Le diagnostic électrique standard est un examen de base de l’installation électrique d’un bâtiment, destiné à vérifier que les équipements électriques sont en conformité avec les normes de sécurité en vigueur. Il comprend généralement une inspection visuelle de tous les équipements électriques et des tests pour s’assurer que les dispositifs de protection fonctionnent correctement et que les tensions et les courants sont conformes aux spécifications. Le diagnostic électrique standard utilisé dans les contrats de vente et de location.

Le diagnostic électrique complémentaire

Le diagnostic électrique complémentaire est un examen plus approfondi de l’installation électrique d’un bâtiment. Il comprend des tests supplémentaires par rapport au diagnostic électrique standard et vise à évaluer la qualité de l’installation électrique et à déterminer les potentiels problèmes électriques. Il peut inclure des tests de continuité des conducteurs, des mesures de résistance de terre, des tests de protection différentielle et des mesures de défaut de la continuité. Le diagnostic électrique complémentaire peut être effectué lorsqu’on soupçonne un problème électrique ou lorsque l’on souhaite évaluer la qualité de l’installation électrique.

Quelles différences entre les deux ?

  1. Portée : Le diagnostic standard est un examen de base de l’installation électrique, tandis que le diagnostic électrique complémentaire est plus approfondi et comprend des tests supplémentaires.
  2. Tests : Le diagnostic standard comprend généralement une inspection visuelle de tous les équipements électriques et des tests pour s’assurer que les dispositifs de protection fonctionnent correctement et que les tensions et les courants sont conformes. Le diagnostic complémentaire peut inclure des tests supplémentaires.
  3. Objectif : Le standard est souvent requis lors de la vente ou de la location d’un bâtiment, tandis que le diagnostic complémentaire peut être effectué lorsqu’on soupçonne un problème électrique ou lorsque l’on souhaite évaluer la qualité de l’installation.
  4. Résultats : Le standard vérifie que l’installation électrique est en conformité avec les normes de sécurité en vigueur. Le diagnostic complémentaire fournit une évaluation plus approfondie de la qualité de l’installation électrique et peut déterminer les potentiels problèmes électriques.
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Photogrammétrie

Photogrammétrie par drone : une technologie clé pour les études topographiques et géologiques

Utilisée dans de nombreux domaines, la photogrammétrie par drone est devenue une solution indispensable. Les études topographiques et géologiques sont deux matières qui ont recours à cette méthode.

La photogrammétrie par drone pour les études topographiques

La photogrammétrie par drone est une technologie en plein essor qui permet de produire des cartes topographiques de haute précision à partir de photos aériennes prises par un drone. Cette technologie est de plus en plus utilisée dans les études topographiques pour sa rapidité et sa précision, ce qui la rend très attrayante pour les professionnels du secteur.

Avantages

La photogrammétrie par drone offre de nombreux avantages par rapport aux méthodes traditionnelles de mesure topographique. Tout d’abord, le drone peut prendre des photos aériennes de la zone d’étude de manière plus rapide et plus efficace. De plus, les images produites par le drone peuvent être traitées par un logiciel de photogrammétrie pour produire des cartes topographiques très précises en un temps record.

En outre, la photogrammétrie par drone est particulièrement utile pour les projets de grande envergure tels que les études de paysages, les études de sites miniers, les études de zones inondables, etc. Le drone peut prendre des photos aériennes de la zone d’étude sous différents angles, ce qui permet d’obtenir une vue complète et détaillée de la zone. Cela est très utile pour les professionnels qui ont besoin d’une vue d’ensemble précise pour prendre des décisions éclairées.

Points faibles

Il est important de noter que la photogrammétrie par drone n’est pas sans défauts. Par exemple, le coût d’achat et d’entretien d’un drone peut être élevé et il est important de disposer des compétences nécessaires pour utiliser correctement le drone et le logiciel de photogrammétrie. De plus, il faut tenir compte des lois et des réglementations en vigueur concernant l’utilisation des drones, car certaines zones peuvent être interdites à la survol.

Utilisation des photos prises

Les photos prises par le drone en photogrammétrie servent à produire des cartes topographiques précises. En utilisant un logiciel de photogrammétrie, les images captées par le drone peuvent être analysées pour produire des informations telles que la hauteur des objets, les distances entre les objets, la forme des objets, etc. Les informations ainsi obtenues peuvent être utilisées pour créer des cartes topographiques détaillées de la zone d’étude, qui peuvent être utilisées pour diverses applications, telles que la planification urbaine, la surveillance environnementale, l’aménagement du territoire, etc. Les cartes topographiques produites peuvent être utilisées pour prendre des décisions éclairées sur les projets futurs de la zone d’étude.

La photogrammétrie par drone et la géologie

La photogrammétrie par drone est une technique utilisée dans plusieurs secteurs y compris dans les études géologiques pour produire des modèles numériques tridimensionnels de la surface terrestre. Cette technique consiste à prendre des photos aériennes à l’aide d’un drone pour créer une représentation numérique en 3D de la surface de la Terre. Les modèles ainsi produits peuvent être utilisés pour visualiser les formations géologiques complexes, mesurer les déformations de la surface terrestre, et pour étudier les mouvements tectoniques, les éruptions volcaniques et les glissements de terrain.

Avantages

La photogrammétrie par drone offre de nombreux avantages pour les études géologiques. Par exemple, les images aériennes peuvent être prises rapidement et à une résolution élevée, ce qui permet de visualiser les formations géologiques en détail. Les drones peuvent se déplacer facilement dans des zones difficiles d’accès, ce qui est souvent le cas pour les formations géologiques complexes.

Inconvénients

La photogrammétrie par drone a cependant quelques inconvénients. Les images aériennes peuvent être affectées par des conditions météorologiques difficiles, telles que la brume, la pluie ou le brouillard, ce qui peut rendre difficile la production de modèles numériques précis. Les drones sont soumis à des restrictions en matière de vol, ce qui peut rendre difficile leur utilisation dans certaines régions.

A quoi vont servir les photos prises par les drones ?

Les photos prises par les drones en photogrammétrie vont servir à produire des modèles numériques tridimensionnels (MNT) de la surface terrestre pour les utilisations suivantes : 

  • visualiser les formations géologiques complexes telles que les escarpements, les vallées, les formations rocheuses et les fissures
  • mesurer les déformations de la surface terrestre pour étudier les mouvements tectoniques, les éruptions volcaniques et les glissements de terrain
  • améliorer la planification et la gestion des ressources naturelles : forêts, terrains miniers, réserves d’eau…
  • aider à la prise de décisions en matière de développement urbain afin d’évaluer l’impact sur l’environnement mais aussi pour planifier la construction des routes et des autres infrastructures et pour évaluer les zones inondables.
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BIM

Le BIM : une aide précieuse pour la maintenance des bâtiments

Le BIM est surtout connu dans la création et la centralisation de données dans la construction de bâtiments. Or, il est aussi utilisé dans la gestion des bâtiments dans leur cycle de vie. Pour la maintenance, que peut faire le BIM ?

Comment utiliser le BIM dans la maintenance de bâtiments ?

  1. Utilisation de la modélisation 3D pour visualiser les systèmes et les équipements du bâtiment : Le BIM permet de créer des modèles 3D précis des bâtiments, qui peuvent être utilisés pour visualiser les systèmes et les équipements du bâtiment. Cela permet aux professionnels de maintenance de mieux comprendre la configuration du bâtiment et de planifier les travaux de maintenance en conséquence.
  2. Utilisation des données de performance pour identifier les problèmes potentiels : Le BIM permet de collecter et de stocker des données de performance sur les systèmes et les équipements du bâtiment. Les professionnels de maintenance peuvent utiliser ces données pour identifier les problèmes potentiels avant qu’ils ne surviennent, ce qui permet d’éviter les coûts de réparation inutiles et d’augmenter la durée de vie des bâtiments.
  3. Utilisation de la planification de maintenance : Le BIM permet de planifier la maintenance des bâtiments en utilisant les informations sur les systèmes et les équipements du bâtiment. Les professionnels de maintenance peuvent utiliser ces informations pour planifier les travaux de maintenance en fonction des besoins du bâtiment et des utilisateurs.
  4. Utilisation de la gestion des documents : Le BIM permet de centraliser les documents relatifs à un bâtiment, tels que les plans, les spécifications techniques, les données de performance, les coûts, etc. Les professionnels de maintenance peuvent utiliser ces documents pour planifier les travaux de maintenance et pour gérer les informations sur les systèmes et les équipements du bâtiment.
  5. Utilisation de la collaboration : Le BIM permet une collaboration entre les différents intervenants sur un projet de construction ou de maintenance, ce qui facilite la communication et l’échange d’informations. Cela permet d’améliorer la prise de décision et d’augmenter l’efficacité des processus.

Quelles sont les difficultés rencontrées dans l’utilisation du BIM dans la maintenance des bâtiments

Le BIM apporte beaucoup d’avantages aux entreprises de bâtiment qui l’utilisent mais plusieurs difficultés peuvent être rencontrées. La première est le coût et l’investissement. Le BIM nécessite un investissement important en termes de logiciels, de formation et de personnel qualifié. Les entreprises peuvent avoir des difficultés à justifier ces coûts, surtout si elles ne sont pas familiarisées avec les avantages potentiels du BIM. Deuxièmement, le changement de processus. Le BIM implique un changement de façon de travailler pour les entreprises qui ne sont pas habituées à travailler de manière numérique. Par exemple, l’équipe de maintenance peut rencontrer des difficultés à s’adapter à ces nouveaux outils et processus. Troisièmement, le problème de données. Le BIM repose sur la disponibilité de données précises sur les bâtiments. Si ces données ne sont pas disponibles ou si elles sont incomplètes, il peut être difficile de mettre en place des processus de maintenance efficaces. Quatrièmement, l’interopérabilité. Le BIM repose sur la collaboration entre les différents intervenants sur un projet de construction ou de maintenance. Si les différents logiciels utilisés ne sont pas interopérables, et si les intervenants n’utilisent pas le BIM. Il peut être difficile de partager les informations et de travailler de manière efficace. Et enfin, la complexité. Le BIM est un processus complexe qui nécessite une compréhension approfondie des outils et des processus. Les professionnels de maintenance peuvent avoir des difficultés à comprendre et à utiliser les fonctionnalités avancées du BIM, ce qui peut limiter l’utilisation de ces outils.

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Diagnostics immobiliers

Surface habitable : tout ce dont vous devez savoir

Parfois appelée Loi Boutin et souvent confondue avec la surface loi Carrez, la surface habitable désigne une notion légale définie par le Code de la Construction et de l’habitation.  À quoi sert-elle ? Comment la calculer ? Voici tout ce que vous devez savoir sur la surface habitable. 

Surface habitable : de quoi parle-t-on ?

D’après l’article R. 111-2 du Code de construction et de l’habitation, la surface habitable d’un logement correspond à la surface de plancher construite. Plus concrètement, c’est la surface aménageable et disponible pour l’habitation. Cela désigne entre autres la totalité des pièces qui composent le logement. Les surfaces occupées par les cloisons, les murs, les gaines, les embrasures de portes et fenêtres ainsi que les marches et les cages d’escaliers ne sont pas comprises dans celle-ci. Il en va de même pour la terrasse, le balcon, la cave, le garage, le parking et autres parties annexes. À l’inverse de la superficie loi Carrez, la surface habitable ne prend pas non plus en compte les sous-sols. 

Quel est l’intérêt de connaître la valeur de la surface habitable ?

La valeur exacte de la surface habitable est exigée dans certaines situations de transactions immobilières. Elle doit, par exemple, être mentionnée clairement et précisément dans les contrats de vente immobilière, de location de biens loués vides et à titre de résidence principale, mais aussi dans les annonces en ligne, en agence et sur support papier depuis 2017. Sa mention n’est pas obligatoire dans les contrats de vente, de location saisonnière et meublée. 

Comment calculer la valeur de la surface habitable ?

Pour calculer la valeur de la surface habitable de votre logement, vous devez simplement additionner la superficie de chacune des pièces dont la hauteur sous plafond est supérieure ou égale à 1,80 m. Notons qu’il peut s’agir d’une chambre, de la cuisine, du salon, des toilettes, des combles aménagés ou même d’un couloir. Dans vos calculs, vous devez aussi tenir compte des espaces comme un placard ou une buanderie non accessible, mais qui constitue tout de même une pièce domestique à usage quotidien s’il mesure 1,80 m de haut et plus. Il ne vous reste plus qu’à déduire de la somme obtenue les surfaces occupées par les éléments de constructions : escaliers, gaines, cloisons, etc. 

Toutefois, faites attention à ne pas faire d’erreur de métrage. Sachez que le locataire est en droit de demander une diminution du montant du loyer si la mesure indiquée dans le bail est de 5 % plus élevée que la réalité. Il a un délai de 12 mois après la signature du contrat pour contester cette surface. Pour éviter les erreurs et les soucis, le mieux est de faire appel à un expert en la matière. 

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Amiante

Comment se faire indemniser suite d’une maladie à l’exposition à l’amiante ?

L’amiante est une substance dangereuse pour la santé. Si elle est maintenant interdite d’utilisation, le fait d’y avoir été exposé avant 1997 peut entraîner des conséquences néfastes aujourd’hui. Sachez qu’il y a un procédé mis en place par l’Etat pour aider les personnes malades de l’amiante.

Depuis quand l’utilisation de l’amiante est-elle interdite ?

L’utilisation de l’amiante a été interdite en France depuis 1997. Cette interdiction concerne l’utilisation de tous les types d’amiante dans les produits industriels et de construction, ainsi que l’importation, la transformation et la commercialisation de cette substance.

Toutefois, l’amiante était largement utilisée avant 1997, notamment dans les bâtiments et les navires, et il est possible que des matériaux contenant de l’amiante soient encore présents dans de nombreux bâtiments et infrastructures. Si vous avez des raisons de suspecter la présence d’amiante dans un bâtiment ou un véhicule, il est important de faire effectuer des analyses par des professionnels qualifiés afin de déterminer la nature et l’étendue de cette présence et de mettre en place les mesures de protection nécessaires.

Quels sont les dispositifs pour se faire rembourser en cas de maladie dû à l’amiante ?

En France, il existe plusieurs dispositifs qui permettent de se faire indemniser suite à une maladie liée à l’exposition à l’amiante. Voici quelques informations qui pourraient vous être utiles :

  • Si vous êtes atteint d’une maladie professionnelle liée à l’amiante, vous pouvez demander une indemnisation auprès de votre employeur ou de votre caisse de sécurité sociale. Pour cela, vous devez fournir un certificat médical attestant de votre maladie et de son lien avec votre travail.
  • Si vous êtes atteint d’une maladie liée à l’amiante et que vous n’avez pas de lien de travail avec cette substance, vous pouvez demander une indemnisation auprès de l’Assurance Maladie. Pour cela, vous devez fournir un certificat médical attestant de votre maladie et de son lien avec l’amiante.
  • Si vous êtes atteint d’un cancer lié à l’amiante, vous pouvez également demander une indemnisation auprès de l’Assurance Maladie. Pour cela, vous devez fournir un certificat médical attestant de votre cancer et de son lien avec l’amiante.

Il est recommandé de se faire accompagner par un avocat spécialisé dans ce type de dossier, qui pourra vous conseiller et vous aider à préparer votre demande d’indemnisation.

A noter que les délais pour demander une indemnisation sont souvent très courts, il est donc important de se renseigner et de se faire aider le plus rapidement possible.

Comment détecter l’amiante ?

Il est difficile de détecter l’amiante à l’œil nu, car cette substance est souvent présente sous forme de fibres microscopiques qui ne sont pas visibles. Pour détecter de l’amiante, il est recommandé de faire appel à des professionnels qualifiés qui disposent des équipements et des connaissances nécessaires pour effectuer cette tâche en toute sécurité.

Il existe plusieurs méthodes pour détecter l’amiante, notamment :

  • L’analyse microscopique des échantillons prélevés sur le site : cette méthode consiste à prélever des échantillons de matériaux suspectés de contenir de l’amiante et à les analyser au microscope afin de vérifier la présence de fibres d’amiante.
  • L’utilisation de détecteurs de fibres d’amiante : il existe des appareils qui permettent de détecter la présence de fibres d’amiante dans l’air. Ces appareils sont souvent utilisés lors de travaux de démolition ou de rénovation afin de vérifier la présence d’amiante dans les matériaux.
  • L’analyse spectroscopique : cette méthode consiste à analyser la composition chimique des matériaux à l’aide de rayons X ou de lasers afin de déterminer la présence de fibres d’amiante.

Il est important de savoir que la détection de l’amiante nécessite l’utilisation de matériel spécifique et que seuls les professionnels qualifiés sont habilités à effectuer ces analyses. Si vous avez des raisons de suspecter la présence d’amiante dans un bâtiment ou un véhicule, il est conseillé de faire appel à un professionnel pour effectuer une inspection.

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Termites

Termites : comment les repérer et les exterminer ?

Les termites causent des dégâts irréversibles aux bois. Il vous sera impossible de la louer et de la vendre s’il y a une présence. Afin de dissiper les doutes, contactez une entreprise de diagnostic termites. Avant tout cela, voici quelques conseils.

Comment repérer les termites ?

Il est important de savoir comment repérer les termites afin de pouvoir agir rapidement et protéger votre maison contre ces insectes nuisibles. Voici quelques signes courants de la présence de termites :

  • Des galeries de termites dans le bois de votre maison ou de votre meuble en bois. Ces galeries peuvent être visibles à l’œil nu ou cachées sous la surface du bois.
  • Des éclats de bois ou des trous dans le bois. Si vous remarquez des éclats de bois ou des trous dans le bois de votre maison, cela peut être un signe de la présence de termites.
  • Des fissures dans les murs ou les plafonds. Si vous remarquez des fissures dans les murs ou les plafonds de votre maison, cela peut être un signe de la présence de termites.
  • Des ailes de termites sur les fenêtres ou les sols. Si vous remarquez des ailes de termites sur les fenêtres ou les sols de votre maison, cela peut être un signe de la présence de termites.
  • Des feuilles de papier d’aluminium ou de papier toilette autour des fissures ou des trous dans le bois. Si vous remarquez des feuilles de papier d’aluminium ou de papier toilette autour des fissures ou des trous dans le bois de votre maison, cela peut être un signe de la présence de termites.

Il est recommandé de faire appel à un diagnostiqueur termites pour identifier et évaluer la présence de termites dans votre maison. Ce professionnel sera en mesure de vous aider à déterminer si vous avez un problème de termites et de vous conseiller sur les meilleurs moyens de les exterminer.

Comment exterminer les termites ?

Il existe plusieurs moyens de se débarrasser des termites, mais il est recommandé de faire appel à un professionnel pour éviter tout problème. Voici quelques options pour exterminer les termites :

  1. Traitement chimique : il existe plusieurs produits chimiques qui peuvent être utilisés pour exterminer les termites. Ces produits doivent être manipulés avec précaution et appliqués par un professionnel qualifié.
  2. Barrières chimiques : il est possible de mettre en place des barrières chimiques autour de votre maison pour empêcher les termites de pénétrer dans votre maison. Ces barrières peuvent être installées dans le sol ou sous forme de membranes à poser sur le sol.
  3. Pièges à termites : il existe des pièges à termites qui peuvent être utilisés pour capturer et exterminer les termites. Ces pièges sont généralement placés autour de la maison et remplis de nourriture attrayante pour les termites.

Suivez les instructions du professionnel et respectez les précautions d’emploi des produits chimiques pour éviter tout problème de santé ou de sécurité.

Il est également recommandé de prendre des mesures préventives pour éviter les infestations de termites, telles que :

  • Garder les bois de chauffage et autres matériaux en bois éloignés de la maison
  • Éviter de stocker du bois contre la maison
  • Garder les gouttières et les toits en bon état de réparation afin d’éviter les fuites d’eau
  • Réparer toute fuite d’eau dès que possible
  • Garder les plants et les arbustes éloignés de la maison afin de ne pas offrir de couvert aux termites.
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Diagnostics immobiliers Loi Carrez

Achat immobilier : l’importance de la surface habitable et de la loi carrez

Acheter un immobilier est un investissement à long terme. C’est pourquoi beaucoup de lois protègent les acquéreurs. Pour que le prix soit en adéquation avec la superficie à acheter, les détails sur la surface habitable et sur la loi Carrez sont obligatoires à communiquer dans le contrat. Pourquoi ?

Définissons ces deux critères

La surface habitable

Par définition, la surface habitable est la surface du plancher déduite des surfaces des murs, des cloisons, des gaines, des escaliers, des cages, des fenêtres, des portes. Elle ne tient pas compte des surfaces occupées par le garage, la cave, le sous-sol, la véranda, etc. Une surface habitable concerne uniquement les parties occupables ayant une hauteur sous plafond supérieure ou égale à 1.80m. Ce qui veut dire qu’une pièce avec un sous-plafond moins de 1.80m n’est prise en compte dans le calcul.

La loi Carrez

La loi Carrez quant à elle est la surface du plancher comprenant toutes les pièces de l’habitation y compris les dépendances, les combles aménagés et non aménagés, la cave, le sous-sol, la véranda…tant que la hauteur sous plafond est d’au moins 1.80m.

Pourquoi la surface habitable et la loi Carrez sont importants dans un achat ?

Pendant une vente immobilière, divers critères sont obligatoires à mentionner dans la promesse de vente et dans le contrat final. La surface habitable et la loi Carrez en font partie. Pourquoi est-ce obligatoire et important ? Parce qu’elles attestent aux acheteurs quelle superficie ils vont acquérir. Il faut cependant savoir qu’on ne retrouve pas les deux sur un même type de vente. La surface habitable est à mentionner sur un contrat de vente de maisons individuelles et dans une location tandis que la loi Carrez est de rigueur dans un contrat de vente d’habitation en copropriété.

Si la superficie mentionnée est fausse, l’acquéreur peut demander une révision du prix de vente. C’est pourquoi il est conseillé pour le vendeur de faire appel à un diagnostiqueur immobilier et de certifier le résultat. Pour les acquéreurs, si la surface mentionnée dans le contrat n’a pas été visée par un professionnel, le mieux c’est de faire une contre-visite avant de signer quoi que ce soit.

Quelle est la différence entre surface habitable et loi carrez

Les deux ont plusieurs points communs :

  • Ce sont des surfaces calculées en enlevant les parties occupées par les murs, les fenêtres, etc.
  • Les surfaces concernent uniquement les pièces et parties dont le sous-plafond est supérieur ou égal à 1.80m
  • Les deux sont des détails obligatoirement à mettre lors d’un achat immobilier
  • Leur formule de calcul est le même

S’ils ont des points communs, il y a cependant de grandes différences entre les deux. Premièrement, il ne faut jamais confondre surface habitable et loi carrez car l’un est pour les habitations individuelles et l’autre pour les habitations en copropriété. Ensuite, les pièces et parties incluses dans le calcul ne sont pas les mêmes. La surface habitable ne prend pas en compte la véranda, les combles… contrairement à la loi Carrez.

Comment faire le calcul ?

Si vous voulez faire vous-même le calcul ou si vous souhaitez vérifier le résultat inscrit sur le contrat, voici comment faire. Vous devez tout d’abord lister toutes les pièces et parties de l’habitation qui ont 1.80m de sous plafond. Ensuite, calculer les surfaces : longueur X largeur. Et additionner le tout. L’étape suivante consiste à calculer la surface des murs, gaines, escaliers, embrasures et le soustraire à la totale obtenue auparavant. Pour faire simple, utilisez un télémètre avec pointeur. Cela vous évite de faire la soustraction avec les surfaces des murs et compagnie.

Si par contre vous n’êtes pas assez calés en mathématiques, engagez un diagnostiqueur immobilier. Ce professionnel connait les détails sur les pièces et parties à calculer et possède les matériels adéquats pour les mesures. De plus, c’est une personne certifiée et dont les documents sont recevables et véraces. Assurez-vous de choisir un diagnostiqueur qui connait bien son métier et dont les tarifs sont abordables.

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BIM Modélisation 3D

Dessinateur BIM : tout savoir sur ce métier

Il fut un temps où les dessins industriels et les dessins de bâtiments se faisaient sur des papiers millimétrés et des papiers calques pour dessin technique. Depuis que l’invention des ordinateurs, le secteur a évolué. La dernière avancée technologique est le BIM. Et la personne derrière cette expertise est le dessinateur BIM. Faisons le tour complet sur ce métier qui n’a que quelques années d’ancienneté.

Le BIM

BIM ou Building Information Modeling est une définition pour plusieurs actes :

  • C’est un processus de création, de production, de suivi, d’analyse de toutes les étapes de la construction et de l’exploitation des données relatives à une construction.
  • C’est aussi un modèle d’ouvrage qui prend en charge toutes les informations techniques d’un bâti

Le BIM est utilisé dans tous les types de construction : bâtiment, ponts, routes, tunnels, usines, etc. Les experts sont appelés modeleurs, dessinateurs ou projeteurs. Ils travaillent avec des logiciels spécialisés comme Archicad, Revit, Dynamo BIM, BIM 360, ainsi de suite.

Qu’est-ce qu’un dessinateur BIM ?

Un dessinateur BIM est un l’expert qui réalise la modélisation en 2D ou 3D d’un projet. Il utilise un ou plusieurs logiciels selon le cas. La modélisation est créée soit à partir d’un plan d’architecture soit à partir de nuages de points. Un plan d’architecture ici désigne le plan 2D d’un bâti. C’est le cas classique de ce genre de projet. Les nuages de points résultent d’un scanner 3D d’un existant. Ces points représentent le bâti et c’est à partir de ce nuage que le dessinateur va recréer en 3D la construction existante.

Si c’est pour un chantier en cours, il sera en étroite collaboration avec toute l’équipe des différents corps de métier. Si c’est pour un bâtiment existant, il peut travailler seul, mais les données seront partagées avec d’autres experts.

Le projeteur BIM travaille soit dans un bureau d’études, un cabinet d’architecture, une entreprise de bâtiment, un constructeur de maison individuelle, etc. Il peut aussi être un freelance ou un auto entrepreneur.

Quelles sont les missions d’un dessinateur projeteur BIM ?

Ce professionnel tient un rôle important au sein de son organisation et de son équipe :

  • Modélise en 2D et 3D les plans d’architecture et les nuages de points
  • Intègre toutes les données utiles et nécessaires à cette modélisation y compris celles des autres corps de métier : plans de coupe, nomenclatures, matériaux, réseaux électriques, réseaux de l’approvisionnement en eau, etc.
  • Établit les plans de pose et d’exécution ainsi que le plan de fabrication.
  • Établit les documents pour les demandes auprès des administrations : permis de construire, respect des différentes normes de construction.
  • Discute avec le client final sur les propositions 3D faites si c’est conforme aux cahiers de charges.
  • Échange avec l’équipe des autres spécialités pour que les étapes soient conformes aux plans.

Comment devenir dessinateur BIM ?

Plusieurs voies sont possibles selon le cas de l’intéressé pour devenir dessinateur BIM :

  • Suivre une formation niveau bac+2 pour devenir BIM modeleur
  • Suivre une formation niveau bac+3 pour obtenir un Bachelor BIM, une licence professionnelle
  • Faire des études niveau bac+5 pour un diplôme de Master en génie civil, ingénieur en BTP, DEA en architecture et BIM
  • Suivre des études niveau bac+6 pour un Master Spécialisé BIM, Master Spécialisé en éco-matériaux et conception BIM
  • Suivre des formations adaptées pour les reconversions professionnelles
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Amiante Diagnostics immobiliers

Comment se passe un diagnostic amiante avant travaux ?

L’inhalation à l’amiante est la cause de nombreuses maladies graves dont le cancer des poumons, du larynx, etc. En raison de sa toxicité, l’utilisation de cette minérale à texture fibreuse a été interdite dans tous les domaines en France depuis 1997. Tous les biens immobiliers à rénover ou à transformer et dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet de cette année-là doivent faire l’objet d’un diagnostic amiante avant travaux. 

L’importance du DAAT

Comme tous les diagnostics amiante, le DAAT consiste à détecter le taux de minéraux toxiques dans le bien. Il est à réaliser avant les travaux de rénovation ou de transformation. Cela s’explique par le fait que le risque d’inhalation s’amplifie lors de la réalisation des travaux qui libère l’amiante et ainsi entraîner des maladies chez les intervenants et les occupants. 

Le déroulement du diagnostic amiante avant travaux

Seuls les opérateurs de repérage certifiés et formés à la prévention des risques ont le droit de réaliser le DAAT. Plusieurs étapes sont à respecter à la lettre lors de l’opération.

  • La phase préparatoire

En se basant sur la documentation relative au bâtiment (plan, repérages amiante déjà effectué, modalité d’accès, etc.), l’opérateur va analyser le périmètre des travaux prévus par le donneur d’ordre. Les matériaux et produits faisant l’objet des futurs travaux seront passés au crible.

  • La phase de recherche

La phase d’investigation consiste à identifier tous les éléments susceptibles d’être amiantés et ce, qu’ils soient directement ou indirectement touchés par les travaux envisagés. Pour détecter l’amiante, l’opérateur va procéder par prélèvement. Les échantillons récoltés seront envoyés et analysés par un laboratoire agréé COFRAC. C’est à partir des données obtenues que l’opérateur va déterminer l’étendu de l’amiante, sa profondeur et la surface contaminée. 

  • L’établissement du rapport

Le professionnel va, par la suite, vérifier la cohérence des résultats d’analyse avec ses constatations et rédiger un rapport. La localisation des éléments amiantés et la quantité des MPCA repérés devront être indiqués dans ce dernier. En cas d’incohérence, une nouvelle investigation sur site devra être faite. 

Le retrait de l’amiante

Si la présence d’amiante est confirmée, le maître d’ouvrage devra engager une procédure de retrait avant la réalisation des travaux de rénovation ou de transformation du bâti. Pour cela, il va solliciter les services d’un désamianteur professionnel et expérimenté. La procédure s’effectue comme suit : dépoussiérage, confinement, enlèvement, recouvrement de l’amiante et élimination des déchets. La rigueur et la minutie sont de mises tout au long du processus de désamiantage en particulier lors du traitement des déchets, car ils sont particulièrement toxiques.

Il est à noter que la non-réalisation du DAAT est passible de lourdes sanctions. En plus de la suspension immédiate des travaux, vous risquez une amende pouvant aller jusqu’à 9 000 euros. La responsabilité pénale du propriétaire, du donneur d’ordre et du maître d’ouvrage est aussi mise en cause.

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Modélisation 3D Photogrammétrie

Modélisation 3D et Photogrammétrie par drone : qu’est-ce que c’est ?

La photogrammétrie est une technique visant à étudier et à définir de manière précise les dimensions, les formes et la position d’un objet dans l’espace.  Pour ce faire, il est indispensable d’utiliser les mesures obtenues de cet objet à partir de photographies prises de celui-ci.

L’utilisation des drones a permis une grande avancée de la photogrammétrie aérienne. Il est désormais possible d’obtenir des résolutions beaucoup plus élevées et d’augmenter considérablement la vitesse de travail. Une fois les photos prises, un nuage de points géoréférencés est créé. Ce dernier est ensuite exporté dans des formats standard pour être traité afin de réaliser facilement un modèle 3D. A travers ces quelques lignes, nous analyserons en premier lieu le rapport entre la modélisation 3D et la photogrammétrie par drone pour ensuite déterminer leur principaux domaines d’application.

La photogrammétrie par drone au service de la modélisation 3D

La photogrammétrie par drone permet de reconstruire un modèle 3D très précis d’une grande surface, d’un objet ou d’un bâtiment. Dans le cadre de la modélisation 3D, la documentation ou la collecte de données est une étape essentielle qui consiste à photographier l’environnement ou l’élément architectural que l’on souhaite reproduire. Pour une documentation efficace et précise, il est idéal de recourir à la photogrammétrie par drone. Cette dernière fournit des résultats exacts et de qualité pour une modélisation 3D adaptée à toutes les attentes.

Quels sont les avantages de la photogrammétrie par drone dans la modélisation 3D ?

La photogrammétrie par drone est une combinaison du détail et de la précision du travail sur le terrain avec la portée des engins aériens. Ces appareils peuvent couvrir des zones allant jusqu’à des milliers d’hectares et des centaines de kilomètres linéaires. Par ailleurs, l’effet de la photogrammétrie par drone est similaire à celui d’un scanner laser, mais avec une plus grande efficacité et des coûts réduits. Elle présente les données de couleur dans les points, ce qui permet d’obtenir la texture et le maillage des surfaces capturées. Ainsi, les nuages de points des drones assurent une densité d’échantillonnage idéale pour la modélisation 3D.

Quels sont les domaines d’application de la modélisation 3D ?

L’un des nombreux domaines qui peuvent bénéficier de la modélisation 3D par drone est la construction et l’entretien des structures. La modélisation tridimensionnelle offre en effet aux maîtres d’ouvrage la possibilité d’obtenir une vue d’ensemble d’un bâtiment ou d’un monument avant de commencer les travaux. Mise à disposition des professionnels, la maquette fournit des données exploitables telles que les dimensions, les plans d’étage et de toiture précisant l’épaisseur des murs, les surfaces, les plans de façade et la position des fenêtres. En ce qui concerne la préservation du patrimoine, le modèle 3D constitue une aide importante dans la mise en œuvre des projets de rénovation. En outre, la modélisation fournit des données précieuses lors de l’analyse des structures, notamment les déversements, les déformations, les affaissements… Pour l’exploitation d’une zone, la réalisation des coupes en 3D et l’obtention des informations invisibles à l’œil nu sont assurées par la modélisation.

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Diagnostics immobiliers Plomb

Diagnostics plomb : où trouver un diagnostiqueur certifié à La Réunion

Comme vous le savez, le diagnostic plomb ou constat de risque d’exposition au plomb (CREP) est une opération délicate et complexe qui doit impérativement être faite par des professionnels certifiés. Sa réalisation est obligatoire avant la vente ou la mise en location de logements datant de 1949 ou avant. Il doit être intégré au DDT qui sera remis au locataire ou à l’acquéreur.

Se rendre sur l’annuaire des diagnostiqueurs immobiliers certifiés

Plusieurs moyens existent pour trouver un diagnostiqueur de plomb professionnel et certifié à La Réunion. La plus simple est de se rendre sur l’annuaire des diagnostiqueurs immobiliers certifiés sur le site du Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales. Vous n’avez qu’à compléter le formulaire pour trouver le professionnel qu’il vous faut. Il vous est même possible de consulter la liste des diagnostiqueurs certifiés et de choisir l’organisme certificateur sur la plateforme. Et si le doute persiste, notez que l’annuaire des diagnostiqueurs immobiliers certifiés vous donne la possibilité de vérifier la validité du ou des certificats du professionnel.

Parcourir la toile et consulter le site des entreprises spécialisées

Il est utile de savoir que de nombreuses entreprises spécialisées dans le diagnostic immobilier à La Réunion ont leur propre site internet. Il vous suffit de parcourir la toile en prenant soin de taper le mot clé sur les moteurs de recherche pour les trouver. En plus des contacts et de l’adresse de l’entreprise, vous pouvez voir sur sa plateforme ses années d’expérience, ses valeurs, le savoir-faire de son équipe, les certificats de ses diagnostiqueurs et parfois aussi les avis déposés par les clients pour lesquels ils ont déjà travaillé.

Consulter des annuaires téléphoniques

Vous pouvez aussi consulter les différents annuaires téléphoniques existants sur la toile pour trouver un diagnostiqueur de plomb certifié. Sur Pagesjaunes, par exemple, la recherche de professionnels est simple et rapide. En fait, il vous suffit d’indiquer ce dont vous avez besoin et votre adresse, quartier, ville ou département sur la barre de recherche. Vous n’aurez qu’à choisir parmi les suggestions proposées. Sur chaque fiche d’entreprise, vous trouverez le nom de l’enseigne, ses activités, ses partenaires, son adresse et son numéro de téléphone. Il est possible d’affiner la recherche en indiquant la pertinence des sociétés suivant les avis qu’ils ont eu ou leurs notes par exemple. 

Très utilisé dans la construction de bâtiments dans les années 40, l’élément chimique de numéro atomique 82 ou « plomb » est la première cause de saturnisme chez l’homme. Faire appel à un diagnostiqueur certifié pour la réalisation du CREP est indispensable pour détecter sa présence, mesurer son taux de concentration et évaluer les risques. Le prix d’un diagnostic de plomb à La Réunion dépend en grande partie du professionnel choisi. Mais généralement, cela est entre 100 à 250 euros. Pour information, la non-réalisation du constat de risque d’exposition au plomb est passible d’une sanction de 300 000 euros et d’un emprisonnement de 2 ans. Et si le professionnel qui le réalise n’est pas certifié, vous pourrez être sanctionné d’une amende de 1500 euros et de 3 000 euros en cas de récidive.

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BIM Scan 3D

Les 6 étapes clés pour réussir le scan 3D d’un bâtiment

De nos jours, le secteur du bâtiment est révolutionné par l’utilisation de nouveaux outils à la pointe de la technologie. Cette mutation s’est produite sous l’apparition du scan 3D, une technologie devenue indispensable aussi bien pour les architectes que les professionnels du bâtiment. L’avancée informatique incarnée par le Building Information Modelling (BIM) illustre parfaitement cette évolution. Le scan 3D consiste ainsi à concevoir la maquette virtuelle d’un bâtiment, par laquelle sont intégrées toutes les informations relatives à la construction. Quelles sont les étapes essentielles à suivre pour le réussir ?

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Diagnostics immobiliers Plomb

Diagnostic plomb positif que faire ? Comment réagir ?

Votre logement est déclaré positif à la présence de plomb suite au diagnostic immobilier ? Pas de panique ! Voici nos conseils pour supprimer le plomb dans la maison.

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Actualités Diagnostics immobiliers

Les prix des diagnostics immobiliers

Les diagnostics immobiliers sont des opérations indispensables pour informer l’acquéreur de l’état de son futur bien et des éventuels risques qu’il encourt. À la Réunion, 8 types de diagnostics immobiliers sont obligatoires pour les vendeurs : diagnostic termites, diagnostic amiante, diagnostic électricité, diagnostic gaz naturel, diagnostic naturels et technologiques, diagnostic assainissement non collectif et mesurage Carrez. La durée de validité peut aller de 6 mois à « illimité » selon la nature du diagnostic.

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Actualités BIM Modélisation 3D

Les meilleurs scanners 3D en 2022 pour chaque application

L’utilisation des scanners 3D se fait depuis plusieurs années déjà. Ces appareils sont spécialement destinés à récupérer la forme des objets pour les numériser en trois dimensions. Il existe plusieurs types de scanners 3D et pour ne pas se tromper dans la sélection, certains critères doivent être pris en considération. Découvrez un comparatif des marques les plus prisées et les plus performantes du marché en ce moment.

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Actualités Photogrammétrie

Combien cela coûte-t-il d’obtenir des services de drone de bonne qualité ?

Que vous soyez dans le domaine du bâtiment, des travaux publics, de l’agriculture ou exploitant de carrières, faire appel aux professionnels de la cartographie aérienne par drone s’avère le moyen le plus fiable et le plus rapide. Toutefois, ce ne sont pas tous les cartographes aériens qui vont vous offrir un excellent service et surtout à moindre prix. La qualité de la prestation dépendra de l’expérience du spécialiste et bien évidemment des appareils utilisés. Avec un expert comme EXID Diagnostic, vous bénéficiez d’un service sur mesure adapté à toutes vos attentes en plus d’un tarif attractif. Voyons alors comment se fait la pratique d’un service de drone et sa tarification.

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BIM

Le BIM chez EXID, La Réunion : un savoir-faire de pointe

Les professionnels du BTP de La Réunion ne peuvent plus se passer du Building Information Modeling dit BIM pour la concrétisation de tous projets de construction, de rénovation et d’entretien de bâtiments. L’adoption de cette technologie est étroitement liée au Plan de Transition Numérique dans le Bâtiment datant de 2014. La BIM permet de réaliser des analyses et des contrôles concrets et fiables sur le projet à réaliser, mais aussi de visualiser en amont le résultat final pour pouvoir identifier les axes d’amélioration nécessaires. 

Cependant, la conception et la réalisation des maquettes tridimensionnelles requièrent un savoir-faire pointu, la maîtrise de nombreuses techniques et d’équipements high-tech professionnels. Confier cette tâche à une entreprise dédiée et experte comme EXID est la garantie de profiter d’une maquette BIM fiable.

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Actualités Amiante Electricité Loi Carrez Plomb Termites

Diagnostic immobilier : tout savoir sur les dernières évolutions

En France, l’obligation de procéder à un diagnostic immobilier avant tout acte de vente ou de location a été instaurée en vue d’assurer la sécurité et la santé des occupants. Depuis sa mise en place, cette réglementation a notamment permis de limiter les risques liés aux constructions et de valoriser le parc immobilier. Actuellement, de nombreuses réformes ont été appliquées afin de poursuivre cet effort. Quels sont alors les principes du diagnostic immobilier ? Que faut-il connaître sur ses dernières évolutions ? Focus sur le sujet.

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Photogrammétrie

Drones et prises de vues aériennes : tour d’horizon des différentes utilisations possibles en 2022

L’avènement des drones signe une nouvelle ère pour la photographie aérienne. Le drone explore et s’immisce dans les endroits les plus inaccessibles pour l’Homme pour capturer des clichés haute définition et à couper le souffle. En 2022, cet aéronef télécommandé est particulièrement plébiscité par les professionnels de tous secteurs d’activité.

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Photogrammétrie

LiDAR ou photogrammétrie ? Tout ce que vous avez besoin de savoir

Pour les professionnels qui exercent dans les secteurs de la cartographie et de l’arpentage, il est indispensable d’utiliser des outils performants et innovants pour mener à bien tous les travaux. Heureusement, avec la grande avancée technologique actuelle, ce ne sont pas les outils dernier cri qui manquent. Parmi eux, on peut citer le LiDAR et la photogrammétrie. Que faut-il savoir sur ces deux technologies? 

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BIM

Tout l’univers du Diagnostic Immobilier et du BIM à La Réunion

En 2022, le BIM est indissociable de l’univers du Diagnostic immobilier à La Réunion. Acronyme du terme Building Information Modeling, cet outil consiste à modéliser les informations relatives à une construction au format numérique. Son but est de centraliser ces données pour garantir la gestion du bâti tout au long de sa vie : de son édification à sa destruction en passant par les diverses transformations subies.

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Actualités BIM

La numérisation 3D, indispensable dans le secteur du BTP

En 2022, le secteur du BTP ressent un réel besoin d’innovation. La maquette numérique ne suffit plus pour l’étude de faisabilité et la présentation d’un projet. Pour gagner en efficacité et en crédibilité, bon nombre de professionnels ont recours à la numérisation 3D. Pourquoi ? De quoi s’agit-il ? Les points importants sur cette technologie tridimensionnelle à travers ces lignes.

Numérisation 3D, de quoi s’agit-il ?

Connu sous le nom de reality capture dans les pays anglophones, la numérisation 3D résulte de la combinaison de la science et de la technologie. Son but est de virtualiser des espaces réels en données numériques tridimensionnelles à l’aide de la technologie LiDar et la photogrammétrie. Apparue pour la première fois dans les années 50, cette discipline a connu un énorme gain de popularité à cause de la digitalisation des métiers et de l’application de la « loi Moore ». Aujourd’hui, la numérisation 3D se définit comme une technologie indispensable aux entreprises. 

Numérisation 3D dans le domaine de la construction, pourquoi ?

Dans un monde de requins comme le secteur du BTP, les professionnels doivent constamment innover leurs services pour se démarquer, fidéliser leurs clients, acquérir de nouveaux et optimiser leur chiffre d’affaires. Pour eux, la maîtrise de la numérisation 3D représente un atout concurrentiel de taille. Cette technologie est indispensable pour numériser les sites existants. Concrètement, elle permet de garantir la fiabilité de la conception et des travaux à réaliser sur des projets de rénovation grâce au scan des ouvrages dans leur état réel. La prise de relevés et de mesures à distance de millions de points se fait en toute simplicité et en un temps record. La technologie 3D est également un outil puissant et essentiel au suivi, à la quantification et à la documentation d’ouvrages construits. 

Ici, l’utilisation d’équipements high-tech, professionnels et adaptés est primordiale pour garantir la précision et l’exactitude des données collectées et optimiser leur vitesse de traitement. Parmi les outils indispensables, il y a notamment le scanner laser 3D basé sur la technologie Light Detection and Ranging, les appareils photos numériques et les drones.

L’avenir de la numérisation 3D

Avec les innombrables avancées technologiques, l’informatique s’est imposée comme un élément indispensable au quotidien des professionnels et des particuliers. Que ce soit pour la documentation, la sauvegarde d’informations, les échanges, les achats ou autre, personne ne peut s’en passer. La popularité de la numérisation 3D vient tout naturellement avec l’essor de l’informatique. C’est une discipline qui ne cesse d’évoluer. Ses limites donnent naissance à de nouvelles idées qui deviennent de nouvelles tendances. On peut d’ores et déjà envisager certaines possibilités comme l’hébergement de données 3D, l’IA et la classification des données 3D ainsi que la robotisation d’outils de numérisation. 

Le besoin de visualiser un bâtiment tel que construit revient sans cesse dans le secteur du BTP. La numérisation 3D se révèle être la meilleure solution à cette problématique. Outil puissant, cette technologie permet d’étudier la faisabilité du projet avec minutie et de manière plus approfondie. Elle est aussi essentielle pour mieux comprendre les besoins des clients et leur proposer les meilleures options.

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Amiante Electricité Loi Carrez Plomb Termites

Bien choisir son diagnostiqueur immobilier

À la mise en vente ou à la location d’un bien immobilier, le propriétaire ou bailleur doit être en mesure de fournir un dossier de diagnostic technique ou DDT au futur locataire ou acheteur avant même la signature du contrat. Bien sûr, la réalisation de l’ensemble de ces diagnostics nécessite l’intervention d’un professionnel, mais comment le choisir ? 

Diagnostiqueur et certification

Pour que le diagnostic immobilier soit valable, il est impératif de les faire réaliser par un professionnel certifié. En effet, toute personne souhaitant exercer le métier de diagnostiqueur doit suivre les formations requises afin d’obtenir une certification et conduire les travaux suivants : diagnostic électrique, gaz, amiante, termites, plomb et performance énergétique. 

Il est à noter que le certificat doit être délivré par un organisme agréé par le Comité Français d’Accréditation (COFRAC). Attestant les compétences du professionnel, il est valable sur une période de 5 ans. Passé ce délai, le diagnostiqueur doit passer un examen de recertification pour mettre à jour et valider ses connaissances.

La liste des diagnostiqueurs certifiés est disponible dans l’annuaire des diagnostiqueurs immobiliers élaboré par le ministère du Logement.

Responsabilité civile professionnelle du diagnostiqueur

De grandes responsabilités pèsent sur les diagnostiqueurs, car la moindre erreur peut être lourde de conséquences. Par ailleurs, en cas de litige ou d’irrégularités constatées au moment de la transaction, c’est la responsabilité civile professionnelle du diagnostiqueur qui est engagée. 

Bien que tous les professionnels du bâtiment doivent avoir souscrit à une assurance responsabilité civile professionnelle, les termes de la garantie peuvent différer d’une entreprise à une autre. Il appartient alors au propriétaire ou au bailleur de se renseigner au préalable sur les responsabilités de la société avant de signer le contrat d’intervention.

Indépendance du diagnostiqueur

Le décret n°2010-1200 du 11 octobre 2010, interdit aux diagnostiqueurs de commissionner des “apporteurs d’affaires” liés de près ou de loin à la vente ou à la location du bien immobilier à diagnostiquer. Ceci étant fait dans le but d’assurer l’impartialité du professionnel et d’éviter tout risque de conflit d’intérêts.

Le notaire et l’agent immobilier sont bien évidemment autorisés à proposer une liste de professionnels à leur client, mais ne doivent en aucun cas influencer leur jugement. Le choix final appartient toujours au propriétaire ou au bailleur.

Temps d’intervention et tarif de prestation

Dans le choix du meilleur diagnostiqueur immobilier, le tarif et le temps d’intervention sont des critères essentiels à ne pas négliger. 

En ce qui concerne le délai des travaux, il dépend de plusieurs critères : 

  • Le type et le nombre de diagnostics à réaliser
  • L’ancienneté du bien
  • La superficie du logement à diagnostiquer
  • L’expérience du diagnostiqueur

Bien qu’il soit assez difficile d’estimer la durée minimale d’un diagnostic, il faut toujours se méfier d’une prestation trop courte.

Enfin, concernant le prix de la prestation, il existe autant de tarifs que de diagnostiqueurs professionnels. En effet, chacun est libre d’établir sa propre grille tarifaire selon le service proposé, la qualité des matériels utilisés, l’assurance choisie, etc. En règle générale, le tarif inclut également le coût de déplacement ainsi que la rédaction du rapport.

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BIM

Où trouver un professionnel de la modélisation BIM à La Réunion

Que cela soit pour faire un diagnostic rapide sur l’état d’un bâtiment ou pour faire une estimation globale concernant la disposition d’un édifice, il est recommandé d’en parler un professionnel. Ce dernier est celui qui saura définir si la surface ou le lieu concerné est viable. Pour des résultats plus précis et pertinents, il est important de réaliser une modélisation BIM. Ce type de maquette doit être faite avec des techniques de pointe, comme celles proposées par EXID Diagnostic. Voyons alors comment la pratique de la modélisation BIM se fait.

 

Qu’est-ce que la modélisation BIM

Avant de se lancer dans la modélisation BIM en elle-même, il est nécessaire d’obtenir une base solide qui permet de créer une visualisation claire du terrain. Comment ça marche ? Les techniques et logiciels incluent la photogrammétrie. Elle permet de faire des prises de vues de zones aériennes, pour détecter la profondeur, la taille ou même le volume d’une surface donnée. L’ensemble des informations récoltées lorsque ces photos sont prises apportent des données fondamentales à la création de la maquette.

En combinant ainsi les informations 3D et autres données, il est possible de modéliser un bâtiment. L’assemblage de ces derniers demande l’utilisation de certaines applications, dont celles qui permettent de faire des conceptions architecturales, celles de calculs et de simulations, enfin celles qui permettent de voir la maquette ou celles qui s’occupent de la visualisation. Parmi ces logiciels, on peut citer Allplan et ArchiCAD ou encore le Tekla BIMsight et le Solibri Model Viewer. En effet, pour traiter les données reçues il est impératif qu’ils adoptent un format adapté. Après cette éventuelle conversion, la modélisation BIM a lieu. 

 

EXID Diagnostic, la compagnie de modélisation BIM à La Réunion

Pour les personnes situées à La Réunion, la vente ou la location de locaux est très tendance, car beaucoup de personnes sont en quête de nouveaux appartements ou villas.  Toutefois, il est important de vérifier l’état des lieux avant de se lancer vers une propriété. Conséquemment, consulter les services d’un professionnel en termes de diagnostics pour l’état des bâtiments est nécessaire. La compagnie la plus recommandée pour ce genre de prestations est l’EXID Diagnostic. En effet, parmi les consultations offertes par la société, il y a les modélisations 3D ou BIM. Les nombreux diagnostics pour l’avant-vente ou location et les diagnostics concernant l’état des matériaux font partie des prestations proposées par l’entreprise. Une autre raison pour laquelle EXID Diagnostic est l’une des meilleures compagnies est le fait qu’il utilise les techniques et matériaux de derniers cris pour réaliser les maquettes et les diagnostics. Dans ces pratiques, il y a la photogrammétrie faite par les drones. Ces derniers sont choisis avec soin pour donner des prises de vue de qualité. 

 

Tout cela pour dire que la compagnie la plus respectée à La Réunion est l’EXID Diagnostic, car ces techniques, matériaux et services clients sont de qualité. Par ailleurs, après chaque prestation, la société délivre un certificat qui permet de prouver l’authenticité du diagnostic.

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Photogrammétrie

EXID La Réunion : le drone au service de la photogrammétrie

L’innovation prend davantage de place dans les différents secteurs d’activité y compris les secteurs techniques et complexes comme la photogrammétrie. Des techniques toujours plus innovantes voient le jour et l’utilisation de drone en fait partie. Cette dernière fait partie des méthodes les plus récentes et se présente comme une solution pratique. Zoom sur le sujet.

Qu’est-ce qu’on entend par photogrammétrie ?

La photogrammétrie intervient dans plusieurs secteurs d’activité. C’est une technique qui consiste à déterminer l’emplacement ou la position, le volume, la taille et les différentes particularités d’un sujet dans l’espace à l’aide de prises de vues aériennes. Il faut noter que la photogrammétrie est très utilisée dans les modélisations 3D et les relevés topographiques.

Par ailleurs, les prises de vues aériennes peuvent se faire de plusieurs manières, mais le moyen le plus efficace et le plus rapide à ce jour reste le drone. En effet, ce dispositif est idéal pour obtenir des résultats plus précis et dans les meilleurs délais.

Quels sont les domaines d’application de la photogrammétrie par drone ?

La photogrammétrie touche plusieurs catégories de professionnels. On peut citer le :

–          BTP : évaluation de terrain, calcul de cubatures, relevé, etc.

–          Patrimoine : modélisation des monuments et des anciens bâtiments en tout genre, rénovation, etc.

–          Archéologie : modélisation 3D des sites archéologiques

–          Géologie : modélisation et représentation des particularités naturelles de terrains et des reliefs

On peut donc constater que les domaines d’applications de la photogrammétrie par drone sont multiples :

–          Réalisation de l’état de lieux d’un site

–          Etude d’infrastructures

–          Etude de risques naturels

–          Nuage de points

–          Modèles numériques

–          Courbe de niveau

EXID : un expert de confiance au service de votre projet

Vous avez un projet de photogrammétrie en vue ? EXID se tient à votre disposition. Notre zone d’intervention couvre l’île de la Réunion et nous proposons nos services à tous les secteurs d’activité. Nos domaines de compétences concernent notamment les diagnostics immobiliers ainsi que les expertises techniques.

Vous pouvez faire appel à nos services pour réaliser :

–          Les diagnostics immobiliers obligatoires

–          La modélisation BIM dans toute la région réunionnaise (numérisation et modélisation 3D)

   En outre, pour mener à bien toutes nos interventions, nous avons recours à une méthodologie et un équipement spécifique : la photogrammétrie par drone. Cette technique s’adapte à tous les besoins de prises de vue aériennes et fait gagner un temps considérable des projets, et ce, quelle que soit leur envergure.

Nous utilisons un drone performant qui fournit des résultats au centimètre. Ainsi, vous avez l’assurance de dimensions précises au modèle 3D. Par la suite, nous procédons au regroupement des images et effectuons la modélisation à travers les nuages de points. Vient ensuite l’élaboration du maillage 3D ainsi que la texture. Grâce à cette méthode de travail, nous garantissons un rendu de qualité. Faites-nous part de vos projets !

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Photogrammétrie

Quels types de drones sont adaptés à la photogrammétrie ?

Technique utilisée dans la mesure d’une scène, la photogrammétrie connaît une popularité grandissante ces dernières années. En plus de la qualité de résultat, l’émergence des logiciels de calculs ainsi que des appareils volants y est pour quelque chose. Parmi les drones sur le marché, lequel choisir pour cette discipline ?

 

Quels drones pour la photogrammétrie ?

Il faut savoir qu’il existe 2 principaux types de drones à usage professionnel, pour les missions de captations photogrammétriques. Par ailleurs, on peut les catégoriser en 4 sous-groupes, selon les activités et les résultats recherchés :

  • Les drones Multirotors pour la capture des surfaces inférieures à 100 ha ou complexes. Il s’agit des modèles tels que DJI Inspire, Phantom, MAvic ou DJI Matrice ;
  • Les drones Multirotors lourds pour un résultat optimal de haute définition. Les appareils de type M600 PRo ou Freefly Alta peuvent être équipés de Lidars et sont munis de capteurs de 50 à 100 millions de pixels ;
  • Les drones en forme d’aile fixe pour couvrir les grandes surfaces, hors zone peuplée. Les modèles de type ebee peuvent couvrir rapidement une grande surface grâce aux vols programmés performants ;
  • L’avion, l’ULM ou l’hélicoptère pour des projets spécifiques. Ces méthodes restent les plus traditionnelles pour couvrir les grandes surfaces.

 

Les avantages de la photogrammétrie par drone

4 avantages viennent justifier l’importance de l’utilisation des drones dans la photogrammétrie.

La précision

La précision du procédé figure parmi les principaux avantages du drone dans la photogrammétrie. En effet, celle-ci s’avère particulièrement nette et exceptionnelle. Ce procédé assure des images de haute résolution, qu’importe la surface à scanner. Via l’intervention d’un drone, les professionnels peuvent dresser rapidement et facilement un registre complet des données d’un site. D’ailleurs, la photogrammétrie 3D permet de fournir des images de haute précision, à plus de centimètres de précision, haut en couleurs.

 

Le prix et le transport

En termes de prix, la photogrammétrie par drone est très abordable et accessible. D’ailleurs, un drone d’entrée de gamme peut déjà fournir des résultats convenables dans cette discipline. Ainsi, nul besoin de solliciter les services d’un pilote, d’un avion ou d’avoir recours à des équipements très chers comme des caméras. 

Outre ce prix, un drone est facile à déplacer. Grâce à sa légèreté, il peut se transporter dans un simple véhicule ou un camion.

 

La praticité

Avant l’arrivée des drones dans la photogrammétrie, on utilisait les procédés terrestres ainsi que la technologie Lidar pour le scan et la numérisation d’une surface. Bien que la photogrammétrie terrestre soit intéressante, cette méthode rencontre des lacunes dans certaines zones. 

Par ailleurs, le recours aux drones est nettement plus intéressant que la technologie Lidar. En effet, cette dernière n’est efficace que pour une tâche précise, en plus de fournir une qualité d’images inférieure.

 

La facilité d’utilisation

La photogrammétrie est désormais démocratisée grâce au drone. La discipline est en effet accessible au grand public et aux novices. En utilisant des drones, cette méthode ne demande plus beaucoup d’efforts ni de connaissances techniques très avancées. 

 

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Actualités Amiante Electricité Loi Carrez Plomb Termites

Diagnostics immobiliers : nos conseils !

Dans le cadre d’une vente ou d’une location, le propriétaire immobilier est tenu de réaliser plusieurs diagnostics techniques. Ces rapports doivent figurer dans l’acte de vente ou le contrat de bail. Ils servent de documents d’informations aux futurs acquéreurs ou locataires sur l’état de l’habitation. Voici quelques conseils pour ne pas se faire piéger.

 

Bien choisir le diagnostiqueur

Le diagnostiqueur doit être un professionnel certifié. La première règle est de vérifier les diagnostics obligatoires prévus pour l’habitation. Il faut ensuite s’assurer que le prix proposé par le professionnel corresponde aux besoins du logement. Au début de la collaboration, mieux vaut demander une confirmation écrite du prix auprès du diagnostiqueur ainsi que la liste des diagnostics à réaliser. 

Il est vrai que seul le DPE est obligatoire à la mise en vente et que le reste ne devient obligatoire qu’à la signature de la promesse de vente. Néanmoins, il est conseillé de réaliser tous les diagnostics obligatoires en une seule fois. Cela permet de faire des économies sur les frais de déplacement du professionnel. En outre, tous les diagnostics sont souvent réclamés par les intéressés dès les premières visites. 

Lors de la collaboration avec un diagnostiqueur, il est indispensable de vérifier ses certifications. Il faut savoir que les coûts de formation peuvent être importants et certaines entreprises n’hésitent pas à employer des indépendants non certifiés. Il faut savoir que les diagnostics établis par un professionnel non certifié sont caducs. Il en va de même pour le contrôle de l’assurance du diagnostiqueur. Ce dernier doit souscrire une garantie de responsabilité civile, comme le prévoit la loi.

 

S’assurer que le diagnostic est réalisé correctement

Il faut savoir que chaque diagnostic est encadré par des textes. Ces derniers indiquent la mission et les contrôles obligatoires à réaliser. 

Par exemple, le contrôle de l’étanchéité de l’installation intérieure de gaz est de 10 minutes. Or, les anomalies pour ce type d’installation peuvent prendre plus de temps pour apparaître. Un diagnostiqueur doit alors prendre son temps lors de l’exécution de son travail. D’ailleurs, selon son expérience et son savoir-faire, un diagnostiqueur peut passer entre 30 minutes et 1 heure entre chaque diagnostic pour un logement de type F3 ou F4. 

Un temps de traitement trop rapide peut alors éveiller les soupçons, ou inversement, un temps de traitement trop étalé.

Quant au tarif proposé, il doit correspondre au travail fourni. Ainsi, une prestation au rabais peut entraîner un travail mal réalisé. En effet, avec des tarifs trop bas, le diagnostiqueur va réduire son temps d’intervention, quitte à faire l’impasse sur certaines anomalies. Les frais doivent inclure le déplacement, les assurances, la rédaction des rapports ou encore les charges sociales, mais aussi les responsabilités souscrites par le diagnostiqueur.

 

Bon à savoir : les risques d’un diagnostic non réalisé

En cas de non-réalisation des diagnostics immobiliers obligatoires, le prix de vente ou de location du bien risque d’être revu à la baisse. La même sanction s’applique pour les diagnostics erronés. Il peut s’agir d’une conclusion fausse, d’un diagnostic qui n’est pas au nom du propriétaire ou dont la date de validité est dépassée.

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Actualités BIM

Les métiers du BIM

Le secteur de la construction a accueilli une nouvelle technique révolutionnaire, qu’est le BIM. Grâce à cette méthode, la modélisation des informations sur le bâtiment se fait plus rapidement et avec précision. Qui dit nouvelle discipline, dit nouveaux métiers. Voici les 3 principaux métiers créés avec l’essor du BIM.

 

Le BIM manager

Aussi appelé gestionnaire BIM, le manager BIM revendique la place de responsable du processus BIM dans son entreprise. Il est à la fois décideur et facilitateur de la mise en place du processus auprès des différents intervenants. Chaque décision sera prise sur une base d’expériences, de recherches, de tests et de conversations avec les autres parties prenantes de l’entreprise. 

Quant au profil, le poste de manager BIM n’est pas forcément réservé à un architecte. Il peut aussi bien être un architecte, un ingénieur ou un responsable CAO. Ce poste ne demande pas d’exigences spécifiques, si ce n’est une formation et des expériences en adéquation avec les méthodes, procédures et normes BIM. 

Généralement, le gestionnaire BIM est celui qui règle les difficultés techniques tout en jouant le rôle de médiateur. Il est en relation directe avec le spécialiste BIM et le coordinateur BIM, bien que la décision finale lui appartient entièrement. 

 

Le coordinateur BIM

Généralement, le coordinateur BIM est l’expert en processus et besoins de l’équipe. Dans un bureau d’études ou une entreprise, il est le responsable de la maquette métier produit au cours du projet. Pour que l’intégration de chaque élément de la maquette se fasse en adéquation aux besoins du projet, il doit être en relation directe avec son manager BIM. Il se peut que sur un projet, plusieurs coordinateurs soient déployés, en vue de sa complexité. Inversement, en cas de projets de petite ou moyenne taille, le manager BIM peut chapeauter le rôle de coordinateur BIM. 

Ainsi, il se peut qu’on ait du mal à trouver la limite entre ces deux rôles à cause des chevauchements. Heureusement, il existe quelques éléments de différenciations : 

  • dans une entreprise, il n’y a probablement qu’un seul manager BIM, tandis qu’elle peut employer plusieurs coordinateurs BIM pour chaque projet.
  • Un coordinateur BIM est supervisé par son gestionnaire BIM, même s’il rapporte directement à la direction du projet. Tandis qu’un manager BIM peut rendre compte au responsable des opérations, au responsable informatique ou encore au responsable commercial. 
  • un coordinateur BIM joue un rôle technique dans le projet, tandis que le BIM manager prend un rôle de leadership.

 

Le modeleur BIM

Le modeleur BIM est le spécialiste de la modélisation via des outils spécifiques dans l’équipe. Il est également connu sous le nom de technicien du BIM ou encore Modélisateur BIM. Concrètement, c’est celui qui réalise la maquette numérique. En plus de modéliser les éléments en 3D, il pourra y ajouter des informations pertinentes.

Ce professionnel n’est pas forcément un ingénieur ou un architecte agréé. Toutefois, il doit avoir assez de connaissances aussi bien sur le métier que dans l’utilisation des logiciels BIM. Ainsi, il doit être capable de créer des objets pour la bibliothèques ainsi que de nouveaux éléments pour le projet. 

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Actualités BIM Photogrammétrie

Exid Diagnostic votre spécialiste en photogrammétrie par drone à la Réunion : nos atouts

Située à La Réunion depuis 2017 et riche de ses 14 ans d’expérience, EXID Diagnostic propose entre autres des services réalisés avec des équipements performants et innovants qui offrent des rapports détaillés et fiables, dont la technologie BIM. En effet, c’est une compagnie qui se spécialise dans le diagnostic immobilier et la modélisation 3D-BIM. En s’adressant aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers, ses prestations permettent de visualiser concrètement la construction ou la démolition d’un site spécifique. 

 

Les atouts de la photogrammétrie

Toutes les pratiques et techniques utilisées chez EXID Diagnostic sont basées sur la photogrammétrie par drone. À partir d’un engin volant, il est possible de réaliser des plans topographiques de manière efficace et rapide. Cette pratique est recommandée pour les archéologues et les consultants dans les carrières : en effet, les photos et vidéos relevées par les drones permettent de réaliser des relevés de qualité. Toutefois, il faut savoir qu’il existe plusieurs types de photogrammétrie. Parmi ces prestations, il y a les photographies aériennes géoréférencées, les orthophotographies pour les prises de vue de la surface terrestre, les cubatures pour la texture et le volume d’une surface et enfin les MNS ou les modèles numériques de surface. Ainsi grâce à la photogrammétrie d’EXID, il est possible de réaliser l’ensemble des prestations offertes et citées ci-après. 

 

La modélisation 3D 

Par définition, la modélisation 3D est une création tridimensionnelle d’un bâtiment à partir d’un scanner. En utilisant 3 dimensions distinctes, il est alors possible de reproduire la taille, la forme et la texture d’un immeuble, d’une maison ou d’un local. En effet, nos scanners permettent de numériser près d’un million de points à la seconde. Ce plan scanné réalisé par photogrammétrie permet alors de calculer automatiquement le volume de chaque surface, dont les fenêtres, les conduits et les pièces… etc. Il est également possible de générer une version 2D des niveaux des coupes. Une fois que ce scanner est fait, on obtient une maquette 3D qui facilitera alors le lancement des procédures BIM. 

 

Le diagnostic avant vente

Un autre service offert par la société EXID est le diagnostic d’un bâtiment avant vente ou location. Pour être sûr que votre maison ou votre appart ne comporte aucun problème immobilier, il est recommandé de le faire diagnostiquer ou vérifier. Bien entendu, cette pratique obligatoire permet ainsi d’obtenir un dossier de diagnostics techniques ou DDT selon l’article L.271-4 du code de la construction et de l’habitation. En effet, il est important de détecter la présence ou l’absence de certains matériaux en prenant des vues de chaque zone, et de vérifier l’état des biens concernés ou cités dans l’acte de vente. Il existe deux cas spécifiques de diagnostic: le constat qui offre un rapport sur l’état des matériaux et le constat qui situe le logement dans un immeuble collectif (si la surface est un appartement). 

 

Alors pourquoi opter pour EXID Diagnostic ? Parce qu’après chaque service, la compagnie offre une certification reconnue internationalement avec des outils et des techniques de derniers cris. Aussi, ces prestations font usage de techniques et de matériaux de derniers, dont la photogrammétrie. Vous pouvez ainsi vous fier aux résultats et certificats délivrés par la compagnie.

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Plomb

Les inconvénients du plomb dans un bien immobilier

L’inhalation ou l’ingestion de plomb est dangereuse pour la santé. Elle est la cause du saturnisme chez les jeunes enfants, qui est une maladie grave responsable de retards psychomoteurs. Or, le plomb est encore très présent dans notre quotidien, notamment dans certaines peintures, les canalisations des réseaux intérieurs et des branchements d’eau potable ou encore dans les produits d’étanchéité des rebords de fenêtres et des balcons. 

 

Quels sont les effets du plomb sur la santé ?

L’ingestion ou l’inhalation de plomb est responsable de troubles aigus et chroniques chez l’individu. Cela peut se présenter sous forme d’anémie, de troubles digestifs, voire d’une atteinte sérieuse du système nerveux.

Les personnes les plus exposées sont :

  • les enfants de moins de 6 ans ;
  • les femmes enceintes.

L’intoxication au plomb est appelée saturnisme. Elle entraîne des troubles de l’acquisition de certaines fonctions cérébrales supérieures. Cela cause ainsi des retards chez le sujet, comme des retards intellectuels, des troubles psychomoteurs, des difficultés d’apprentissage, des troubles de l’attention, de l’irritabilité, un ralentissement de la croissance ou des troubles du sommeil.

 

Présence de plomb dans les canalisations d’eau potable

Il faut savoir que le plomb a été fortement utilisé dans la production de canalisations d’eau potable de petit diamètre. Toutefois, on a observé une baisse de son utilisation à partir des années 1950 dans la canalisation des réseaux intérieurs pour les bâtiments d’habitation. 

Par ailleurs, pour les branchements publics, les canalisations de plomb ont été utilisées jusque dans les années 1960, voire jusqu’en 1995. Cette date marque l’interdiction de son utilisation dans la fabrication des canalisations. 

Bien que cette source d’intoxication soit faible, elle représente tout de même une contribution dans l’imprégnation de l’organisme.

Quelles sont les dispositions réglementaires ?

Depuis le 25 décembre 2013, la teneur maximale en plomb dans l’eau du robinet doit être de 10 microgrammes par litre. Cette disposition est fixée par la directive européenne 98/83 du 3 novembre 1998 transposée dans le Code de la santé publique. Jusqu’à ce cadre législatif, la teneur tolérée fut celle inférieure à 25 microgrammes par litre.

 

La présence de plomb dans les peintures

Selon la santé publique, les peintures à la céruse sont les principales causes d’intoxication chez les enfants. Ce produit a, en effet, été fortement utilisé dans l’habitat jusqu’en 1949, pour sa longévité et sa résistance à la moisissure et à l’humidité. L’hydrocarbonate de plomb est d’ailleurs retrouvé dans le plâtre, le bois et le fer. 

Comme ces peintures sont anciennes, elles peuvent être recouvertes par d’autres revêtements comme les papiers peints ou les peintures qui ne contiennent pas de plomb. Toutefois, en cas de dégradation du support, ces peintures nocives peuvent se présenter sous forme d’écailles ou de poussières. Les particules de plomb peuvent être ingérées volontairement ou involontairement par les enfants pendant leur jeu au sol ou les objets portés à la bouche. L’intoxication peut également survenir lorsque les occupants s’exécutent à des travaux sans précaution suffisante.

 

Quelle est la politique de prévention au plomb dans l’habitat ?

Force est de constater que le saturnisme s’est vu régressé au cours des dernières années. Or, ce phénomène demeure un problème de santé publique avec 500 nouveaux cas signalés chaque année en France. La peinture au plomb, utilisée jusqu’à la moitié du 20è siècle dans les logements, y est pour beaucoup dans ces cas répertoriés. 

C’est ainsi que le cadre législatif a été renforcé. La loi d’orientation contre l’exclusion du 29 juillet 1998 est appuyée par la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique. Ces textes apportent une précision dans les mesures d’urgence ainsi que les mesures générales de prévention dans la lutte contre le saturnisme.

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BIM

Bâtir une maquette grâce à un relevé de l’existant

Dans le domaine du BTP, la maquette numérique devient un outil de valeur, que ce soit lors de la construction du bâtiment ou tout au long de sa gestion. Cette représentation 100 % virtuelle, généralement en 3D, permet d’exploiter les données relatives au bien concerné. Elle est qualifiée de maquette BIM lorsque le fichier comporte des données intelligentes facilitant l’interopérabilité entre les intervenants. La base de données que l’on y trouve simplifie les analyses et les simulations des divers corps de métiers.

La maquette numérique s’avère donc utile à toute étape de la construction et de gestion du bâtiment. Mais que faire si le bien immobilier ne dispose pas encore de cette maquette ? Dans ce cas, il est possible de concevoir un modèle numérique à partir de l’existant.

Quelles techniques employer pour créer une maquette numérique à partir de l’existant ?

Lorsqu’un bâtiment est dépourvu de sa maquette Dossier des Ouvrages Exécutés, deux techniques permettent d’effectuer la modélisation.

  • Le scanner 3D

Il s’agit d’un appareil qui projette un laser autour de son axe. Comme la projection se fait dans toutes les directions, les distances de chaque paroi du bâtiment sont détectées. Ce qui accorde un nuage de points dessinant l’existant. L’usage d’un scanner 3D assure un relevé 5 fois plus rapide qu’un outil traditionnel. Vous pouvez choisir entre un modèle mobile et un modèle fixe, qui permettent tous les deux de projeter un laser à 360 °. 

À la différence des appareils 2D, les scanners 3D effectuent un relevé tel que construit, sans omettre aucune particularité du bâtiment. Plusieurs formats de livrables en ressortent, dont les plans numériques d’intérieur. On estime alors que cette technologie fait partie des meilleurs points d’entrée pour la conception d’une maquette à partir de l’existant.

  • La photogrammétrie

La technique de la photogrammétrie figure parmi les méthodes anciennes de prélevé. Elle utilise des clichés capturés pour reconstituer les formes et les volumes des objets. Cette branche de la topographie ne cesse d’évoluer. Si elle s’est étalée vers la photogrammétrie aérienne avec l’usage des avions et de divers aéronefs, l’apparition des drones la mène vers un niveau encore plus avancé. 

Cette technique de capture télécommandée facilite les démarches sans exposer les intervenants à la complication et aux dangers des espaces difficiles d’accès. Pour bâtir une maquette de l’existant d’un édifice, il suffit de lancer le drone qui assure un maximum de recouvrement des façades, de la toiture… Le relevé se réalise en peu de temps avec une haute résolution des captures. 

Maquette obtenue à partir de l’existant : des limites ?

Lorsqu’un bâtiment ne dispose pas encore de véritable maquette numérique dès sa conception, il faut partir de l’existant. Néanmoins, le modèle obtenu par ce procédé subit certaines limites parfois bloquantes. En effet, le bâti présente des zones d’ombre sur les ouvrages invisibles comme les canalisations, les réseaux, les gaines de ventilation… Ces obstacles rendent le relevé moins précis. Pour minimiser les effets relatifs à ces limites, mieux vaut faire appel à des professionnels bien équipés qui assurent votre maquette. 

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Actualités Photogrammétrie

La technologie des drones au service des métiers à La Réunion

La démocratisation des drones en 2010 profite à de nombreux secteurs d’activité. Si auparavant, ces petits aéronefs étaient uniquement destinés à l’observation militaire et civile, ils trouvent désormais leur place au sein des entreprises pour répondre à différents besoins. Focus sur les métiers profitant de l’essor des drones professionnels.

Les drones au service des différents métiers

Les drones dans l’audiovisuel

Depuis l’arrivée des drones dans le milieu professionnel, l’audiovisuel est sans nul doute le secteur d’activité où ces aéronefs sont les plus plébiscités. Selon le modèle, ces appareils volants peuvent servir pour des prises de vue simples, telles que la couverture d’un évènement, ou pour la production cinématographique de plus grande envergure.

Les drones au service de la sécurité

Les drones professionnels se révèlent de véritables alliés pour les sociétés de surveillance. Ils permettent notamment d’éliminer les problèmes d’angle mort lors des missions d’inspection. Par ailleurs, la performance et la précision dont ces appareils font preuve assurent également la rapidité des interventions. 

Les drones dans le bâtiment et l’inspection

Pour les professionnels du bâtiment, les drones simplifient l’inspection des endroits difficiles d’accès (recoins exigus, toiture…). En outre, en équipant l’aéronef d’un appareil photo thermique, il est tout à fait possible d’analyser les perditions de chaleur d’un bâtiment quelconque. En effet, les drones professionnels peuvent désormais accueillir différents capteurs pour s’adapter à chaque utilisation.

Les drones et la photogrammétrie

L’utilisation des drones professionnels en photogrammétrie offre des avantages considérables. D’un côté, ces aéronefs sont plus sécurisants pour l’opérateur qui pourra réaliser les relevés topographiques dans un court laps de temps. D’un autre côté, la technologie des drones, notamment le système GPS RTK, fait que les résultats obtenus sont plus précis.

Les drones pour l’agriculture et l’environnement

En agriculture, l’utilisation des drones professionnels va bien au-delà d’une simple observation visuelle. En effet, muni d’un capteur multispectral, cet aéronef peut être utilisé pour analyser l’état phytosanitaire des cultures et évaluer les besoins en engrais. Les données relevées par drone permettent ainsi aux agriculteurs de prendre des décisions optimales. 

Également au service de l’écologie, les drones professionnels facilitent le référencement des différentes espèces animales et végétales.

Les points essentiels sur la réglementation des drones professionnels

Il est porté à la connaissance des propriétaires ou futurs propriétaires que l’utilisation des drones est soumise à des réglementations strictes.

  • Un drone pesant 800 g et plus doit faire l’objet d’une déclaration auprès du DGAC afin de recevoir un numéro d’immatriculation. Ce dernier doit être posé en permanence sur l’engin et doit être lisible à l’oeil nu sur une distance de 30 cm ;
  • Pour piloter un drone professionnel, il est nécessaire de passer un examen théorique à l’issue duquel un certificat sera délivré. Ce dernier devra accompagner le pilote à chaque vol ;
  • Outre l’examen théorique, le pilote devra passer une formation pratique auprès d’un organisme spécialisé. Les formations sont différentes selon le type de drone et le domaine d’activité.
  • Sauf sur autorisation spéciale du préfet local, les drones ont pour interdiction de voler en pleine nuit.
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Photogrammétrie

Pourquoi faire appel à un professionnel pour vos projets de photogrammétrie à La Réunion ?

Depuis sa première application en 1849, la photogrammétrie a connu de véritables avancées technologiques, notamment avec l’arrivée des drones et des appareils photo HD. Ne profitant pas qu’aux acteurs dans le domaine du bâtiment, cette technique performante se présente comme un véritable allié pour de nombreux secteurs d’activité. Afin de mener à bien leurs projets de photogrammétrie, les entreprises n’hésitent pas à recourir à des professionnels dans le domaine. Explications.

Mieux comprendre la photogrammétrie

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il convient de définir ce qu’est la photogrammétrie. Pour faire simple, il s’agit d’une technique qui consiste à recréer la forme d’un objet ou à modéliser un territoire en utilisant les calculs de corrélation entre plusieurs images numériques prises sous des angles différents. L’ensemble des photos aériennes prises fait l’objet d’une modélisation rigoureuse afin d’obtenir une copie exacte en 3 dimensions de l’objet ou du territoire original.

En photogrammétrie, la qualité de la réalisation finale est étroitement liée au nombre de prises de vue. Plus celle-ci est élevée, meilleure sera le résultat. C’est notamment sur ce point que la photogrammétrie par drone révèle toute sa performance, car elle permet de relever un volume important de données dans un court laps de temps.

La photogrammétrie pour vos projets

Le champ d’application de la photogrammétrie est vaste :

Photogrammétrie et orthophotographie

Cette technique consiste à assembler plusieurs images d’une même zone afin d’obtenir un visuel précis d’une vaste étendue géographique. L’orthophotographie est ainsi la méthode la plus pratique pour créer un plan détaillé d’une surface mesurant plusieurs hectares. Par ailleurs, les images étant géoréférencées, il est possible de les superposer avec un plan SIG.

Photogrammétrie et  modélisation 3D

Afin de réaliser une modélisation 3D, les clichés aériens pris par photogrammétrie sont insérés dans un logiciel spécialement dédié. Les images, une fois traitées, donnent alors naissance à un modèle en trois dimensions de l’objet. La modélisation 3D est utile dans la réalisation de nombreux projets : étude de l’évolution d’un relief, modélisation d’un site, etc.

Photogrammétrie et volumétrie

Reprenant les mêmes concepts que la modélisation 3D, cette technique consiste à relever les mesures volumétriques d’une zone bien définie. Les données ainsi récoltées permettent de recréer une image tridimensionnelle du terrain ou des volumes stockés. Cette technique facilite notamment la gestion des carrières et la gestion du patrimoine immobilier.

Les avantages de faire appel à un professionnel

La photogrammétrie est une technique complexe nécessitant des savoir-faire spécifiques et des équipements performants. Quel que soit le projet (études d’infrastructures, gestion de mines et carrières, études environnementales, études des risques naturels…), faire appel à un professionnel permet de trouver la solution la plus adaptée à chaque demande. 

D’un côté, un expert sera plus à même de déterminer les moyens techniques les plus adéquats au projet : drone, avion ou hélicoptère. D’un autre côté, afin d’obtenir des résultats de haute qualité et exploitables, un professionnel investit régulièrement dans des matériaux à la pointe de la technologie. Enfin, grâce aux compétences des ingénieurs, un cabinet professionnel saura réaliser des études approfondies des plans de vol pour une meilleure maîtrise des coûts.

 

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BIM

Les dimensions du BIM : 3D, 4D, 5D, 6D, 7D

Le BIM n’est pas figé au concept de simple modèle 3D d’un bâtiment. Cette technologie fait bien plus, de la conception, la construction jusqu’à la maintenance. A chaque dimension du BIM correspond un niveau d’informations et de données ajoutées sur le modèle 3D. Outre la modélisation tridimensionnelle, on dénombre 4 autres niveaux dans le BIM.

 

BIM 3D : la dimension géométrique

En utilisant des outils de pointe dans la réalisation d’une maquette numérique d’une construction, on peut désormais disposer d’un résultat visuel optimal. En effet, chaque détail graphique sur la conception peut être amélioré pour un rendu esthétique et une excellente correspondance géométrique de tous les éléments.

Outre la présentation des solutions concernant la production de la maquette, ce processus inclut également l’interaction entre les différents acteurs et disciplines. 

 

BIM 4D : la dimension temporelle – planning de chantier

Aux 3 dimensions géométriques s’ajoutent les données temporelles. Les différents acteurs au projet peuvent désormais visualiser la durée de l’événement. Il est alors plus facile de voir la progression à chaque phase de construction. Le BIM 4D se présente alors comme une solution pour la gestion du projet, notamment sur la réduction et la réorganisation des délais de manière dynamique. Il permet de pallier les problèmes rencontrés lors de l’utilisation des méthodes classiques, notamment sur la gestion de la durée du chantier. 

 

BIM 5D : la dimension quantitative – quantité et coûts

La 5ème dimension est celle du chiffrage des quantités ou “Quantity Take Off”. Il s’agit de faire l’état sur les mesures du projet et d’en déduire les quantités de matériaux indispensables à sa réalisation. Une fois cette première étape terminée, il convient d’identifier le prix affecté à chaque travaux. Pour faire plus simple, il suffit de se référer aux choix du métreur et de faire une contre-vérification avec ceux du prescripteur. 

Force est de constater qu’en suivant la méthode de métré traditionnelle, on peut très rapidement oublier la mise à jour de certaines données.

 

BIM 6D : la dimension éco responsable – durabilité et efficacité énergétique

La sixième dimension concerne tout ce qui se rapporte au développement durable ainsi qu’à son analyse énergétique. Le BIM 6D est une occasion pour faire une simulation de l’ouvrage dans son environnement, et d’en déduire sa durabilité sur tous les plans.

Connaître ces performances énergétiques à l’avance est une occasion de rectifier la consommation du projet, en adoptant les solutions techniques les plus adaptées. 

 

BIM 7D : la dimension maintenance

Il ne faut pas oublier que la méthodologie BIM a pour but de créer un modèle virtuel, aussi fidèle que la réalisation. Ce modèle “As-built” devrait être considéré comme le produit d’un ensemble de modélisations, créé via un logiciel précis. 

Le modèle en question doit être capable de proposer une transmission de la base des données d’information concernant la représentation virtuelle de l’objet de construction. Grâce à cette propriété, il est possible de préserver et transmettre facilement le produit. A ce stade de livraison, il est difficile de vraiment indiquer que le processus est réellement arrivé à terme. En effet, lorsqu’on évoque la notion de “cycle de vie de la construction”, devront être pris en compte les aspects de la maintenance, de la rénovation ou encore de la démolition du bâti.

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BIM

Trouver un professionnel en modélisation BIM à La Réunion

À l’heure actuelle, les techniques de construction ne cessent d’évoluer. De nouvelles technologies, toutes aussi innovantes et performantes les unes que les autres voient le jour. Leur objectif ? Faciliter la concrétisation des projets à l’instar de la modélisation BIM. Cette dernière est utilisée par de nombreux professionnels du bâtiment à cause de ses nombreux avantages. Que peut-on dire sur le sujet ?

 

BIM, comment le définir ?

Tout d’abord, qu’est-ce qu’on entend par BIM ? Ce terme vient de l’anglais Building Information Modeling que l’on peut traduire par Modélisation des informations du bâtiment. Pour faire simple, c’est une suite de méthodes utilisées tout au long d’un projet de construction ou d’aménagement de bâtiment. Cette base de données est mise à jour au fur et à mesure que le processus évolue. En outre, le BIM vise à construire une maquette en 3D en passant par le format papier. Toutes les étapes de votre projet seront donc numérisées, paramétrées et structurées de manière intelligente. Une fois toutes les données rassemblées, il sera possible de réaliser des simulations, de visualiser et de contrôler l’avancement de votre projet. 

 

Zoom sur les avantages

Il faut savoir que le BIM présente de nombreux avantages. En effet,

  • il optimise la collaboration entre les professionnels

Grâce au Building Information Modeling, la collaboration entre les différents acteurs du bâtiment est améliorée. En effet, ce processus numérique  facilite les échanges d’informations et évite les erreurs. 

  • il permet d’améliorer les procédures de conception des bâtiments

Il faut savoir que le BIM a des impacts positifs sur la qualité des chantiers. En plus d’augmenter la précision des données de conception, il facilite l’exécution des travaux. Le BIM favorise aussi la coordination des tâches rendant ces dernières plus cohérentes et plus précises. 

  • il réduit les coûts et optimise la productivité

Un autre avantage du BIM, c’est la réduction des coûts, car il permet d’anticiper les problèmes, notamment durant la phase de réalisation. Il y a donc moins de frais. De plus, le BIM permet d’estimer de manière exacte tous les travaux indispensables. Le planning est plus organisé et les changements de dernières minutes, qui engendrent des dépenses considérables, sont ainsi évités. 

  • il accélère la livraison du chantier 

Grâce au BIM, le chantier est maîtrisé aussi bien au niveau de la qualité que du délai. En effet, avec les données précises obtenues à chaque étape de la conception, il y a moins de malfaçons, ce qui accélère les travaux. Par ailleurs, l’efficacité des différents corps de métiers est assurée, car ils ont facilement accès à toutes les informations tout au long du chantier. 

 

A quel expert de la modélisation BIM faire appel ?

Sachez que toutes les interventions liées, de près ou de loin, au bâtiment requièrent des compétences spécifiques. En effet, quelle que soit l’envergure de votre projet (nouvelle construction, rénovation ou même démolition), faire appel à un expert est toujours recommandé. Le BIM fait partie des procédés qui nécessitent l’intervention d’experts. Non seulement cela vous permet de bénéficier d’un accompagnement professionnel tout au long de votre projet, mais également d’obtenir des solutions adaptées à vos besoins et vos exigences.

En outre, avec les nombreux prestataires présents sur le marché, il est préférable de choisir un véritable spécialiste comme EXID. Ce cabinet propose ses services aux particuliers et professionnels de l’immobilier situés à La Réunion. Son équipe d’experts se tient à votre disposition pour la numérisation 3D et la conception de maquette BIM. 

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Electricité

En cas d’absence ou d’erreurs dans le diagnostic électrique : quelles sanctions encourons-nous ?

Dans le cadre d’une mise en vente ou d’une location, le propriétaire doit fournir un dossier de diagnostic technique à l’acquéreur ou le locataire. Parmi eux figure le diagnostic électrique. Quelles sont les sanctions en cas d’erreur ou d’absence ? Les détails.

 

Absence de diagnostic : des sanctions financières et pénales

Le diagnostic électricité entre parmi les diagnostics obligatoires lors d’une transaction immobilière (vente ou location. Son absence dans le dossier de diagnostic technique entraîne de lourdes sanctions, tant pour le propriétaire, le diagnostiqueur (en cas d’erreur) que le notaire. 

Dans les faits, dès que le locataire ou l’acquéreur arrive à prouver que l’état du bien ne correspond pas à celui annoncé, il est en droit de se retourner contre le vendeur/bailleur. 

 

Quelles sont les sanctions du vendeur/bailleur ?

En tant qu’ancien propriétaire du bien, le vendeur ou le bailleur engage sa responsabilité dans deux cas :

  • Il ne transmet pas volontairement le diagnostic électricité à l’acquéreur/locataire ;
  • Il indique de fausses données dans l’annonce dans une intention d’induire en erreur.

Dans ces cas, les sanctions peuvent se matérialiser en dédommagements financiers (réduction de loyer, paiement de dommages et intérêts) ou en annulation de la vente. 

La victime est également en droit de saisir le service des fraudes de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Le propriétaire vendeur/bailleur encourt une sanction pécuniaire allant jusqu’à 300 000 euros et 2 ans de prison. Il risque également une amende de 1500 euros, s’il a fait appel à un diagnostiqueur non certifié. La somme est doublée en cas de récidive.

 

Quelles sanctions encourt le diagnostiqueur ?

En cas d’erreur dans l’évaluation, le diagnostiqueur est tenu pour responsable. La notion d’erreur ici indique une faute effectuée qui ne respecte pas la réglementation en vigueur. L’acquéreur peut saisir le tribunal pour une demande de dommages et intérêts. 

Notons que le diagnostiqueur encoure une amende de 1500 euros en cas d’exercice sans certification, et de 3000 euros en cas de récidive. 

 

Quelles sanctions encourt le notaire ?

La vente immobilière doit être validée auprès d’un notaire. La responsabilité de ce dernier est engagée en cas d’absence de diagnostic ou s’il était au courant de la présence d’une information mensongère pouvant induire en erreur l’acquéreur.

Pour se faire dédommager, la victime doit faire un recours auprès du tribunal. 

Pour appuyer sa requête, elle peut également saisir le service des fraudes de la DGCCRF. Le notaire risque 300 000 euros d’amende et 2 ans de prison.

 

Quand effectuer un diagnostic électrique ?

La réalisation des diagnostics immobiliers, dont le diagnostic électrique, est régie par la loi, en l’article L. 134-7 du Code de la construction et de l’habitation. Cette clause stipule que lors d’une mise en vente d’un bien immobilier à usage d’habitation et que l’installation électrique a plus de 15 ans, le diagnostic électrique est obligatoire.

Pour la location, le cadre légal est indiqué par le décret n°2016-1105 du 11 août 2016. 

 

Bon à savoir 

Dans le cadre d’une mise en vente, il n’est plus nécessaire de réaliser un diagnostic électrique si le Comité national pour la sécurité des usagers de l’électricité délivre une attestation de conformité de moins de 3 ans. La validité est de moins de 6 ans pour une location.

 

Diagnostic des installations électriques : quels sont les éléments à vérifier ?

Un diagnostic électricité comporte plusieurs points de contrôle, respectant la norme FD 16-600. Ainsi, les éléments à vérifier par le diagnostiqueur sont les suivants : 

  • la présence d’un appareil de commande et de protection contre les surtensions et les risques d’électrocution, d’un dispositif en adéquation avec la sensibilité des conditions d’une habitation de mis à terre, d’un appareil de protection du circuit électrique ; 
  • la mise à la terre des baignoires et douches pour pallier les risques d’électrocution ;
  • le bon état des matériels et des installations électriques ; 
  • l’absence de fils électriques non isolés.
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Amiante Loi Carrez Plomb Termites

Comment choisir son diagnostiqueur immobilier ?

Dans le cadre d’une transaction immobilière, des diagnostics techniques doivent souvent être fournis. Pour les réaliser, il est indispensable de faire appel à un professionnel en la matière : le diagnostiqueur immobilier. Marché fortement encadré, il est indispensable de bien choisir son expert conformément à la législation. Voici des conseils pour réussir cette étape.

 

Les garanties obligatoires d’une société de diagnostic

Les certifications

Un diagnostiqueur doit être titulaire d’une certification agréée par un organisme certificateur pour pouvoir exercer dans le métier. À défaut, les évaluations qu’il a effectuées sont nulles et n’ont aucune valeur lors de la transaction. Elles peuvent même entraîner l’annulation de la vente ou de la location. 

La responsabilité civile professionnelle

Ce critère est important en cas de litiges sur les diagnostics réalisés. Dans une telle situation, c’est à l’assurance de prendre le relais. Néanmoins, pour que cet organisme puisse être sollicité, il faut l’attestation d’assurance ainsi que les rapports de diagnostics dans le dossier. 

Le statut d’indépendant de la société de diagnostics

Un diagnostiqueur immobilier doit établir une évaluation impartiale et objective. Ainsi, le critère sur son indépendance est une réponse à un décret en octobre de 2010 relatif à l’interdiction de commissionner les apporteurs d’affaires des diagnostiqueurs. Cette législation permet d’éviter les risques de conflit d’intérêt ou de faux rapports. 

Ainsi, un agent immobilier ou un notaire peut conseiller les services d’un diagnostiqueur sans obliger le client.

La solidité et la fiabilité financières de la société de diagnostic

Ce critère n’est pas obligatoire. Toutefois, il est important de prendre ses précautions à tous les niveaux. Lors du choix du diagnostiqueur ou de la  société de diagnostic, il peut s’avérer intéressant de vérifier la solidité financière de l’établissement. Il faut en effet savoir que la plupart des litiges n’apparaissent qu’au moment de la vente, soit plusieurs années après la réalisation des évaluations. Or, un arrêt d’activité ou un dépôt de bilan n’est pas couvert que 6 mois par l’assurance. La question sur la fiabilité prend ainsi toute son importance.

 

Les réalisations des diagnostics

Une veille législative

Les diagnostics techniques sont fortement encadrés par la loi. Au vu de cette réglementation stricte, un bon diagnostiqueur immobilier se doit d’être au courant des dernières mises à jour législatives relatives à son activité. Il est ainsi important que la société effectue une veille régulière.

La durée d’intervention 

À chaque diagnostiqueur sa propre méthodologie de travail, en restant dans le cadre réglementaire. Ainsi, le temps d’intervention varie d’un professionnel à un autre, hormis les paramètres de base comme la superficie du bien ou la nature des diagnostics. Il n’est pas rare que certaines interventions durent plus longtemps et nécessitent un ou plusieurs prélèvements. Toutefois, en moyenne, la durée d’un diagnostic est de 30 minutes à 1 heure. 

Le tarif appliqué

Chaque diagnostiqueur est libre de fixer sa propre grille tarifaire. Les prix sont ainsi très disparates sur le marché. Afin de trouver le meilleur rapport qualité/prix, il est important de vérifier certains éléments :  

  • l’assurance souscrite ;
  • le matériel utilisé ;
  • les frais de déplacement inclus ou non.
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Photogrammétrie

Relevé laser 3D, quelles solutions de scan choisir ?

La technologie 3D est en pleine évolution. Désormais, elle permet de récupérer la forme d’un objet via un appareil appelé scanner 3D. Ce dernier sert à récupérer un fichier numérisé du sujet scanné. Quel que soit le modèle choisi, le principe reste le même : capture des données pour les reproduire au détail près.

 

Les domaines d’utilisation d’un scanner 3D

Grâce au scanner 3D, chaque détail du sujet est reproduit avec précision. Ce résultat fait qu’il est apprécié dans différents domaines. 

L’art

La technologie et l’art sont deux domaines complémentaires. L’évolution de l’un permet l’amélioration de l’autre. Grâce à un scanner 3D, un modèle peut être reproduit infiniment. Chaque œuvre peut être numérisée et sécurisée. Cette technique est également une mesure de sécurité contre la contrefaçon. 

Les jeux vidéos 

Dans le domaine du divertissement, la numérisation d’un objet réel en virtuel est très fréquente. La plupart des images dans les jeux vidéo sont issues d’un scan 3D. Cette méthode est plus rapide que la modélisation 3D, avec des résultats plus précis et nets.

Le patrimoine et l’archéologie 

La technologie de numérisation n’est pas chose nouvelle dans le domaine de l’archéologie. Grâce au scanner 3D, une œuvre d’art ou un monument endommagé peut être reconstitué en partie ou en totalité. Un musée virtuel peut ainsi être constitué. 

 

Comment choisir son scanner tridimensionnel ?

Choisir le bon scanner 3D repose sur 3 critères de base : précision, volume du sujet à scanner et budget. 

La précision

Ce critère dépend de la technologie utilisée par le scan 3D. C’est que les plus polyvalents sur le marché sont ceux à lumière structurée et à laser. De par leur précision qui s’évalue à 0,1 mm, ils enregistrent une grande qualité d’adaptation une fois couplés avec les imprimantes 3D haute résolution. 

Pour la capture des détails sur une petite surface, l’idéal est de recourir à la photogrammétrie

Le volume de l’objet et la couverture du scanner

Ces deux critères sont complémentaires. Il est important de connaître la capacité du scanner ainsi que le type du sujet à scanner avant de fixer le modèle. Pour la capture d’une petite surface par exemple, il est recommandé d’opter pour des scanners 3D portables haut de gamme plutôt que des modèles de bureau. 

Le budget

Le prix d’un scanner 3D dépend des deux critères énoncés ci-dessus. S’il enregistre une bonne précision et une excellente couverture, il peut représenter un bon investissement. Le prix dépend également de la nature de l’utilisation du matériel, dans le domaine professionnel ou personnel. 

 

Les différents types de scanners 3D

Outre les relevés laser 3D, on distingue d’autres types de scanners 3D dont les modèles pour bureau, les scanners corporels et les gammes portables.

Dans la catégorie des scanners 3D de bureau, on retrouve le modèle ouvert, qui est recommandé pour une utilisation en intérieur, et celui fermé qui assure une utilisation en extérieur. En effet, ce type de scan permet un meilleur contrôle de la lumière via son châssis fermé. 

Quant aux scanners portables, ils offrent l’opportunité de couvrir diverses tailles et de capturer au détail près les couleurs et les textures. 

Enfin, le scanner 3D laser, qui est surtout utilisé dans le secteur de l’industrie et la construction. Il assure un scan précis et complet, dès le premier déploiement. Grâce au plan obtenu, il est plus facile de procéder à la revue ou à la correction de certaines parties de la construction.

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Actualités BIM

Les métiers du BIM

Le BIM ou Building Information Modeling est un terme qui fait maintenant partie intégrante du jargon de la construction. Il consiste à structurer les données en main pour créer un modèle de l’ouvrage concerné. La maquette numérique obtenue renferme alors toutes les informations sur l’infrastructure, que ce soit sur sa taille, ses caractéristiques, les matériaux utilisés… Elle peut être consultée et exploitée tout au long du cycle de vie du bâtiment, allant de sa construction à sa démolition.

Cette tendance de modélisation, facilitant l’administration du bien et optimisant les coûts, implique l’apparition de nouveaux métiers relatifs au BIM. Le point sur ces profils recherchés dans le domaine !

Le métier de BIM Manager

BIM Manager ou chef de projet BIM : ce profil tout récent est actuellement parmi les plus recherchés dans l’univers du BTP. Un projet de modélisation des informations relatives à la construction ne s’effectue sans son appui.

Quelles sont les missions du BIM Manager ?

De manière générale, le chef de projet BIM a comme mission de bien gérer le projet et d’améliorer son suivi. Il est alors le garant de la réalisation de la maquette numérique. Il coordonne les échanges de données entre les divers intervenants dans la construction et la numérisation.

Pour atteindre ces objectifs, le manager jongle avec de multiples tâches. Il analyse d’abord les besoins techniques et financiers du chantier, puis répond aux appels d’offres. Définition des attentes du projet et évaluation des moyens nécessaires font partie de ses missions. Le manager rédige alors la charte BIM et le cahier de charge utilisé. Il s’assure de la qualité de la maquette à la livraison.

Quel profil pour être BIM Manager ?

Le BIM Management exige la maîtrise des langages de programmation, notamment ceux orientés objet. La connaissance des logiciels de modélisation et d’architecture est incontournable pour le chef de projet BIM. Le métier est assuré par des profils issus d’écoles d’ingénieur. En outre, les coordinateurs BIM, les modeleurs, les chargés d’études techniques et les économistes de la construction peuvent y prétendre.

Le métier de BIM Modeleur

Cette fonction constitue un des maillons de la chaîne en matière de modélisation d’informations. Sans BIM Modeleur, il n’y aura donc aucune maquette, ce qui explique la hausse de la recherche de ce profil.

Quelles sont les missions du BIM Modeleur ?

Le BIM Modeleur est celui qui dessine l’ouvrage en 3D. Pour ce faire, il respecte les règles rédigées dans le cahier de charge. Sous la supervision du BIM Coordinateur, il modifie la maquette selon les évolutions architecturales et techniques du projet. Les ingénieurs et les architectes lui communiquent les caractéristiques des ouvrages pour qu’il puisse assurer la mise à jour du modèle.

Quel profil pour être BIM Modeleur ?

Ce métier exige le bon usage des logiciels de modélisation. Le BIM Modeleur doit être à l’aise avec l’informatique et disposer d’un sens de la précision pour assurer le dessin. Technicien de formation, il a besoin des bases techniques sur les ouvrages réalisés sur le chantier.

Le métier de dessinateur-concepteur BIM

Si la mission du modeleur, également connu sous l’appellation dessinateur-projeteur, est plus technique, celle du dessinateur-concepteur s’avère plus large. Elle ne se cantonne pas sur la modélisation et le dessin.

Quelles sont les missions du dessinateur-concepteur ?

Dans un projet BIM, le dessinateur-concepteur utilise les croquis des architectes pour dessiner les plans de la construction avec des logiciels BIM. Il collabore également avec le maître d’ouvrage pour le choix du matériel. À chaque étape de construction, ce technicien échange avec les divers corps de métier intervenant dans le projet en vue d’adapter les plans. Dans certains cas, il est amené à dresser la demande de permis de construire en tenant compte de l’accessibilité des PMR (Personnes à Mobilité Réduite) et des règles de l’urbanisme.

Quel profil pour être dessinateur-concepteur ?

Comme la mission du dessinateur-concepteur inclut des tâches techniques, cet expert en BIM doit maîtriser les outils de Dessin Assisté par Ordinateur (DAO) et de Conception Assistée par Ordinateur (CAO). Il ne faut pas omettre qu’il collabore avec les architectes, les ingénieurs et bien d’autres intervenants. La capacité de travailler en équipe et le sens de l’écoute s’inscrivent alors parmi ses qualités.

Le métier de BIM Coordinateur

Interlocuteur du chef de projet BIM en entreprise, le BIM Coordinateur est celui qui coordonne l’équipe de BIM Modeleurs et de dessinateurs-concepteurs. Si cette fonction est essentielle dans les grandes entités, elle peut ne pas exister dans les petites structures.

Quelles sont les missions du BIM Coordinateur ?

La définition des règles de modélisation appartient au chef de projet, tandis que leur suivi revient au BIM Coordinateur. Ce professionnel prend alors connaissance de la charte établie et veille à ce que les modeleurs la respectent.

Il s’assure du bon déroulement du processus en fonction de la commande. La sélection du personnel et des outils à utiliser figure parmi ses tâches. Comme le coordinateur est tenu de soutenir le BIM Manager, il doit parfois assister son supérieur hiérarchique dans la définition des contrats.  En cas de conflits dans l’équipe, ce responsable s’occupe de leur résolution.

Quel profil pour être BIM Coordinateur ?

Outre la connaissance des logiciels de conception BIM, une compétence managériale poussée fait partie des critères pour devenir coordinateur. Ce métier requiert un savoir-faire en communication, en vue de connecter l’équipe avec le manager. De formation technicien supérieur ou ingénieur, le BIM Coordinateur allie management et connaissance technique du projet.

 

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Amiante Loi Carrez Plomb Termites

Diagnostics immobiliers : nos conseils pour ne pas se faire piéger

Les transactions immobilières font l’objet d’une législation stricte. Lors d’une vente ou d’une location, la loi oblige le propriétaire à effectuer des diagnostics techniques, sous peine de sanction. Comment faire en sorte qu’à cette étape tout se déroule pour le mieux ? 

 

Faire jouer la concurrence

Chaque diagnostiqueur est libre de fixer son propre tarif. Ainsi, afin de trouver le meilleur prestataire en rapport qualité/prix, rien de tel que comparer les prix. On constate actuellement une augmentation du nombre de professionnels exerçant dans ce domaine. Pour se démarquer de la concurrence, certains sont prêts à baisser considérablement leur prix. Autant en profiter ! 

 

Vérifier la crédibilité du professionnel

Être en quête du prestataire le moins cher ne veut pas dire s’adresser à n’importe qui. Le critère sur le professionnalisme du diagnostiqueur est très important. Le minimum serait qu’il soit titulaire d’un certificat délivré par un organisme de formation. Avant la prestation, il doit être en mesure de délivrer un ordre de mission qui indique qu’il est certifié. 

Il peut également s’avérer indispensable de demander un contrat d’assurance auprès du professionnel. 

 

Faire du recyclage : utiliser les diagnostics encore valables

Dans le cadre d’une mise en vente immobilière, le propriétaire n’est pas toujours obligé de refaire l’ensemble des diagnostics. Certains rapports sont ainsi encore réutilisables :  

  • Le bilan amiante et la superficie Carrez. Ces documents sont valables indéfiniment, si aucun travail n’est effectué dans le logement.
  • Les diagnostics sur le gaz ou l’électricité sont valables 5 ans. Si les documents remis lors de l’acquisition du bien sont encore conservés, ils peuvent être réutilisés.

Lors des premiers échanges, le diagnostiqueur doit normalement évoquer cette validité des documents à disposition de son client. Toutefois, il arrive que certains fassent exprès d’omettre cette partie afin d’augmenter la facture. 

 

Vérifier le statut du diagnostiqueur

La législation est sans équivoque : un diagnostiqueur ne doit pas être commissionné par une agence immobilière. Le risque serait trop important, car l’évaluation peut être entachée par un manque d’objectivité, et n’est donc pas fiable. Un expert explique que certains diagnostics impactent directement sur la perception de qualité d’un bien, et indirectement sur son prix. Une telle situation peut pousser certaines agences immobilières à se rapprocher d’un diagnostiqueur pour des rapports qui leur seront favorables. 

L’UFC-Que choisir a déjà épinglé une société de diagnostics pour ce type de prestation. Celle-ci recevait des chèques-cadeaux de la part des agences immobilières.

 

Diagnostics mal réalisés, erreurs d’évaluation … Quels sont les risques ?

Il faut garder en tête que le choix du diagnostiqueur revient au vendeur. Il endosse ainsi la responsabilité en cas d’erreur du professionnel, surtout si les obligations de certification, d’indépendance et d’assurance ne sont pas assurées. Dans les extrêmes, une évaluation erronée peut entraîner jusqu’à l’annulation de la vente. À titre d’illustration, les dédommagements financiers en désamiantage ou en remise en état d’une installation électrique peuvent être très élevés. 

Outre l’aspect financier, des erreurs de diagnostic peuvent être relayées sur le plan pénal. Sous motif de sécurité et de santé publique, les risques d’accident ou d’intoxication doivent être considérés.

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BIM

Modélisation 3D et numérisation 3D : quelles différences ?

Le terme “3D” est utilisé pour désigner un objet en trois dimensions, en version numérique. Dans un projet en trois dimensions, les notions sur la numérisation 3D et la modélisation 3D portent souvent à confusion. Et pourtant, il existe une différence notoire. Les détails !

 

Le concept de numérisation 3D

On entend par numérisation 3D la technique qui consiste à scanner un objet existant afin d’en créer une version digitale. Durant ce processus, les formes, volumes et couleurs d’un objet sont capturés pour servir à créer une image de synthèse. Cette technique est applicable à tous les objets, des œuvres d’art aux bâtiments, et même aux individus (personnes ou animaux). Le principal objectif de cette technologie est de permettre un archivage des objets en format numérique. Ceci afin de les exploiter et/ou les étudier dans leur version dématérialisée, d’en obtenir une base de travail pour une modélisation 3D ou de dupliquer l’objet scanné.

Le marché actuel propose des méthodes de numérisation de plus en plus sophistiquées, se distinguant par la précision et la qualité. Cinq parmi elles sont les plus utilisées.

 

La photogrammétrie

Il s’agit d’effectuer des mesures sur une image, en divers points de vue, se basant sur la vision stéréoscopique humaine. Concrètement, la photogrammétrie consiste à reconstituer un relief précis via différents angles d’une même scène. 

 

Le scan 3D par triangulation laser

Cette méthode implique de projeter un rayon laser et d’en étudier sa trajectoire. En analysant ses déviations, on peut connaître la forme de la surface scannée en 3D.

 

La lumière structurée 

Avec le même principe que le laser, la lumière est projetée sur la surface à scanner en 3D afin d’en étudier les déformations. 

 

L’impulsion laser

Il s’agit d’une technologie de scan 3D basée sur le calcul de la durée que prend le laser pour toucher une surface et revenir. On parle d’une mesure précise de la durée du trajet du laser entre deux points. 

 

Le scanner 3D par contact 

Cette technologie mesure une surface en la touchant. Elle en déduit ainsi des informations utilisées pour modeler le modèle 3D. Généralement, cette méthode dite de type palpeur est associée à un laser. 

 

Le concept de modélisation 3D

La modélisation 3D est une technique pour la transformation d’un fichier numérique en objet 3D. Grâce à un logiciel utilisant cette technologie, il est possible de créer, de modifier (soustraire ou fusionner des lignes et des volumes) afin d’obtenir un objet en 3D complet. 

Cette modélisation tridimensionnelle peut être réalisée à partir d’une numérisation 3D.

Grâce à cette technologie, il est plus facile et rapide de reproduire des répliques fidèles d’objets existants. Elle est fortement sollicitée dans les domaines artistique ou médical. En outre, en se basant sur une numérisation 3D, une modélisation 3D peut servir de simulation dans la construction ou l’ingénierie. 

La modélisation est appréciée par les professionnels pour ses diverses qualités dont la praticité, sa facilité de mise en œuvre et son accessibilité au grand public. Outre les domaines scientifiques, la modélisation 3D est fortement utilisée dans les jeux vidéo, l’industrie du sport ou automobile.

Cette technologie est également retrouvée dans l’architecture et l’archéologie, en tant qu’outil d’étude, de valorisation et de préservation du patrimoine. Elle participe à la reconstitution en 3D des sites archéologiques, des monuments historiques ou encore des artefacts. Les chercheurs pourront ainsi établir une meilleure organisation, tant dans l’analyse, la conservation ou le partage de ces connaissances avec le grand public.

 

Blender, logiciel de référence dans la modélisation 3D 

Il existe des logiciels de modélisation 3D gratuits mais performants, disponibles au grand public. Dans le lot, on distingue Blender, créé par une fondation néerlandaise, qui est devenu une référence dans le domaine. De par sa qualité, il est devenu un incontournable avec sa suite gratuite et open-source de modélisation 3D complète. Cet outil révolutionnaire permet aux créateurs et aux graphistes de faire un squelettage, appelé “rigging”, de l’animation, un rendu 3D photoréaliste, une composition, une simulation, un motion tracking ou encore une édition vidéo, voire une création de jeux vidéo. Notons que Blender est aussi bien compatible avec Linux, Mac OS que Windows. Il possède d’ailleurs une bibliothèque riche en extensions, qui permet de rajouter des générateurs, des objets, des options de modélisations, des options d’importation ou d’exportation ou encore des scripts. 

 

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Plomb

Les inconvénients du plomb dans un bien immobilier

Le plomb fait partie des éléments nocifs pour la santé, et ce, quel que soit l’âge. Auparavant utilisé dans la construction, il est souvent détecté dans les anciennes structures. Pourtant, sa présence dans un bien immobilier présente des risques de maladie élevés. C’est pourquoi, avant de vendre ou de louer une habitation, il est impératif de passer par « un diagnostic plomb ». Mais où peut-on trouver du plomb? Comment le détecter ? Et surtout, que dit la législation à ce sujet ?

 

Plomb dans un bien immobilier, où le trouve-t-on ?

L’utilisation du plomb débute à la période de l’Antiquité. Il est très apprécié dans la production de monnaies, de vaisselle et bien d’autres. Avec la révolution industrielle, on constate une utilisation massive du plomb d’où son intégration dans les domaines de l’industrie et de la construction. Ainsi, on retrouve le plomb dans les carburants, les produits d’étanchéité, les canalisations d’eau, les peintures, les rebords de fenêtres, etc.

Les canalisations d’eau font partie des endroits où l’on peut détecter du plomb, surtout au niveau du réseau public. Cependant, certains raccordements et tuyauteries intérieurs (notamment les logements qui ont été construits avant 1995) peuvent également contenir du plomb. L’utilisation de ce matériau dans la fabrication de peintures, d’enduits et de revêtements en tout genre a été très courante à partir du 19e siècle. Face aux diverses intoxications que le plomb a causées en milieu professionnel, il est progressivement interdit. On peut aussi détecter du plomb dans certaines couvertures et charpentes. Par ailleurs, sa présence subsiste dans les biens immobiliers construits avant 1915.

 

Quels sont les risques du plomb ?

L’inhalation ou l’ingestion du plomb a des conséquences néfastes sur la santé et entraîne une intoxication sous le nom de « saturnisme ». Ses effets sont toxiques aussi bien chez les adultes que chez les enfants. Une fois dans l’organisme, il présente un danger, et ce, quel que soit son taux de concentration. Le plomb s’attaque au cerveau, au foie, aux os et aux reins. Une exposition aiguë ou chronique entraîne donc : 

  • des troubles digestifs ; 
  • de l’anémie ;
  • des problèmes de reins ;
  • des lésions du système nerveux et divers troubles du cerveau (neuropathie et encéphalopathie).

Les femmes enceintes, les nourrissons et les enfants en bas âge sont les plus vulnérables face au plomb.

 

Que peut-on dire sur le diagnostic plomb ?

Pour prévenir ces risques d’intoxication au plomb et pour lutter contre le saturnisme, il est indispensable de réaliser un diagnostic plomb. Ce dernier concerne notamment les biens immobiliers construits avant le 1er janvier 1949. Ce diagnostic également appelé Contrat de Risques d’Exposition au Plomb ou CREP est obligatoire avant la vente ou la mise en location d’un logement. Il doit être pris en main par un diagnostiqueur immobilier expérimenté et certifié. En effet, l’intervenant doit :

  •  être certifié par un organisme accrédité COFRAC (comité français d’accréditation) ;
  • disposer d’appareils conformes aux normes en vigueur.

 

Les premiers éléments pris en compte lors du diagnostic sont les revêtements : peintures anciennes, plâtres, plafonds, murs, portes, fenêtres, volets, etc. Par la suite, l’intervenant peut contrôler les autres composants du logement comme la buanderie, la tuyauterie ou encore la canalisation, mais ce n’est pas obligatoire. Afin de détecter la présence de plomb, le diagnostiqueur utilise différentes méthodes : 

  • le prélèvement des échantillons à analyser en laboratoire 
  • l’utilisation des détecteurs à fluorescence X

 

Après l’évaluation, un contrat sera remis pour indiquer au propriétaire la présence ou l’absence de plomb dans son logement. Si le CREP est négatif, le diagnostic se fera en une seule fois uniquement. Par contre, si le seuil réglementaire de 1 mg/cm est dépassé, il existe différents cas de figure :

les revêtements contiennent du plomb, mais sont en bon état

Si les revêtements du logement sont en bon état, mais que l’on révèle la présence de plomb, le CREP recommande tout simplement une bonne conservation du bien immobilier.

les revêtements contiennent du plomb et sont en mauvais état

Il faut savoir que les revêtements dégradés contenant du plomb libèrent des particules et exposent les occupants à des risques d’intoxication. C’est pourquoi le CREP exige une remise en état avec des revêtements sans plomb.

les revêtements contiennent du plomb et sont très dégradés

Si après le diagnostic, l’intervenant constate la présence de plomb dans des revêtements très dégradés, il est chargé de le communiquer à la préfecture. Tous les travaux seront à la charge du propriétaire du bien concerné.

Il est bien de noter qu’un budget de 80 à 250 euros est à prévoir pour la réalisation d’un diagnostic plomb. 

 

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Photogrammétrie

Bien choisir son drone pour la photogrammétrie : les critères à prendre en compte

Fortement utilisée dans le secteur du bâtiment et de la construction, la photogrammétrie devient de plus en plus populaire. Cette technique consiste à faire des mesures sur une scène en se basant sur des photographies acquises du terrain sur différents points de vue. Le drone se transforme ainsi en un appareil incontournable pour l’aboutissement de cette méthode. Avant d’opter pour un tel ou tel type, il est nécessaire de prendre en compte les divers critères de choix.

Quel capteur choisir ?

Il faut savoir que la base de la photogrammétrie réside dans la définition des photographies. Ainsi, le choix du capteur prend tout son sens. Dans le domaine, la résolution du sol, aussi appelée Ground Sample Distance (GSD) est exprimée en centimètre. Notons que le GSD varie les caractéristiques du capteur embarqué. Il s’agit entre autres de la taille du capteur, de la résolution du pixel, de la focale de l’objectif et de la distance entre l’objet à reconstituer et le capteur. Ainsi, plus la résolution au sol est faible, plus elle est fine. Afin d’obtenir une meilleure qualité de restitution, il est recommandé d’opter pour les grands capteurs, pour lesquels le nombre de pixels est important. On parle ainsi d’un capteur de 20MP 1 pouce minimum, et d’une focale fixe à variable. 

Autre point important pour le capteur, le mode d’obturation ou shutter, qui est au nombre de deux.

Un capteur équipé d’un rolling shutter enregistre les pixels ligne par ligne, à l’instar d’un scanner. L’inconvénient, c’est que cette technique déforme l’image dès lors que le drone est en mouvement. 

D’autres capteurs sont munis de global shutter, qui sont plus haut de gamme. Ce procédé permet d’enregistrer en simultanée tous les pixels, ce qui permet une prise de vue plus nette et non déformée.

Comment procéder à la géolocalisation du relevé ?

La plupart des drones sont désormais pourvus de capteur intégré. Ces derniers servent dans la géolocalisation automatique des clichés. Ainsi, toutes les coordonnées sont directement enregistrées. 

Grâce au récepteur GNSS dont ils sont équipés, les drones assurent une totale précision ( à quelques mètres près) ainsi qu’une précision relative de quelques dizaines de centimètres pour un résultat optimal. Toutefois, cela n’empêche d’atteindre une précision centimétrique via la dispersion des points de calage sur le terrain. 

Il faut savoir que la géolocalisation des clichés peut rencontrer certains problèmes, comme la couverture GPS en intérieur ou l’absence de capteur chez certains drones. Ainsi, le temps de calcul de corrélation est plus fastidieux. Il est également indispensable, voire obligatoire, d’avoir recours à un GCPs afin d’obtenir un modèle 3D. Force est toutefois de mentionner que ce procédé n’est pas l’idéal pour le relevé de zones très uniformes. En effet, le logiciel risque de ne pas trouver assez de points de liaisons entre paires d’images pour la restitution.

Récemment, on retrouve de plus en plus du système GNSS RTK (Real Time Kinematic) chez les drones dédiés à la photogrammétrie. On peut entre autres citer les modèles Leica Aibot, DJI Phantom 4 RTK, Yuneec H520 RTK et DJI Matrice 300RTK. 

D’autres caractéristiques viennent s’ajouter au capteur pour optimiser la localisation comme une nacelle stabilisée ou encore une synchronisation des prises de vues. 

Quel est le domaine d’application de la mission ?

Le choix de l’appareil est entre autres influencé par le métier et le genre de relevé recherché. Il faut ainsi déterminer en premier lieu, dans quel scénario on va opérer : 

  • opter pour un drone homologué S1 et S2 pour des missions hors agglomération (relevés de routes, carrière, champs…) ;
  • privilégier les drones S3, dont le poids est inférieur à 8kg , pour des missions en agglomération.

 

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Plomb

Diagnostic plomb avant travaux : 3 conseils avant de se lancer

Un projet de vente ou de location de votre bien immobilier ? Qu’il s’agisse d’un appartement, d’une maison ou d’un immeuble, des diagnostics immobiliers doivent figurer dans le dossier technique. L’établissement d’un diagnostic plomb vous concerne-t-il également ? Voici nos conseils avant de se lancer dans ce type de diagnostic. 

 

Conseil n°1 : êtes-vous concerné par le diagnostic plomb ?

Il faut savoir que le diagnostic plomb figure parmi les diagnostics immobiliers obligatoires. Toutefois, certains immeubles seulement sont concernés. Il s’agit de ceux bâtis avant le 1er janvier 1949, en se référant à la date de permis de construire. Le diagnostic plomb est appelé constat de risque d’exposition au plomb ou CREP. 

Cette obligation tire sa source dans la réalité selon laquelle les revêtements dans les maisons anciennes ou les vieux immeubles contiennent généralement du plomb. 

En France, le plomb n’a été interdit sur chantier de construction qu’en 1949. 

Force est de mentionner que la présence de plomb est surtout remarquée dans les revêtements comme les enduits ou les peintures. 

Si cette matière a dû être interdite, c’est parce qu’une exposition au plomb peut entraîner de graves problèmes de santé, notamment chez les enfants et les femmes enceintes. D’ailleurs, les séquelles liées à une intoxication au plomb sont irréversibles. La situation peut très vite s’aggraver lorsqu’on sait que même à faible dose, les conséquences sont sévères dont le saturnisme. Ce polluant s’accroche alors sur les os, alors que l’organisme a du mal à l’éliminer une fois le matériau inhalé. 

Les futurs occupants ont le droit d’être informés de la présence du plomb dans leur logement.

 

Conseil n°2 : ne pas attendre les prochains travaux pour le contrôle de la présence de plomb

Dès que vous avez des doutes sur la présence ou non de plomb dans le logement, il est recommandé de faire appel à un diagnostiqueur sans tarder. Ce matériau est présent dans plusieurs éléments de la maison, dont les plus courants sont : 

  • les peintures, aussi bien intérieures qu’extérieures ; 
  • les peintures de boiseries extérieures ou lasures ;
  • les boiseries de portes ;
  • les radiateurs ;
  • les canalisations.

Certes, cette liste indique que le plomb est facile à trouver, il est toujours important de faire appel à un diagnostiqueur certifié pour l’intervention. Ce professionnel est le seul habilité à dresser un rapport sur la présence ou non du plomb dans un logement. Pour ce faire, il s’aide d’un appareil à fluorescence X. Cet appareil, ainsi que les analyses en laboratoire, est l’unique moyen de détecter le plomb.

 

Conseil n°3 : se conformer à la réglementation en vigueur

En France, la réglementation oblige les propriétaires de biens immeubles construits avant 1949 de faire un diagnostic plomb, lors d’une vente ou d’une location. Cette même réglementation impose un diagnostic plomb avant tout travaux de démolition ou de rénovation. En effet, force est de remarquer que les risques de contamination ou d’intoxication par inhalation restent particulièrement élevés au moment des travaux. Pour éviter une telle exposition, le diagnostic est plus qu’indispensable. Son objectif ? Évaluer le taux de concentration en plomb sur la surface concernée par les travaux.

Pour mener en bonne et due forme une telle intervention, que ce soit en avant-travaux ou en utilisation normale, il est indispensable de faire appel à un diagnostiqueur certifié. Ce critère est important car seul un professeur titulaire d’une telle agrégation peut établir un rapport sur le plomb, à classer dans le dossier de diagnostic technique. 

Rappelons que ce rapport est établi dans le but d’identifier  et de localiser les traces de plomb dans la zone de travaux ou d’utilisation courante. Il permet ainsi de prendre les mesures et précautions nécessaires en termes de protection face au plomb.

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Photogrammétrie

Tout savoir sur la photogrammétrie par drone

Le domaine topographique poursuit son élan technologique, avec les divers moyens à sa disposition pour s’améliorer en continu. Les levées topographiques par drone sont les plus récentes sur le marché. Les détails. 

 

Quid sur la photogrammétrie par drone

On entend par photogrammétrie une méthode de scan 3D à partir de photographies d’un objet ou d’un environnement réel. Pour ce faire, il faudra réaliser une multitude d’images en 3D, sous différents angles. Elles seront ensuite assemblées pour avoir une projection en relief de la zone scannée.

Grâce au fulgurant essor des drones, la technique connaît une ère nouvelle ! Il est en effet désormais possible de produire un plus important volume de données 3D géoréférencées, en un laps de temps court et avec des prises de vue complexes. C’est ainsi que la photogrammétrie aérienne est devenue un témoin de performance et d’innovation dans le domaine. 

 

Quels sont les domaines d’application de la photogrammétrie ?

Il existe trois domaines d’application à la photogrammétrie : 

  • L’orthophotographie

La photophogotraphie est une technique qui consiste à assembler des images qui représentent un visuel précis d’une large zone géographique.

  • La volumétrie

Cette technique est surtout utilisée dans le secteur minier, la gestion du territoire ou les carrières. La volumétrie permet de créer un modèle 3D d’un terrain et d’effectuer des mesures volumétriques de matériaux. 

  • La modélisation 3D 

Cette application permet de reproduire des images de synthèse en 3 dimensions, à partir d’une scène photographiée. 

 

Quelques questions d’usage concernant la photogrammétrie

Quel est le nombre de clichés par m² ?

Le nombre de prises de vues zénithales par mètre carré n’est pas forcément quantifiable avec précision. En effet, cette donnée dépend du projet, notamment de la définition recherchée de l’orthophoto ainsi que l’équipement déployé. 

Généralement, plus le vol est en hauteur, moins on obtient de clichés par mètre carré. Par ailleurs, il existe d’autres facteurs à prendre en compte, comme la focale, le nombre de pixels ou encore le taux de recouvrement entre les passes. 

 

Est-il possible de réaliser un plan topographique par photogrammétrie ?

La question est répondue par la positive. D’ailleurs, les unités de mesure comme l’équidistance ou encore la méthode de lissage ainsi que la représentation des charges peuvent se faire sur-mesure.

Avec le nombre important de données enregistrées au vol, il est à noter que les courbes de niveaux ne sont pas déduites. Ainsi, la photogrammétrie par drone assure une précision et une qualité optimale pour chaque point relevé tous les 10 cm. Cela vaut aussi bien pour des surfaces verticales qu’horizontales. 

Toutefois, force est de mentionner qu’aucun logiciel ne peut remplacer l’humain. Ainsi, jusqu’ici réaliser un plan topo 100% fiable automatisé n’est pas encore envisageable. 

Par ailleurs, la photogrammétrie peut également être utilisée dans l’analyse du relief dans un but d’études hydrauliques. Les outils d’analyse déployés pour ce faire garantissent l’obtention de plusieurs données importantes, dont : 

  • les distances d’écoulement d’eau ; 
  • la détermination des bassins versants ;
  • la simulation des zones inondées ; 
  • l’identification des points hauts et bas.
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BIM

5 questions à se poser avant de se lancer dans le BIM

Une construction traditionnelle implique l’intervention de plusieurs acteurs. Chacune de ces personnes, architecte comme simple installateur, appartient à une chaîne interdépendante. Vu que le processus se déroule de manière séquentielle, les dossiers sur les informations concernant la construction sont transmis d’un maillon à un autre. Les risques sont énormes, si ce n’est les problèmes de communication ou la mise en circulation des différentes versions. Grâce au BIM, les échanges d’informations entre les différentes parties au projet sont améliorées. Voici 5 questions avant de se lancer !

 

Passer au BIM, qu’est-ce que cela implique ?

Pour un fabricant, une démarche BIM entre dans le processus de transformation digitale de son client. Cela signifie être fournisseur de données, en évolution au fournisseur de produits, mais aussi décider d’une approche plus collaborative dans le partenariat. 

Une telle démarche implique une adaptation à l’organisation et aux systèmes dans l’entreprise : 

  • adaptation des produits pour concorder spécifiquement au BIM ; 
  • mise à disposition des données de chaque produit (identification, stockage, transformation au besoin) ;
  • changement dans la manière de travailler, notamment avec les parties-prenantes ; 
  • mise en place d’une stratégie de communication adaptée aux nouvelles interactions ; 
  • équipements en nouveaux outils et logiciels.

 

Les objets BIM seront utilisés à quelle fin ?

Afin de disposer de bons produits, il est recommandé de se rapprocher des professionnels dans le secteur de la construction, comme les bureaux d’études, les architectes ou les entreprises d’installation. Ces acteurs pourront apprécier à juste valeur la démarche. L’entrevue est également le moment pour s’intéresser aux logiciels, données et classifications que ces professionnels utilisent. C’est une occasion pour orienter le projet de manière précise, avec les bons formats ainsi que l’insertion des données adéquates aux objets BIM

Il faut par ailleurs noter qu’il existe plusieurs standards BIM selon les marchés. Par exemple, le standard Cobie est obligatoire au Royaume-Uni. 

 

Comment récolter les bonnes données et les mettre à jour ?

Avant de se lancer dans le BIM, quelques questions méritent une réponse claire : où trouver les données techniques et commerciales des produits ? Comment les rassembler ? Ces points sur l’accessibilité et la structure des données sont parmi les plus importants pour le projet.

La bonne nouvelle, c’est que la plupart des données sont déjà disponibles. L’enjeu serait alors de savoir les réinventer et les réorganiser, selon les besoins de la maquette numérique. La meilleure solution pour arriver à ces fins serait de recourir au Product Information Management (PIM), afin de puiser les données mises à jour pour les objets BIM.

 

A qui confier la modélisation ?

Une fois le cahier des charges bien établi, la prochaine étape serait de se focaliser sur la modélisation. La première question est de savoir si l’équipe interne possède les connaissances nécessaires pour la réalisation de la modélisation ou s’il faut externaliser auprès d’un prestataire. 

Pour cette dernière option, il est indispensable de faire preuve d’un bon niveau de compréhension du brief. En parallèle, l’idéal est de former une personne en interne pour un meilleur suivi de la prestation. En faisant appel à un partenaire, il est indispensable de vérifier si, une fois l’objet et les mises à jour effectués, ils restent la propriété de l’entreprise.

 

Faut-il proposer un configurateur ou un plug-in dédié pour les produits paramétrables ou sur-mesure ?

L’idéal est de pouvoir proposer les deux solutions. Pour la conception sur-mesure, il est un principe qu’il faut garder en tête : celui de la réticence du client. En effet, qui dit sur-mesure dit configurateur dédié qu’il faut installer. De plus, cela implique un développement long, technique et coûteux. 

La meilleure solution serait d’exploiter les objets BIM pour les transformer en objets paramétriques et configurables. Cela est désormais possible avec les logiciels tels que Revit ou ArchiCAD.

 

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BIM

L’intérêt de la modélisation 3D dans les travaux de construction

Les innovations numériques ont bouleversé le monde de la construction afin d’optimiser l’organisation des travaux sur le chantier. La modélisation 3D est une technique d’infographie consistant à reproduire ou à créer un objet sous forme d’image 3D. Beaucoup de professionnels de l’immobilier ou de la décoration d’intérieur proposent cette méthode à leurs clients. Mais en quoi consiste-t-elle réellement ? 

Actuellement, les modèles en trois dimensions changent les façons de faire dans le milieu de la construction. Ces modèles simplifient la conception de projets de construction et permettent ainsi l’adoption d’une approche optimale pour un résultat impeccable. Aussi bien utilisés dans les nouvelles constructions que dans la rénovation, les modèles virtuels offrent une meilleure précision et qualité de travail. Ils constituent un élément indispensable dans la réalisation de plans et de maquettes.

Pourquoi la modélisation 3D est-elle intéressante dans les travaux de construction ?

Une projection concrète sur le futur bâtiment

Premier point à retenir quand on utilise la modélisation 3D, c’est que cela nous permet de visualiser le projet de manière concrète et nous offre ainsi une projection dans le futur bâtiment. Grâce à cette technique, les professionnels du BTP ont une représentation digitale du bâtiment. Elle fournit des informations visant à modéliser le bâtiment en réalisant des plans précis de son intérieur et extérieur : agencement, décorations, matériaux, revêtements muraux, etc.

En bref, elle procède à une mise en contexte du bâtiment pour une meilleure compréhension du projet en général. 

Aide à la prise décision

La facilitation et l’amélioration des travaux de construction sur le chantier constituent une autre valeur ajoutée de la modélisation 3D. Elle aide l’ensemble de l’équipe à identifier les moindres erreurs ou risques dans la conception d’un projet de construction et ainsi prendre les décisions rapidement. 

Une perspective réaliste

Le recours à la modélisation 3D facilite grandement le pilotage de A à Z d’un projet de construction à travers des plans ultra réalistes. Cela permet ainsi une meilleure visualisation sur tous les composants du projet de construction. De plus, il sera possible de créer des plans 3D, de visualiser les perspectives en 3D, de réaliser des images 3D que ce soit pour l’intérieur ou l’extérieur de vos futures constructions. 

Gain de temps

Devenue une partie indissociable de la construction, la modélisation 3D permet de gagner du temps dans la gestion du projet de construction. Pour les professionnels du BTP, le recours à la modélisation 3D leur permet de séduire les clients en leur offrant la possibilité d’avoir un avant-goût de leur futur logement.  Notons que dans cette méthode, tout est informatisé et automatisé donc il est toujours possible de modifier le projet initial plus facilement.

Et BIM alors !

Diverses technologies sont accessibles et permettent aux architectes et designers de réaliser la modélisation 3D. 

Chez EXID, nous utilisons la technologie BIM (Building Information Modeling) afin de scanner un bâtiment existant et de restituer les données sous la forme d’une carte d’identité numérique 3D, durable et évolutive. 

Pour aller plus loin, retrouvez notre article sur le BIM.

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Plomb

Diagnostic plomb en 2021 : Quel est son tarif ?

Figurant parmi la longue liste de diagnostics immobiliers obligatoires, le diagnostic plomb est incontournable pour les bâtiments érigés avant 1949. Mais quel montant mettre de côté pour réaliser cet examen ?

La présence de plomb dans une habitation expose les occupants à de sérieux risques sanitaires. C’est la raison pour laquelle les autorités ont banni ce matériau du domaine de la construction à partir de 1949. Avant cette année, les différentes parties des logements, notamment les peintures et les canalisations, regorgeaient de plomb. Le diagnostic s’avère alors nécessaire avant la vente, la location, la réalisation de certains travaux et avant la démolition du bien. Découvrez les tarifs appliqués par les professionnels pour assurer ces interventions !

Combien payer pour un diagnostic plomb en 2021 ?

Il est d’abord à noter que le tarif d’un diagnostic immobilier, quel que soit son type, dépend librement du professionnel qui intervient. Mais pour fixer le prix, les diagnostiqueurs prennent généralement en compte la surface et la catégorie du bien, la zone de localisation ainsi que la facilité d’accès.

Souvent, le constat de risque d’exposition au plomb d’un petit studio ou d’un T1 est réalisé avec un budget de 90 euros. Si vous habitez un T2, il faudrait prévoir en moyenne entre 110 et 130 euros, contre 180 euros pour un T3. Alors que le tarif grimpe parfois jusqu’à 250 euros pour une maison de 3 pièces. Le diagnostic d’une maison individuelle de 5 pièces nécessite environ 300 euros.

Mais afin de connaître le tarif exact, un devis personnalisé précédé de la visite d’un diagnostiqueur professionnel s’impose.

Diagnostic plomb : comment cela se passe-t-il ?

En vue d’effectuer le CREP, le diagnostiqueur est tenu d’examiner minutieusement toutes les parties susceptibles de contenir du plomb. Cela inclut les supports avec peinture des murs, des plafonds, des plinthes, des portes et des fenêtres. Pour ce faire, le professionnel certifié utilise un appareil à fluorescence X permettant de détecter la présence de plomb, même sous le papier peint. Après l’analyse, il rédige le rapport du constat et le remet au propriétaire.

Des astuces pour profiter d’un tarif plus économique ?

Avant d’engager un professionnel du diagnostic, demander plusieurs devis auprès de quelques diagnostiqueurs vous permet de choisir le tarif le plus abordable. Mais cela pourrait accaparer du temps.

Autre astuce, il s’avère plus économique de faire appel à un diagnostiqueur pour la réalisation d’un pack de constats en fonction de vos besoins. Dans ce cas, le professionnel ne se déplace qu’une seule fois, ce qui permet d’économiser les frais de transport et de bénéficier d’une remise allant jusqu’à 50 % du tarif. En général, le pack est facturé entre 300 et 700 euros selon les examens qui touchent le bien.

Si vous désirez réaliser une économie palpable en matière de diagnostic plomb, mieux vaut éviter de solliciter une intervention précipitée. L’urgence du diagnostic constitue souvent une raison de la hausse du tarif. Ainsi, il est important de planifier à l’avance ce type d’examen.

Vous devez également vous assurer que l’opérateur auquel vous faites appel est bel et bien certifié et équipé des matériels nécessaires. Pour en être sûr, faites un tour sur l’annuaire des diagnostiqueurs certifiés disponible sur la page du gouvernement.

Qui est chargé de payer le diagnostic plomb ?

En matière de location immobilière, la loi indique qu’il appartient au bailleur de faire réaliser ce constat. Pour un projet de vente, le vendeur doit inclure le rapport du diagnostic plomb dans le Dossier de Diagnostics Techniques. Ainsi, les coûts sont à la charge du propriétaire. Néanmoins, les deux parties peuvent passer un accord à l’amiable indiquant que l’acquéreur s’occupe du diagnostic.

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BIM

Comment fonctionnent les technologies de scan 3D ?

La technologie est en perpétuelle évolution ! Ce sont de nouveaux appareils qui apparaissent fréquemment sur le marché, tous secteurs confondus, dont la numérisation 3D. Il s’agit d’une technique de capture des formes grâce à un scanner 3D. A l’issue de cette opération, le résultat obtenu est un fichier 3D informatique, à enregistrer, éditer, voire imprimer en 3D. 

Quid sur les technologies de scan 3D

Le principe d’un scanner 3D est simple : capturer les données d’un sujet pour les convertir en fichier informatique. Il peut s’agir d’un objet, d’un environnement ou de personnes (individu ou animal), selon la technologie utilisée. Cette technologie est surtout utilisée en soins dentaires, en joaillerie, dans l’industrie aéronautique, automobile, jeux vidéo ou cinéma.

Il faut savoir que certains modèles de scanner sont capables de capturer un sujet plus volumineux, de grandes dimensions, tandis que d’autres arrivent à numériser les couleurs et l’aspect. Notons que la couleur d’une surface scannée est appelée texture.

Un scan 3D permet de communiquer un maximum d’informations sur un sujet donné. Pour une pièce par exemple, les acteurs peuvent connaître jusqu’à la manière dont elle a été conçue. L’action de déduire la géométrie d’un sujet selon sa conception est appelée rétro-ingénierie. 

Les différents types de technologies de scan 3D

Cette nouvelle technologie peut être classifiée en 5 grandes catégories, selon leur principe physique.

Le scan 3D par triangulation laser

C’est la technique de numérisation la plus répandue. Il s’agit de projeter un rayon laser afin d’étudier sa trajectoire. C’est en fonction de sa déviation que l’on peut déduire les propriétés de la surface scannée en 3D. Cette technique est l’idéale pour mesurer de très petits et précis détails, ainsi que pour le balayage des géométries complexes.

Le scanner utilisant ce type de technologie fonctionne comme une caméra : il ne capture que ce qui se trouve dans son champ de vision ! 

La lumière structurée

Il s’agit de projeter une lumière laser sur la surface à scanner. Le capteur reçoit ensuite les déformations de la lumière et en déduit la forme de la surface. Ce processus de numérisation est surtout utilisé dans la reconnaissance faciale ou environnementale. 

La photogrammétrie ou scan 3D à partir de photographies

La photogrammétrie est une technique qui se base sur l’analyse informatique des données indiquées sur les photographies. Grâce aux informations extraites, l’on peut positionner les photographies dans un lieu et son état (environnement, personne ou objet).

Le scan 3D par contact 

Ce type de système effectue plusieurs mesures d’une surface par le toucher, en déduit les informations y afférentes et crée un scan 3D. 

L’impulsion laser ou le scan 3D par temps de vol

Cette technologie est basée sur le calcul de la durée d’un aller et retour d’un laser sur une surface. Dans les détails, il implique de connaître avec précision la vitesse de la lumière. Les calculateurs pourront ainsi donner des données précises sur la durée du trajet du laser. L’opération est effectuée plusieurs fois afin de réunir un maximum d’informations sur les propriétés de la surface 3D.

Le scan 3D, comment l’utiliser ?

Sur le marché, la numérisation 3D se présente comme étant la technique la plus simple et rapide pour créer une impression 3D d’un objet existant. Le scan 3D peut ainsi servir de base fiable pour le démarrage d’un projet. En effet, une fois obtenu, le fichier peut être modifié à volonté. 

Cette technologie est aujourd’hui très répandue dans le secteur médical. En effet, ce domaine tire le meilleur parti de la numérisation, notamment dans la création des prothèses sur mesure. Dans la dentisterie, elle permet de faire des simulations ou de créer des dispositifs dentaires, comme les implants ou les appareils orthodontiques. La numérisation 3D permet de passer outre les éventuels inconvénients liés au moulage.

Outre ces avantages certains dans la création d’un objet, la numérisation s’apparente également comme une nouvelle manière de stocker des données. A l’heure de la dématérialisation, autant profiter des ressources existantes. Par exemple, les images de Notre-Dame, la cathédrale qui a pris feu en 2019, peuvent être utilisées pour sa restauration. Cela reste un exemple parmi tant d’autres. Il est désormais facile de reprendre les mêmes bases pour avancer dans la création, au lieu de recommencer à zéro.

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Actualités

Quelles perspectives pour le marché immobilier en 2021 ?

Dans le secteur de l’immobilier, les mesures de confinement de 2020 se sont soldées par le report de plusieurs projets de constructions et de transactions. Mais il est à noter que cet univers fait partie des rares domaines à ne pas s’effondrer suite à la crise.

On se demande alors où mène cette épidémie qui tente encore de jouer des tours en 2021. Dans quel sens le marché de l’immobilier évolue-t-il pour cette année ?

La prudence, un mot d’ordre pour 2021

Comparé aux divers secteurs qui ont été mis à genou par la crise, le monde de l’immobilier a fait preuve de résilience en 2020. En effet, le niveau de ventes, s’élevant à plus d’1 million, qui a atteint un niveau record en 2019 n’a que légèrement baissé pendant la pandémie et correspond à 980.000 opérations. Ces données fournies par la Fédération Nationale de l’Immobilier se traduit par une diminution des volumes, sans pour autant présager un écroulement du marché. Pour 2021, le président de la FNAIM s’attend encore à une faible dégradation des ventes, probablement diminuées à 900 000 transactions. Il explique ce pronostic par les effets secondaires de la crise sanitaire sur le plan économique.

Ainsi, comme le marché immobilier risque lui aussi d’être mis à l’épreuve, les professionnels du domaine doivent rester prudents. Face à la hausse du chômage, les projets immobiliers des divers agents économiques demeurent incertains.

Effondrement des prix : une situation non envisagée en 2021

Bien que certains analystes ont prédit une dégringolade des prix pendant la pandémie de 2020, ce pronostic a été faussé. Les prix de l’immobilier ne se sont pas seulement maintenus, mais ils ont même progressé. La hausse a atteint 3,8 %, en prenant l’inflation en compte. Ainsi, le mètre carré a oscillé autour de 2 807 euros à l’échelle nationale.

Pour 2021, la plupart des acteurs se préparent pour l’interruption de cette hausse. Le groupe BPCE, Meilleurs Agents et l’agence de notation Moody’s tablent tous sur une baisse limitée entre 1 et 2 % en 2021. Malgré cette prévision négative, aucun effondrement des prix n’est envisagé dans le secteur de l’immobilier.

Une nouvelle tendance penchée vers les villes moyennes

Paris, Lyon, Bordeaux et d’autres grandes villes pourront connaître une baisse de la demande et par la suite une baisse des prix. En effet, le marché tend à se déplacer vers la banlieue, une tendance accentuée encore plus par l’essor du télétravail. Les villes moyennes comme Reims, Toulon, Caen ou Le Havre verront alors augmenter leurs transactions. Ce phénomène mène donc vers un rééquilibrage territorial en matière d’immobilier.

Prêts immobiliers : des taux bas couplés à plus de vigilance

La mise en place d’un taux accessible fait partie des moyens utilisés par les banques pour développer leurs portefeuilles clientèle. Les institutions financières accordent alors des taux de prêt au-dessous de 1 % aux meilleurs profils.

Néanmoins, elles restent vigilantes dans la détermination des risques du crédit. Pour évaluer la solvabilité, les dossiers des salariés issus des domaines les plus affectés par la crise, tels que la restauration et l’aéronautique, sont particulièrement étudiés. 

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BIM

Maquette numérique : un élément essentiel tout au long de la vie du bâtiment

Si la maquette numérique est conçue pour apporter une grande innovation dans le monde de la construction, les bases du métier restent les mêmes. Le bâtiment suivra toujours son cycle de vie, de la conception, en passant par la construction et la rénovation, à la démolition. À travers toutes ces étapes, le BIM vise à concevoir un sosie de l’immeuble qui est la maquette numérique. Celle-ci se limite à un certain volume d’octets, mais renferme toutes les informations relatives au bâtiment.

Comme le modèle 3D s’étale sur toute la période d’existence du bien, il est alors au cœur de divers métiers du BTP. Sans être l’apanage des architectes et des maîtres d’ouvrage, la maquette numérique profite aussi aux entrepreneurs, aux ingénieurs et à tous les bureaux d’études. Les assureurs et les gestionnaires de l’immobilier se servent de même de cet avatar du bâtiment.

Importance de la maquette numérique dès la phase conception

Les études d’avant-projet ainsi que le développement du projet nécessitent un partage d’informations entre les acteurs. Les données disponibles doivent être intégrées dans les outils d’analyse pour passer aux calculs spécifiques en vue d’évaluer les comportements du plan en termes de performance. Ensuite, des caractéristiques précises sont à ajouter à l’idée de conception pour prévoir les structures, dimensionner les systèmes mécaniques…

Dès la phase d’études, la création de bibliothèques d’objets permet un transfert de données et de savoir-faire entre les parties concernées. Il faudrait également passer à la transition des croquis aux maquettes numériques. À cette étape commencent les interactions entre les intervenants du projet. La modélisation 3D facilite déjà le mode de travail collaboratif dès le début.

Maquette numérique : élément essentiel lors de la construction

Le BIM permet de coordonner l’intervention des divers acteurs tout au long de la phase de construction. Facilitant le partage des données à travers la maquette numérique, il unifie les méthodes et raccourcit les délais de livraison.

  • Implanter des ouvrages à travers la maquette numérique

Les techniciens sur terrain font partie de ceux qui profitent largement du BIM. Avec une maquette numérique géopositionnée, ils filtrent les données qui leur correspondent. Les points qui les intéressent sont envoyés dans le matériel d’implantation. Un pointeur laser montre ensuite aux acteurs où les ouvrages doivent être implantés. Ainsi, le plaquiste saura aisément la place de la cloison ou celle du cadre de la porte. Le plombier saura où commence la fixation des tuyaux… Les données de la maquette permettent aussi de vérifier les implantations afin de minimiser les erreurs.

  • Prévoir et gérer les ressources nécessaires à travers le BIM

Cette méthode intelligente permet de déterminer d’avance les ressources à utiliser à l’instant T. Elle élimine également le temps gaspillé dans les réunions entre les corps de métier. Ainsi, les acteurs sur terrain agissent plus efficacement, ce qui raccourcit les délais du chantier. Une économie relative aux coûts, allant au-delà de 20 % des dépenses totales, découle également du BIM.

Recours à la maquette numérique lors de la gestion et de la maintenance du bien

Si le BIM est largement utilisé durant les phases de conception et de construction, son usage se fait moins fréquent lors de l’exploitation du bâtiment. Alors que cette étape du cycle de vie accapare le plus de temps. Avec la maquette numérique, l’exploitation devient plus simple et plus économique.

Le BIM de gestion, d’exploitation et de maintenance est mis à la disposition de nombreux professionnels chargés de réaliser ces tâches. Cela inclut les plombiers appelés à réparer les fuites, les techniciens engagés pour les ravalements de façade ou les spécialistes de la climatisation.

En consultant les données de la maquette, les agents qui interviennent dans la réparation ont une connaissance complète de l’existant. Les modèles 3D localisent plus simplement les éléments recherchés. À l’issue de leurs interventions, les professionnels tiennent les informations sur les maquettes à jour pour servir aux autres intervenants qui en auront besoin.  

Encore utile en phase de démolition

Dans l’ultime étape du cycle de vie d’un bâtiment, le BIM apporte autant ses bienfaits, même si son usage n’y est pas encore courant. Les informations de la maquette numérique valorisent les existants pour un éventuel réemploi et une traçabilité des déchets après la démolition

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Amiante Loi Carrez Plomb Termites

Petit guide sur le diagnostic immobilier obligatoire en cas de vente et de location

Avant de mettre un bien immobilier en vente ou en location, la réalisation de certains diagnostics est imposée par la loi. Ces analyses techniques visent à informer les acquéreurs ou locataires potentiels sur l’état du bâtiment, les divers risques et la sécurité liée aux installations.

Les diagnostics obligatoires pour la vente d’un bien immobilier

En 2021, les propriétaires des logements à vendre sont tenus de réaliser les diagnostics suivants.

  • Le diagnostic Loi Carrez

Ce diagnostic de métrage consiste à mesurer avec précision la surface d’un logement dans un bâtiment en copropriété. La superficie est calculée sur la base des planchers des parties closes et couvertes, hormis la terrasse, le garage, le balcon, la cave… Comme cette obligation concerne les appartements en copropriété, la vente des maisons indépendantes en est dispensée.

  • Le diagnostic de performance énergétique

Quel que soit le type de bien immobilier mis en vente, le DPE doit être joint dans le dossier de diagnostic technique. Il quantifie les besoins annuels en énergie de l’habitation. Ce diagnostic montre alors le nombre de kWh par m² nécessaire pour l’isolation, le chauffage, l’eau chaude…

  • Le diagnostic amiante

La présence de matériaux amiantés expose les occupants d’un logement à des risques sanitaires graves, tels que le cancer et la fibrose. Comme les immeubles construits avant le 1er juillet 1997 peuvent encore contenir cette matière toxique, le diagnostic amiante avant-vente est obligatoire pour ces biens.

  • Le constat de risque d’exposition au plomb

Jusqu’en 1949, les peintures utilisées dans le domaine du bâtiment contenaient encore du plomb, qui exposent les occupants à de sérieux risques sanitaires. Le diagnostic plomb s’impose alors aux biens immobiliers construits avant cette année. En cas d’absence de la matière, le résultat est valable à vie. En revanche, si du plomb a été détecté, il faut entretenir les zones concernées pour assurer leur non-dégradation. Des travaux de retrait pourraient même être décrétés lorsque la substance abonde dans la zone étudiée.

  • Le diagnostic termites

Petits insectes mesurant à peine quelques millimètres, les termites constituent un danger à ne pas négliger pour les habitations. Comme certaines zones sont plus touchées que d’autres, le diagnostic termites concerne principalement les régions à risque. L’obligation de faire réaliser cette analyse précède alors la vente d’un bien immobilier érigé dans une circonscription définie par arrêté préfectoral. À noter que la durée de validité du diagnostic est seulement de 6 mois !

  • Le diagnostic d’état des risques naturels

Ce constat sert à détecter les divers risques naturels et technologiques autour de la construction. Cela inclut les menaces sismiques, cycloniques, minières… Il informe alors les acquéreurs potentiels des risques encourus en achetant et en habitant la maison. Comme le diagnostic termites, le certificat d’état des risques naturels est valable pendant seulement 6 mois.

  • Le diagnostic gaz

Pour garantir la sécurité des occupants de la maison, ce diagnostic concerne les logements dont l’installation au gaz date de plus de 15 ans. Il informe sur les états des appareils de chauffage, des tuyaux fixes, des équipements de production d’eau chaude… À l’issue de l’examen, le professionnel peut détecter des risques légers, des risques importants nécessitant rapidement des réparations, ou des dangers obligeant l’arrêt de l’appareil. Ce diagnostic reste valable pendant trois ans.

  • Le diagnostic électrique

À l’instar du diagnostic gaz, ce type de constat concerne les habitations dont l’installation électrique est vieille de plus de 15 ans. Sa validité dure également trois ans. Mais le diagnostic électrique se limite à un simple état de lieux, sans obligation de travaux de remise aux normes. Il sert alors uniquement à informer les acheteurs potentiels des réhabilitations à prévoir.

  • Le diagnostic Assainissement Non Collectif

Lorsque l’installation d’assainissement de la maison n’est pas raccordée à l’évacuation collective, ce diagnostic figure parmi les dossiers obligatoires pour la vente. Il permet d’assurer que les eaux usées passent par un système d’évacuation conforme. Le diagnostic ANC doit être réalisé 3 ans au plus avant la vente.

Les diagnostics obligatoires pour la location d’un logement

Afin de renseigner les futurs locataires sur les caractéristiques de l’habitation, les propriétaires doivent leur communiquer quelques diagnostics. En premier lieu, l’état des risques naturels et technologiques indique si les occupants s’exposent à des aléas naturels et technologiques. Il faut également joindre le diagnostic de performance énergétique et le diagnostic plomb pour les biens construits avant 1949. À cette liste s’ajoutent l’état de l’installation d’électricité et de gaz, ainsi que l’information sur les nuisances sonores aériennes.

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Actualités

Pourquoi faire appel à Exid Diagnostic vos diagnostics immobiliers et conception de maquette BIM ?

Vous désirez mettre en vente ou en location votre bien immobilier ? Ou vous envisagez certains travaux de rénovation ou de démolition ? Dans chacun de ces cas, des diagnostics immobiliers sont imposés par la loi. Cela nécessite alors l’intervention des professionnels du domaine. Mais comme il s’agit d’une mission fortement soumise à des règlements des autorités publiques, le choix du diagnostiqueur ne doit pas se faire à la légère.

Il en est de même lorsque vous souhaitez numériser en maquette 3D votre bâtiment dans le but de faciliter son entretien et sa gestion technique. Seuls les experts pourront assurer la modélisation dans les règles de l’art, selon le Plan de Transition Numérique dans le Bâtiment.

Pour faire le bon choix de prestataire, il faut alors que le professionnel réponde aux points essentiels à prendre en compte. Découvrez ces critères et découvrez également pourquoi porter votre choix sur Exid Diagnostic !

Faire appel à des diagnostiqueurs formés et certifiés

Votre dossier de diagnostics immobiliers ne pourrait être valide que s’il est établi par un professionnel certifié. Cette certification concerne chaque diagnostiqueur en personne, et non la société en général. Elle porte sur chaque type de mission et nécessite une mise à jour tous les 5 ans.

Chez Exid Diagnostic, tous les diagnostiqueurs sont certifiés et bénéficient d’environ 10 jours de formation par an. Les certifications sont repassées en fonction des nouvelles contraintes et de l’évolution des réglementations. Elles viennent d’Afnor Certification, du réseau DEMOLDiag pour le diagnostic Amiante et de l’Observatoire ORLAT pour les termites. Sans se limiter à répondre aux contraintes juridiques, les formations visent aussi et surtout à vous fournir un service de qualité et des résultats fiables.

Choisir une équipe expérimentée et prête à intervenir rapidement

À travers sa dizaine d’années d’expérience dans l’expertise immobilière, Exid Diagnostic fait preuve de savoir-faire. Que vous soyez un particulier, un gestionnaire de biens industriels ou tertiaires, un professionnel du secteur immobilier ou même une collectivité dans le département réunionnais, l’équipe se prête à votre service. La prise de rendez-vous s’avère facile et rapide.

Mis à part les diagnostiqueurs immobiliers certifiés et les opérateurs BIM, des assistantes interviennent dans la rédaction des rapports de diagnostics. Pour assurer la démarche qualité dans laquelle elle s’est engagée, la société équipe les agents d’outils innovants à la pointe de la technologie.

Opter pour des professionnels qui vous facilitent la procédure

Avant la mise en vente de votre bien immobilier, diverses tâches vous incombent, si l’on n’évoque que le tas de diagnostics à réaliser. Ce devoir persiste lors de la mise en location. Mieux vaut donc vous confier à une société qui vous assure la plupart voire l’intégralité des diagnostics, pour ne pas vous perdre dans le choix de plusieurs prestataires. Exid Diagnostic vous propose une large gamme de prestations, que ce soit en matière de diagnostics ou de modélisation 3D.

Diagnostics avant-vente ou avant location

Le Code de la construction et de l’habitation vous oblige à fournir un Dossier de Diagnostics Techniques annexé à l’acte de vente immobilière. Ce document inclut le diagnostic termites qui évalue la présence ou non de ces insectes mettant la construction en danger. Le mesurage Loi Carrez et surface habitable en fait aussi partie si le logement mis en vente se trouve au sein d’une copropriété. Par ailleurs, le diagnostic électricité est obligatoire lorsque l’installation électrique de l’habitation date de plus de 15 ans. Le diagnostic amiante s’ajoute à la liste pour les biens construits avant juillet 1997. Exid Diagnostic réalise pour vous tous ces diagnostics avant-vente et location.

Diagnostics avant travaux et avant démolition

Pour ne pas mettre en péril votre santé et celle des travailleurs chargés de rénover votre habitation ou de passer à la démolition, un diagnostic amiante s’impose. L’équipe d’Exid Diagnostic se met aussi à votre service pour diagnostiquer la présence de cette substance toxique.

Conception de maquette BIM

La numérisation et la modélisation 3D des bâtiments figurent parmi les spécialités d’Exid Diagnostic. Équipée de scan 3D, l’équipe d’opérateurs BIM réalise cette mission sur tous les types de construction et d’installation à La Réunion. Elle utilise la technologie BIM pour scanner les bâtiments existants et générer une maquette numérique. 

 

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Photogrammétrie

Les meilleurs logiciels de photogrammétrie : notre sélection

Technique permettant de collecter des données sur les objets physiques à l’aide des images photographiques, la photogrammétrie est utilisée par bon nombre de métiers. Architectes, géomètres et divers ingénieurs ont recours à cette méthode pour créer des nuages de points, des cartes topographiques et des dessins basés sur la réalité. Parfois, la photogrammétrie s’avère plus pratique qu’une numérisation 3D exigeant un scanner onéreux. Pour générer le modèle 3D voulu, il suffit d’avoir la photo et de la traiter avec un logiciel approprié. Nous sélectionnons pour vous les meilleurs logiciels de photogrammétrie du moment !

Les premiers logiciels de photogrammétrie à voir

Autodesk ReCap : un outil proposant divers formats d’exportation

Ce logiciel vous permet d’exploiter des photos aériennes pour les transformer en modèle 3D. Cela implique alors l’usage de la capture par avion ou par drone des objets à numériser. Mais il permet aussi de traiter des objets plus petits, dont les images sont prises rien qu’avec une caméra portable ou sur trépied. Générer un nuage de points prêt à être traité avec des outils de CAO est pratique avec Autodesk ReCap. En optant pour la version Pro, vous bénéficiez des fonctionnalités ReCap Photo et ReCap Mobile.

Agisoft Metashape pour différentes applications

Disponible en édition standard et en édition professionnelle, ce logiciel vous assiste dans la documentation sur le patrimoine culturel, les applications de SIG et les effets visuels. Il permet également la mesure d’objets à petite ou à plus grande échelle. Agisoft Metashape accorde des fonctionnalités pour traiter des images rapprochées et aériennes. D’autres fonctionnalités servent à mesurer les distances, les volumes et les surfaces. L’exportation des maillages 3D générés s’effectue vers des formats populaires. Avec ce logiciel, vous pouvez manipuler les modèles 4D après l’enregistrement en 3D des scènes entières.

Meshroom : logiciel libre basé sur l’environnement AliceVision

Ce logiciel se distingue par son organisation en forme de nœuds reliant les diverses étapes qui mènent vers le modèle 3D. À la différence des autres outils au lancement manuel, AliceVision Meshroom lance toutes les étapes avec le bouton Start en haut. Vous pouvez modifier les nœuds, par exemple ajuster la texture, pour aboutir au résultat voulu.

 

Autres outils de photogrammétrie à avoir sous la main

Pix4D : un outil de photogrammétrie complet

Sans se cantonner à la fonction de logiciel de photogrammétrie, Pix4D sert aussi à capturer en amont les images. Offrant des applications pour Android et iOS, il s’intègre dans les drones classiques pour les transformer en véritable outil de cartographie. Le logiciel associé Pix4Dmapper accorde des fonctionnalités supplémentaires enrichies, comme Pix4Dcapture qui permet de capturer des images optimisées. La fonctionnalité Pix4Dbim est liée aux travaux de terrassement et à la gestion de l’infrastructure. Ce logiciel facilite le traitement des nuages de points, des modèles d’élévation et des orthomosaïques. Avec toutes ces possibilités, Pix4D convient à la fois à la topographie, l’immobilier, l’architecture, l’agriculture et bien d’autres domaines.

Trois modes de génération de modèles sur PhotoModeler Technologies

C’est un logiciel permettant de concevoir des modèles exacts avec des photos prises par un appareil ordinaire sur smartphone. Il accorde une grande précision dans la mesure 2D ou 3D ainsi que dans d’autres tâches comme la numérisation et l’arpentage. Trois méthodes s’offrent à votre choix sur PhotoModeler. Il est d’abord possible de correspondre à la main les caractéristiques entre les images. Vous pouvez aussi générer un modèle 3D avec des cibles codées. Enfin, les images superposées peuvent servir pour tracer des nuages de points.

RealityCapture et son interface intuitive

Pour assurer la production de modèles précis, RealityCapture propose une multitude de fonctionnalités intéressantes. Avec son option traitement optimisé, vous pouvez segmenter le projet selon le matériel à votre usage. Ce logiciel accorde un mode brouillon continu idéal pour les scans sur terrain. Comme il permet une combinaison de supports d’entrée, vous pouvez l’utiliser aisément sur un matériel modeste. Toutes ces options restent à votre disposition sur une interface utilisateur simple à manier.

Regard3D pour se familiariser avec un logiciel photogrammétrie

Logiciel gratuit et open-source, Regard3D convertit vos photos sous divers angles en modèle 3D sur Windows, OS X et Linux. Il utilise la méthode « structure acquise à partir d’un mouvement ». Ses divers outils vous offrent des fonctionnalités pour modifier le nuage de point avant l’obtention d’un maillage 3D. Pour vous familiariser avec le logiciel, il suffit de consulter les guides détaillés sur le site. 

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Actualités

Top 5 des logiciels pour réussir un projet de construction

Un projet de construction est une première étape dans la concrétisation du rêve de tout un chacun ! Toutefois, une bonne idée de projet doit toujours être accompagnée d’une exécution en bonne et due forme. Voici un top des meilleurs logiciels pour concrétiser un projet immobilier !

Etape préalable : la matérialisation de l’idée

Rien de tel que les lectures pour peaufiner les idées de construction. En effet, cette étape est essentielle pour avoir les meilleures inspirations, pour mieux rêver et définir chaque envie. Il est recommandé de visiter divers sites web pour avoir à sa disposition diverses références. Quant à l’exécution, il existe des logiciels et outils que l’on peut également retrouver en ligne. Ces derniers permettent de matérialiser les idées, tout en aidant l’utilisateur dans la réflexion et les choix qui s’imposent. Sans oublier les logiciels de maquette numérique.

Malgré le recours à un architecte ou à un maître d’œuvre, il est toujours indispensable de :

  • Faire le dessin de la forme de la maison ;
  • Établir la planification de la durée du projet ;
  • Calculer le volume d’eau de pluie que la maison pourra collecter ;
  • Estimer le nombre de panneaux solaires pour la consommation énergétique de la maison ;

Force est de rappeler que le secret pour un projet réussi réside dans l’organisation de celui-ci. C’est ainsi que l’on retrouve plusieurs outils de planification sur le marché. Ces derniers sont essentiels dans l’anticipation et la visualisation de l’ensemble des tâches à accomplir. Ils s’avèrent également d’une aide précieuse dans la communication entre les différents intervenants, à chaque étape.

 

Les logiciels à voir cette année

SketchUp

La première étape dans le démarrage d’un projet de construction est le dessin. Il s’agit de définir ses dimensions, son exposition ou encore les emplacements des ouvertures.

Avec le logiciel SketchUp, il est possible de dessiner tout en 3D. Il est disponible en version gratuite en ligne, avec divers tutoriels pour les débutants. Par ailleurs, il est simple d’utilisation et permet même de vérifier les moindres détails du dessin.

Voici la liste de ce que l’outil permet d’effectuer :

  • Dessiner le volume de la future maison, avec le cloisonnement intérieur, le jardin, les façades ou les bâtiments voisins ;
  • Faire le calcul des métrés et surfaces, comme la toiture, les pièces de vie ou encore les murs ;
  • Analyser l’ensoleillement de la zone et permet d’observer les ombres portées selon la saison ;
  • Aménager un mobilier virtuel, mettre des couleurs, ajouter de la végétation pour visualiser le rendu final. Le plus ? Il est possible de dessiner ses propres meubles ;
  • Éditer des coupes, plans, élévations via l’outil Layout. Cela est intéressant pour faire soi-même le dossier de permis de construire.

SketchUp est ainsi un logiciel très complet qui permet de réaliser toutes les envies, pour ce qui est de la conception architecturale. La version PRO est payante, mais propose 30 jours gratuits.

Vectorworks File Viewer et DWG TrueView

Ces logiciels arborent la même fonctionnalité. Ils permettent ainsi la lecture de fichiers .dwg ou Autocad pour Windows ainsi que le format .mcd ou Vectorworks pour Mac, directement sur ordinateur. Ces outils sont ainsi indispensables dès lors que l’architecte envoie les plans qui ne sont pas sous format .pdf.

DraftSight

Il s’agit d’un logiciel de CAO (Conception assistée par ordinateur) 2D. Cet outil permet de faire des plans et des coupes sous le format .dwg, soit le format Autocad qui est le plus utilisé chez les architectes. En utilisant ce logiciel, il est possible d’avoir les cotes précises de chaque dessin, tant sur les longueurs, les distances ou encore les épaisseurs.

Force est de constater que cet outil reste un peu technique, donc plutôt conseillé à ceux qui recherchent des résultats de plans détaillés.

HomeByMe

C’est un outil pour concevoir et visualiser l’architecture d’intérieur. Ainsi, il permet la création de sa propre maison en ligne, de faire sa décoration et d’aménager son mobilier. Ce logiciel est gratuit pour les fonctions principales tout en restant accessible au grand public. Il reste intéressant pour visualiser le rendu final du projet. Notons que le fait de rajouter des meubles permet d’améliorer les volumes des pièces, afin de vérifier que le volume de chaque pièce correspond aux besoins de chacun.

Sweet Home 3D

Il s’agit également d’un logiciel dédié à l’architecture d’intérieur. Il permet de dessiner les plans de la maison, de le meubler et de visualiser le rendu final. 

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Termites

Diagnostic termites : mode d’emploi

Lors d’une vente immobilière, plusieurs diagnostics doivent apparaître dans le dossier de diagnostics techniques, à annexer au contrat de vente. Parmi ces diagnostics, on retrouve l’état relatif à la présence de termites, communément appelé « diagnostic termites ». Toutefois, tout projet de vente immobilière n’est pas concerné par le caractère obligatoire de l’établissement de ce rapport. Voici les détails concernant ce diagnostic immobilier.

 

La notion de diagnostic termites

Le diagnostic termites est un rapport qui sert à informer le futur propriétaire de la présence ou l’absence de termites dans le bien concerné. Bien qu’on parle généralement de diagnostic termite, le terme correct est « état relatif à la présence de termites ».

Durant cet examen, l’expert en diagnostic immobilier a pour tâche de s’assurer de l’absence de ces insectes dans le bien diagnostiqué. Force est en effet de rappeler que ces insectes mangeurs de bois représentent une réelle menace pour un bâti, notamment s’ils s’attaquent à la charpente. Ainsi, il est toujours intéressant de s’assurer que le logement n’est pas victime de ces nuisibles, avant l’achat.

 

Le diagnostic termite : est-ce obligatoire ou non ?

L’état relatif à la présence des termites est un rapport immobilier considéré comme obligatoire. Toutefois, quelques exceptions subsistent ! En effet, il ne revêt ce caractère obligatoire que pour les biens situés dans les zones déclarées infestées par les termites. Notons que ces zones sont déterminées par arrêté, et font souvent l’objet de variation selon les périodes.

Mais en général, sont concernés par le diagnostic termites :

  • Le sud-ouest de la France ;
  • L’Île-de-France ;
  • Les départements proches de la Garonne, la Loire et les vallées du Rhône ;
  • Les départements situés près des côtes méditerranéenne et atlantique.

Comme les termites n’apprécient pas le froid, on les retrouve moins dans les régions plus au nord.

Bon à savoir

Dès qu’une maison est infestée par les termites, c’est toute sa zone géographique qui est considérée comme « à risque ». Cela explique le fait que les zones infestées varient et évoluent au fil des années.

Pour savoir si une région est déclarée à risque, il faut se rapprocher de la mairie ou chercher des informations sur Internet.

 

Le déroulement du diagnostic termite

L’état relatif à la présence des termites, comme tous les diagnostics immobiliers, doit être effectué par un diagnostiqueur certifié par le comité français d’accréditation ou Cofrac.

Concrètement, ce diagnostic est un simple examen visuel des différentes parties en bois dans le logement, notamment la charpente. En cas de doute, l’expert peut avoir recours à un poinçon pour vérifier la présence de termites.

Force est toutefois de mentionner que les parties inaccessibles de la maison ne sont pas à analyser.

Le diagnostiqueur communique ensuite ses résultats à travers un rapport, sur la présence ou non des termites dans la maison. Ce document met en exergue les différentes parties examinées ainsi que les résultats obtenus.

 

Quelle est la durée de validité d’un état relatif à la présence de termites ?

Si le résultat du diagnostic est négatif, donc aucun termite détecté, l’état de présence de termite est valable pour 6 mois. Dans le cas où le bien n’est pas vendu dans ce laps de temps, le propriétaire a l’obligation de renouveler le diagnostic. Pour éviter de refaire un second rapport, il est recommandé de ne le réaliser que peu de temps avant la mise en vente du bien, voire avant la signature de l’acte de vente.

 

Que faire en cas de diagnostic positif sur la présence de termites ?

Si le diagnostic réalisé révèle la présence de termites, la législation impose au propriétaire un délai d’un mois pour en informer la mairie. L’étape suivante consiste au traitement des parasites le plus vite possible.

Notons que si le propriétaire refuse de traiter son bien, la mairie peut l’y obliger de force. Le traitement consiste à lutter contre les parasites du bois, afin de limiter leur propagation dans le voisinage.

 

Absence de diagnostic termites : que risque-t-on ?

Dans une transaction immobilière dans une zone indiquée à risque, l’omission de la réalisation d’un état relatif à la présence de termites expose le propriétaire à des risques importants. En effet, si l’acquéreur découvre la présence de ces insectes mangeurs de bois dans un bien, dont le dossier de diagnostic techniques ne contient pas le rapport, il est en droit de saisir le tribunal de grande instance. 

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Actualités Amiante

Les points importants à connaître sur le Diagnostic Amiante avant démolition

La prévention du risque amiante est une préoccupation majeure pour les professionnels du bâtiment, qui doivent réaliser des travaux sur un chantier de démolition. Ainsi, l’établissement d’un diagnostic amiante avant démolition revêt désormais un caractère obligatoire, avant le lancement du chantier. Ce rapport doit être effectué par un diagnostiqueur titulaire d’une certification, et suivant un cahier des charges normalisé et bien précis.

La notion de diagnostic amiante avant démolition ?

Le diagnostic amiante avant démolition concerne les travaux de destruction partielle ou totale, à réaliser sur des immeubles dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997, appartenant au secteur privé ou public. Le diagnostic amiante avant démolition sert dans la recherche, l’identification et la localisation des produits ou matériaux susceptible de contenir de l’amiante. Concrètement, il permet le repérage et, par la suite, le retrait des matériaux infectés, présents dans la liste C de l’annexe 13-9 du Code de la santé publique.

Contrairement au diagnostic amiante avant-vente, le repérage avant démolition présente des opérations destructives sur la totalité de la structure, ou uniquement sur les parties de l’immeuble concernées par la démolition.

Pour la sécurité des occupants, ce repérage est à réaliser après l’évacuation définitive de l’immeuble et l’enlèvement des mobiliers. D’ailleurs, une telle démarche permet en plus une meilleure accessibilité des composants à diagnostiquer.

 

Quelles sont les obligations du propriétaire ?

Les rapports sur la recherche d’amiante déjà effectués doivent être remis au diagnostiqueur par le propriétaire avant le début des opérations de repérage. Il s’agit des documents qui décrivent les ouvrages (croquis, plans, date de délivrance du permis de construire), des données qui décrivent chaque produit, matériau et protection physique mis en place, et enfin les informations indispensables à l’accès aux différentes parties de l’immeuble.

Grâce à ces divers éléments et une visite préalable, le propriétaire et le professionnel assurent un plan de prévention pour une meilleure organisation du repérage.

 

Quelles sont les étapes du repérage amiante avant démolition ?

Il faut savoir que le repérage amiante avant démolition se fait en deux phases.

Phase 1 : la recherche des matériaux mentionnés par la liste C

Durant cette recherche, le diagnostiqueur procède à un examen exhaustif de toutes les parties d’ouvrages composant les différentes parties de l’immeuble. Ce professionnel peut réaliser ou faire réaliser les démontages et investigations approfondies en vue de la destruction.

Par ailleurs, c’est au professionnel de définir les zones d’évaluation en se référant aux documents à sa disposition, afin de réduire le nombre de prélèvements. Dans le cas où les zones définies sont inaccessibles, il doit le préciser, émettre des réserves et des préconisations de recherches complémentaires par écrit.

Phase 2 : le repérage proprement dit

La seconde étape consiste au repérage, à l’identification et à la localisation des produits et matériaux indiqués comme contenant de l’amiante. Notons que le diagnostiqueur doit conclure la présence ou l’absence d’amiante sur chacun de ces éléments.

Chaque prélèvement sera réalisé selon les doutes du diagnostiqueur et envoyé à un laboratoire accrédité pour analyse.

Ce n’est qu’une fois les résultats d’analyse en sa possession que l’expert peut établir ses conclusions définitives sur l’absence ou la présence d’amiante dans chaque produit ou matériau repéré.

 

Que contient le rapport de diagnostic amiante avant démolition ?

Au début du rapport de repérage amiante avant démolition doit apparaître les conclusions du diagnostiqueur. Par ailleurs, d’autres éléments obligatoires doivent également être mentionnés dans le rapport :

  • La mission et le périmètre concerné, s’il s’agit d’une démolition partielle ou totale ;
  • La date de réalisation du diagnostic amiante avant démolition ;
  • Les dates, références et conclusions des rapports précédents ;
  • Les plans ou croquis du bâtiment, la liste des zones visitées et la liste des parties de l’immeuble qui n’ont pas été visitées ainsi que les motifs ;
  • Les différents intervenants à l’opération : le diagnostiqueur, le commanditaire du repérage et le propriétaire ;
  • L’identification du bâtiment ;
  • La liste et la location précise des produits et matériaux repérés présent dans la liste C, ainsi que la conclusion sur chacun d’eux ;
  • Les rapports et les résultats d’analyse de chaque prélèvement ainsi que leur localisation précise sur les croquis et plans.
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Tout savoir sur le diagnostic électricité

Dans le cadre d’une vente ou d’une location d’un bien immobilier, la législation en vigueur impose la réalisation de plusieurs diagnostics. Parmi ceux obligatoires, figure le diagnostic électricité. Il doit également apparaître dans le contrat de vente ou de location.

 

Quelle est l’utilité d’un diagnostic électrique ?

Le diagnostic électrique figure parmi les diagnostics obligatoires, dans le cas où l’installation électrique de la maison concernée a plus de 15 ans. Son objectif est d’assurer aux occupants de la conformité de l’installation électrique intérieure et extérieure du bien, selon les articles L. 134-7, R. 134-10 et suivants du Code de la construction et de l’habitation.  

Les éléments vérifiés par le diagnostiqueur lors de son intervention

L’expert va chercher en premier lieu les appareils vétustes ou inadaptés dans le domicile. Il va également vérifier la conformité du dispositif électrique.

Pour ce faire, il doit avoir accès à tout l’appartement et établir le contrôle total de 87 points. Il faut toutefois savoir qu’il n’évalue que les constituants visibles et visitables de l’installation. Ainsi, il ne procède à aucun démontage, sauf pour les capots des tableaux électriques.

Voici une liste non exhaustive des interventions d’un diagnostiqueur électrique :

  • Présence d’un appareil de commande et de protection accessible ;
  • Accessibilité et place des interrupteurs, s’ils sont près d’un point d’eau ou au-dessus des plaques de cuisson ;
  • Fonctionnement en bonne et due forme des sectionneurs, pour la coupure de courant manuelle ;
  • Présence de prise de terre pour la liaison équipotentielle principale (LEP) et la liaison équipotentielle supplémentaire (LES). Ce système est la garantie de l’absence de potentiel électrique dans la salle de bain, entre autres, ainsi que la sécurité des occupants dans le logement.
  • Présence et bon fonctionnement du système prévu en cas de surintensité. Il s’agit d’une étude des fusibles, des dispositifs différentiels et de disjoncteurs.
  • Mise en place du conducteur de terre ;
  • Classement de sécurité des matériels électriques installés dans le bon mode de pose, dans le logement. Les appareils de classe I sont par exemple le lave-vaisselle, les radiateurs électriques, le lave-linge ou les appliques.

Après une telle évaluation, l’expert établit un rapport de diagnostic électrique.

Les limites au diagnostic électrique

Selon les annexes de l’arrêté du 10 août 2015, le diagnostic électrique possède quelques limites qu’il convient de connaître. En effet, le diagnostiqueur peut passer à côté de certains vices cachés, souvent placés dans les parties non visibles.

Il est également important de signaler que l’expert n’évalue pas les installations de production d’énergie électrique. Cela va du générateur au point de raccordement à l’installation intérieure ou au point d’injection au réseau public. Echappent à son analyse également les circuits de téléphonie, de réseau informatique, de télévision, de centrale d’alarme ou encore de vidéophonie.

La durée de validité du diagnostic électrique

La durée de validité d’un diagnostic électricité des maisons et des immeubles à usage d’habitation dépend de la transaction immobilière :

  • 6 ans pour la location ;
  • 3 ans pour la vente.

Toutefois, pour être valable, l’attestation doit être délivrée par un expert certifié.

Dans quelles situations le diagnostic électrique est-il obligatoire ?

Le diagnostic électricité est autant obligatoire lors d’une vente immobilière, qu’une location (depuis le 1er janvier 2018) si l’installation électrique a plus de 15 ans. Il doit ainsi apparaitre dans l’annexe du contrat de bail ou de vente. Ce document doit également faire partie du dossier de diagnostic technique ou DDT.

En tant que vendeur ou bailleur, l’omission du diagnostic électrique expose à des risques certains. En effet, si l’acquéreur ou le locataire se rend compte que l’installation présente des risques, il peut engager la responsabilité de l’autre partie. L’autorité compétente dépend de la transaction :

  • Le tribunal de grande instance en cas d’une vente, pour motif de vices cachés ;
  • Le tribunal d’instance en cas de location.

 

Bon à savoir : les éléments d’un dossier de diagnostic technique (DDT)

Un dossier de diagnostic technique doit contenir 6 rapports différents, dont :

  • Le diagnostic de performance énergétique (DPE) ;
  • Le constat de risque d’exposition au plomb (CREP) ;
  • Le diagnostic amiante, pour un immeuble dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997 ;
  • Un état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT) ;
  • Un état de l’installation intérieure du gaz, pour une installation de plus de 15 ans ;
  • Le diagnostic termite.
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BIM

5 avantages du service de modélisation BIM

Depuis quelques années, le Building information Modeling séduit de plus en plus les professionnels de la construction. Il s’agit de ce processus numérique où toutes les données relatives au projet sont centralisées sur un modèle accessible par l’ensemble des acteurs. Pour tirer le meilleur parti de la méthode, le BIM exige l’implication de tous les intervenants. Mais pourquoi sauter le pas et investir sur cette innovation ? Découvrez 5 raisons d’adopter le BIM !

1- Une meilleure collaboration entre les intervenants

Les projets de construction se caractérisent par leur complexité, où diverses équipes collaborent et se succèdent dans la réalisation des différentes tâches. Auparavant, le partage des informations entre ces professionnels donnait souvent lieu à des erreurs de communication inévitables. Mais avec le service de modélisation BIM, finis les problèmes liés aux incohérences des données partagées !

Grâce à la maquette numérique 3D, la collaboration devient plus transparente entre les équipes. Chaque professionnel intervenant dans le projet met à jour les informations qui sont centralisées et accessibles par les autres acteurs. La communication entre corps de métier gagne alors en fluidité sur le modèle intelligent.

2- Une économie considérable des coûts et des ressources

À la livraison, les projets de construction témoignent souvent d’un dépassement de budget pouvant aller jusqu’à 80 %. Il en est de même pour les retards de plusieurs mois sur le calendrier initialement prévu. Tout ce bouleversement de planning rime avec gaspillage des ressources. Mais suite à l’avènement du BIM, les constructeurs peuvent maintenant mieux gérer les moyens avec un service de modélisation BIM.

Grâce à la facilité de la communication entre les acteurs, les imprévus ralentissant les travaux sont minimisés. Les divers corps de métier épargnent le temps de se réunir sur le chantier, car les données à se partager passent tout de suite par la maquette. Comme la modélisation écarte les erreurs d’exécution, les coûts liés aux modifications de dernières minutes sont épargnés. Par ailleurs, le BIM permet l’estimation exacte des matériaux nécessaires, ce qui assure une meilleure gestion des ressources.

Le bon usage du modèle numérique conduit alors à des économies considérables de coûts. Comme la construction d’une université américaine où 10 millions de dollars ont été épargnés grâce à la planification intelligente sur le BIM.  

3- Une meilleure visualisation des projets

La maquette numérique donne accès à toutes les informations sur le bâtiment. Cela peut s’agir des techniques employées ou des matériaux utilisés. En un clic, le professionnel peut extraire la partie qu’il voudrait analyser. Le BIM permet au maître d’œuvre de voir l’état d’avancement général du chantier. De leur côté, les architectes profitent de la technologie quand ils ont besoin d’une vision plus précise et plus détaillée du bâtiment, comme la lumière naturelle.

Cet éventail de possibilités qu’offre la modélisation constitue un avantage pour les experts qui ont une vue globale et détaillée du chantier. Mais il joue également le rôle d’outil de persuasion pour convaincre les partenaires et les prospects dans une démarche commerciale.

4- La qualité de conception au rendez-vous

La modélisation des informations augmente la précision des données issues des collaborateurs. Ainsi, chaque intervenant agit en connaissance d’indications fiables en amont et au moment de l’exécution. Cette mesure permet à tout un chacun d’assurer la qualité de la conception au premier coup.

Le service de modélisation BIM permet aussi une meilleure analyse des risques sur chantier. Accordant des données précises, il minimise les accidents du travail pour protéger en conséquence les ressources humaines. Mais comme la modélisation facilite la communication et réduit les débordements et le stress qui va avec, elle offre alors un bien-être mental aux travailleurs. Ce qui crée en retour un cadre propice à des tâches de qualité.

5- Un accompagnement tout au long du cycle de vie du bâtiment

Dès la planification de la construction, les professionnels peuvent créer des modèles sur lesquels les informations sont centralisées. Les bureaux d’études enrichissent la maquette par leurs données lors de l’étape de conception. Une fois arrivés à la phase de la construction, les intervenants agissent en exploitant les diverses informations déjà intégrées dans le modèle. Des données 4D relatives au temps et 5D liées aux quantités peuvent même servir à la bonne gestion du projet. Et même après la construction du bâtiment, la maquette sert toujours au propriétaire pour la maintenance des équipements. Elle reste une mine d’informations pour des réhabilitations à moindre coût.

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Amiante

Tout savoir sur le Diagnostic Amiante des Parties Privatives

Isolant acoustique et thermique efficace, l’amiante était autrefois un matériau plébiscité dans le domaine de la construction. Il servait alors en plaques ou en feuilles à rembourrer les cloisons et les faux plafonds. Sous forme liquide, il composait les colles, les joints et les mastics. Il était intégré à du ciment, dans les dalles, dans les revêtements de sol…

Plus tard, il a été découvert que les fibres d’amiante sont dangereuses pour la santé. Inhalées, elles pénètrent dans la voie respiratoire jusqu’aux alvéoles pulmonaires, et provoquent diverses maladies comme la fibrose et le cancer. Depuis 1997, l’usage de l’amiante dans le monde du BTP a été banni. Mais comme les bâtiments anciens contiennent encore ce matériau toxique, des diagnostics sont imposés aux propriétaires.

Les bilans relatifs à la présence de l’amiante dans une habitation se déclinent sous plusieurs diagnostics, tels que le diagnostic amiante avant travaux, avant-vente, le dossier technique amiante… En complément à tout cela, le Diagnostic Amiante des Parties Privatives est obligatoire pour les parties privatives du logement. Les détails sur le DAPP !

Diagnostic Amiante des Parties Privatives : de quoi s’agit-il ?

En vigueur depuis juin 2011, le DAPP est un diagnostic amiante obligatoire pour les parties privées des appartements à usage d’habitation. Il concerne les biens immobiliers dont le permis de construire date d’avant le 1er juillet 1997.

Différence entre DAPP et Dossier Technique Amiante

Ces diagnostics s’intéressent tous les deux à la présence d’amiante, mais se distinguent par les parties analysées et les matériaux diagnostiqués.

  • Quelles sont les zones d’intervention ?

Le DTA examine les parties communes d’un immeuble. Ainsi, les toitures, les cages d’escalier, les halls d’entrée et les façades sont concernés. En revanche, le DAPP se penche sur les parties privatives occupées par un seul locataire.

  • Quels sont les matériaux à diagnostiquer ?

Le DTA touche à la fois les matériaux de la liste A et B, tels que les plafonds, les planchers, les systèmes de canalisation, les parois… Tandis que le DAPP concerne uniquement la liste A, dont les flocages, les calorifugeages et les faux plafonds.

Déroulement du Diagnostic Amiante des Parties Privatives

Pour effectuer le DAPP, il faut l’intervention d’un professionnel certifié, dont la liste est fournie par le Ministère. Équipé d’un détecteur d’amiante portatif et vêtu d’EPI, le diagnostiqueur commence par déterminer les coins amiantés. Il évalue l’état de dégradation des matériaux pourvus d’amiante. Cela permet de noter les mesures à prendre concernant les parties détectées. À l’issue du diagnostic, le professionnel établit un rapport final indiquant la présence ou non d’amiante. Le document annonce également les mesures à mettre en œuvre en vue d’assainir les lieux.

Qui est tenu de réaliser le DAPP ?

À la différence d’un diagnostic amiante avant-vente qui est conditionné par une vente, ou d’un repérage amiante conditionné par des travaux, le DAPP est à effectuer indépendamment de ces actions. Depuis 2013, il appartient aux propriétaires d’immeubles collectifs d’habitation de réaliser ce diagnostic à la demande des locataires. Ainsi, le DAPP fait partie du dossier des appartements construits avant juillet 1997, qui seront mis en location.  

Quelle est la durée de validité du DAPP ?

Comme le diagnostic amiante, le DAPP a une validité illimitée lorsqu’aucun matériau amianté n’a été détecté. Par contre, la découverte d’amiante exige la réalisation périodique d’un contrôle de l’état des matériaux concernés.

  • Si le professionnel attribue la note 1, cela signifie que les parties amiantées sont encore en bon état. Le propriétaire est alors tenu de réaliser un contrôle tous les trois ans.
  • Dans le cas d’une note de 2, il faut faire appel à un organisme accrédité pour l’empoussièrement de l’air dans un délai de 3 mois.
  • À un état dégradé, c’est-à-dire avec une note de 3, des travaux de retrait ou de confinement de la zone s’imposent sous 36 mois. Cette mesure vise à minimiser les risques d’exposition des occupants du logement aux fibres d’amiante.

Que contient le dossier DAPP ?

Le document rapporte les repérages effectués sur les matériaux de la liste A vue dans l’annexe 13-9 du Code de la santé publique. Les parties amiantées sont soulignées dans le rapport. Celui-ci montre également les travaux de confinement ou de retrait réalisés, ainsi que les PV des prélèvements d’air éventuels.

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Photogrammétrie

La modélisation 3D par photogrammétrie

En 1849, Aimé Laussedat, un officier de l’armée française, réalise pour la première fois la photogrammétrie sur la façade de l’Hôtel des Invalides. Il utilise les photos des paysages pour observer et pour mesurer le terrain. Outre cet officier considéré comme père de la photogrammétrie, Félix Tournachon, aéronaute et photographe français, est également un personnage clé de ce domaine. Dans les années 1860, il monte en ballon en vue de photographier plusieurs villes, dont Paris. Tournachon a déjà saisi l’intérêt de la photographie aérienne dans les domaines civils et militaires.

La France est donc le berceau de la photogrammétrie qui s’est développée et étendue en Allemagne. Avec l’essor de l’aviation, la photographie aérienne prend son envol durant la période de l’entre-deux-guerres. La photogrammétrie est ensuite utilisée pour établir des cartes de pays entiers. L’imagerie spatiale à haute résolution donne encore une nouvelle dimension à ce domaine. Actuellement, divers moyens et appareils comme les drones servent à la photogrammétrie.

Principe de la photogrammétrie

La photogrammétrie est une technique destinée à recréer la forme d’un objet à partir des photos prises sous plusieurs angles. Le modèle 3D obtenu représente une copie exacte de l’original. Plusieurs secteurs font recours à cette méthode se servant des photographies.

La technique de la photogrammétrie s’inspire en partie du regard humain qui voit en relief, car deux yeux fonctionnent. En observant un objet à partir de différents points de vue, mais de manière simultanée, une appréciation tridimensionnelle de la surface considérée est possible. Ce principe nommé stéréoscopie joue un rôle considérable dans la photogrammétrie. Plus les points de vue se multiplient, meilleur sera le résultat. Les clichés obtenus passent par la suite sous traitement. Le logiciel utilisé compare les photos afin d’identifier la position des points homologues. Il conçoit un modèle 3D en alignant ces points avec la position initiale des appareils utilisés lors de la prise de vue. La version non-texturée du modèle est issue de ce stade. Afin de finaliser la modélisation, l’outil applique une peau sur l’objet à partir des images originales.

Les différentes étapes de modélisation 3D par photogrammétrie

Pour obtenir un modèle 3D par photogrammétrie, l’équipe passe par quelques étapes incontournables.

  • Le géoréférencement

La photogrammétrie exige la clarification des coordonnées géographiques relatives au terrain d’intervention. Cette étape consiste à appliquer un emplacement spatial à une entité cartographique. Pour modéliser par exemple un bâtiment, il faut effectuer un relevé topographique de quelques points. Une canne GNSS ou GPS topographique associée à un réseau révèle les coordonnées des points au centimètre près.

  • Les prises de vue

Le drone ou les autres appareils utilisés pour les prises de vue captent des images en grande quantité sous différents angles. Pour ce faire, ils adoptent un plan de vol automatique. La captation vise un taux de recouvrement de 60 à 90 %. Ainsi, le logiciel de traitement utilisé pourrait déterminer les points communs entre les images afin de concevoir le modèle 3D.

  • Le post traitement

Cette étape se répartit en quelques tâches. D’abord, pour établir la base du modèle, les cibles géoréférencées sont intégrées dans le logiciel et forment le nuage de points. Ce dernier peut être densifié et sert à générer le maillage de base pour le modèle. La dernière partie du post traitement correspond à l’ajout des orthophotos, des modèles numériques de terrain (MNT) ou des modèles numériques de surface (MNS). Elle apporte donc du relief aux images traitées.

  • Le rendu obtenu

Les images de courbes de niveau extraites se présentent sous format .pdf, .shp ou .dxf. Elles peuvent être utilisées pour de nombreuses finalités comme le plan de rénovation du bâtiment.

Quels sont les domaines d’application ?

La topographie, le bâtiment et l’architecture, la cartographie, la géologie et divers autres domaines bénéficient de cette technique.

La photogrammétrie terrestre concerne divers types de relevés à prises de vues sur terre. Elle s’applique par exemple à la métrologie de pièces industrielles et aux travaux d’architecture. Pour couvrir les territoires plus étendus, il faut passer à la photogrammétrie aérienne. Cette technique se sert de caméras embarquées dans des avions, des drones ou des images spatiales des satellites. La photogrammétrie subaquatique, quant à elle, s’applique en milieu subaquatique ou sous-marin. Elle convient en milieux difficiles étant donné la simplicité de la technique et la légèreté du matériel.

Des logiciels de photogrammétrie

Plusieurs types de logiciels s’offrent à la disposition des professionnels de photogrammétrie. Reality Capture, Autodesk Remake, Agisoft Metashape… figurent parmi les plus connus.

  • Reality Capture

Ce logiciel se distingue par sa rapidité de traitement et la qualité des livrables. Il propose des outils performants, qui nécessitent en conséquence un ordinateur approprié. Le PC d’installation doit être au moins équipé de mémoire vive en grande quantité, de disques durs à forte capacité et de carte graphique performante. Reality Capture permet de combiner la photogrammétrie avec la lasergrammétrie. Dans ce cas, le modèle 3D prend forme avec les nuages de points du scanner laser 3D.

  • Autodesk Remake

Ce logiciel propose divers outils pertinents, tels que le remodelage, le géoréférencement et la mise à l’échelle. Il permet une décimation qui consiste à alléger les modèles lourds en diminuant le nombre de faces. Autodesk Remake se distingue par sa capacité à calculer les points en mode Cloud. La procédure de traitement ne se réalise donc pas sur le PC de l’usager. Une fois arrivées sur les serveurs du logiciel, les photos passent par toutes les étapes avant d’être disponibles en téléchargement. Grâce à la possibilité d’export dans différents formats, les livrables conviennent aux logiciels de BIM.

  • Agisoft Metashape

Ce logiciel anciennement connu sous l’appellation Photoscan rivalise bien Reality Capture, malgré son temps de traitement plus long et sa précision moindre. Il est optimisé pour les systèmes multi-GPU et les processeurs multi-cœurs. Une option de traitement en Cloud ajoute de la valeur à Agisoft Metashape 1.5.

Des limites liées à la photogrammétrie

Comme cette technique repose sur l’image, elle tient largement compte de l’apparence des objets. Toutefois, les surfaces photographiées adoptent une apparence variable, tel un miroir selon les angles de vue.

La photogrammétrie présente également des limites en cas de scènes en mouvement. À titre de rappel, elle détecte des points identiques avec divers angles de vue capturés à des instants différents. Sur une rue, les objets en mouvement conduisent à un modèle de faible qualité. 

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BIM

Construire grâce à la maquette numérique

L’arrivée du processus BIM dans la construction a permis de révolutionner le secteur. Des intervenants jusqu’aux clients, des avantages intéressants en découlent.

 

Comprendre le concept de la maquette numérique

Pour pouvoir le construire, il est d’abord nécessaire de comprendre ce qu’est une « maquette numérique ». Pour faire simple, il s’agit d’un objet qui n’existe que virtuellement, d’un fichier informatique. Son format (ou extension) varie selon le logiciel utilisé. Par ailleurs, il existe un format normalisé, nommé IFC, qui est un format commun qui permet l’interopérabilité entre les différents logiciels de maquette numérique. En effet, le but est de conserver l’intégrité des informations, même lors des échanges entre divers intervenants.

Pour qu’une maquette numérique soit qualifiée de « maquette BIM », il faut que ses objets soient porteurs de données, d’une « intelligence ». Les informations véhiculées par une maquette BIM sont de plusieurs ordres :

  1. La composition : nature des matériaux présents sur l’objet dessiné ;
  2. Les propriétés comme les performances thermiques, acoustiques ou mécaniques ;
  3. La localisation, dont le nom de chaque pièce, les coordonnées de l’objet …
  4. Les sémantiques comme les fiches techniques, les liens vers le site du fournisseur, les descriptions de chaque objet ;
  5. Les données quantitatives telles que les volumes, les longueurs, les surfaces ainsi que toutes les autres quantités qui peuvent être associées aux composants de l’objet ;
  6. Les données comportementales, qui concernent le comportement des objets entre eux. Par exemple, un mur pignon qui est attaché au toit. En bougeant le toit, le mur bouge aussi.
  7. Les données mécaniques.

BIM et maquette numérique ne sont pas synonymes

N’est pas le BIM tous les logiciels qui permettent de dessiner très rapidement en 3D. Les objets dessinés ne sont que volumes, dépourvus d’intelligence. Une maquette 3D ne peut figurer dans le processus BIM qu’une fois porteuse de données associée à chaque objet.

La modélisation de l’objet

Ce point est également important dans une maquette numérique. Dans une représentation du bâtiment sur AutoCAD, on retrouve toutes sortes de formes géométriques (points, textes, courbes…). Certaines aides au dessin peuvent être assimilées à une forme d’intelligence, mais souvent il n’en est rien ! En effet, dans une maquette numérique BIM, on dessine des objets plutôt que des formes géométriques. 

 

Maquette numérique BIM, « construire avant de construire »

Une maquette numérique BIM brille par ses nombreux avantages, de la conception jusqu’à l’exécution, voire l’évolution du bâtiment.

Visualisation du bâtiment avant sa conception grâce à la réalité virtuelle et immersive

L’un des avantages les plus intéressants du recours à la maquette numérique est la possibilité de plonger le propriétaire dans un monde 3D virtuel. Notons toutefois que cette capacité n’est pas exclusive au processus BIM. En effet, même les maquettes « mortes » peuvent proposer cette option. Par ailleurs, elles sont dépourvues de liaisons entre les objets, d’intelligence, mais aussi des caractéristiques techniques liées au projet.

Grâce au BIM, il est plus facile d’obtenir les bons modèles 3D, tout en s’affranchissant de la phase de ressaisie d’informations à la création de l’environnement virtuel dans lequel l’utilisateur sera immergé.

Grâce à cette expérience immersive, l’architecte peut d’ores et déjà projeter le bâtiment à ses clients. Cela conduit ainsi à une appropriation plus rapide et ne fera que renforcer la collaboration entre les deux parties. Notons en effet que la qualité d’échanges entre les entités concernées est très importante. En outre, cette conception réaliste permet d’obtenir un coût précis en amont du projet.

Cette visualisation est également intéressante pour le concepteur lui-même. En effet, il a la possibilité d’interagir directement avec son modèle 3D, tout en appréhendant efficacement la notion de « confort d’utilisation ». Il faut savoir que cette notion est essentielle pour l’utilisateur, mais difficile à atteindre pour le concepteur.

 

Meilleure maîtrise de la construction de l’ouvrage

Avec le processus BIM, même la phase de construction est simplifiée. En effet, l’organisation sur le chantier est optimisée. Tous les acteurs du projet peuvent interagir en temps réel, ce qui permet d’anticiper les éventuelles difficultés techniques sur le chantier. De cette situation découle un gain de temps considérable ainsi qu’une garantie de qualité.

Quant au budget, il est facilement maîtrisable et peut même être réduit, en répartissant mieux les poutres pour réduire les épaisseurs de dalle, en plaçant correctement les voiles de contreventement…

 

Au-delà de la construction, la rénovation

Les acteurs dans la rénovation jouissent également des avantages découlant du processus BIM. Il s’agit en effet de scanner l’existant en 3 dimensions pour obtenir un nuage de points. Chaque point est représenté par ses coordonnées XYZ ainsi que la couleur dominante que le scanner détecre sur ce point. Les points récoltés sont ensuite retranscrits manuellement ou semi automatiquement sous forme d’objets 3D dans la maquette.

Moyennant un travail assez fastidieux, il est alors possible de convertir un bâtiment existant en maquette numérique. Une fois ce résultat obtenu, il est alors possible de modifier certains ouvrages ou ajouter certaines extensions afin de simuler les travaux d’aménagement. Grâce au BIM, on peut suivre aisément l’évolution d’une bâtisse, mais aussi de gérer son patrimoine.

 

Optimisation du partage d’informations grâce à la plateforme collaborative

Le processus BIM est intéressant dans la mesure où il épargne aux acteurs dans la construction la ressaisie des données lors du partage. Concrètement, les clients, les sous-traitants, l’équipe travaux, l’architecte, les exploitants et les fournisseurs travaillent sur une même copie du BIM.

En outre, le modèle 3D intègre deux notions : celle des éléments porteurs et non-porteurs. Elles permettent de transférer une maquette vers des logiciels de calcul de structure. Cela permet de calculer plusieurs éléments : les déformées, les descentes de charge, les accélérations sismiques ou encore la stabilité du bâtiment face aux vents.

Bien que ces logiciels de simulation ne soient pas nouveaux, le fait de pouvoir importer une maquette 3D sans le ressaisir est un gain de temps important pour les bureaux d’études.

 

Respect du programme architectural

Pour relier la maquette à un programme architectural, il existe désormais plusieurs logiciels. Généralement, il incombe au maitre d’ouvrage de définir ce programme dans le cadre d’une réalisation ou une conception. Ce professionnel détermine également les équipements qui composeront chaque pièce, les surfaces et le positionnement des locaux, les points lumineux…

Ce programme permet de vérifier en amont toutes les non-conformités liées à la future conception. En effet, il est possible de voir si tous les critères du programme sont respectés, s’il doit y avoir des modifications fastidieuses à faire …

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Photogrammétrie

Les domaines d’application de la photogrammétrie

Comme l’Homme est un être visuel : il communique aisément à partir de ses yeux et de son langage corporel. Conséquemment, il a besoin de plusieurs repères pour faciliter sa vie et ses activités quotidiennes : une carte pour savoir où se rendre, une voiture pour se déplacer, etc. Tous ces éléments sont soumis à une retranscription numérique qui permet, aujourd’hui, de visualiser à l’avance l’état d’une zone, d’un bâtiment ou d’un objet. Ils sont ensuite transférés sur Internet et ils deviennent accessibles au public. La clé de cette retranscription est la photogrammétrie. 

 

Qu’est-ce que la photogrammétrie ?

La photogrammétrie est issue de deux mots clés : « photo », dont l’origine est le dessin, et « grammétrie », qui signifie la mesure. C’est une technique qui permet de connaître les dimensions et le volume des objets, ainsi que des espaces. Cette discipline est souvent utilisée dans les modélisations, toutefois, elle a été utilisée depuis le milieu du XIXe siècle. En effet, Aimé Laussedat fut le premier officier de l’armée française à observer les terrains. Après cela, elle est reprise par Félix Tournachon en 1860. Ce français a donc pu photographier Paris et d’autres villes, donnant ainsi plus d’intérêt à la photographie aérienne. Après avoir été développée en Allemagne pour la guerre, la photogrammétrie est ensuite devenue un outil indispensable à la création de cartes. Elle permet ainsi de faire des mesures et des calculs sur des terrains particuliers en utilisant des images acquises séparément. 

Principes de la photogrammétrie

Avant de connaître les différents domaines d’application de la photogrammétrie, il est recommandé de comprendre les différentes étapes qui concernent cette discipline. Pour ce faire, on va revenir vers nos cours de géométrie et de physique. Tout d’abord, il faut comprendre que la photogrammétrie se fonde sur la version homothétie et la perception de l’œil humain. Cela veut dire que pour faire les calculs à partir de photos, les opérateurs de photogrammétrie se chargeront de mesurer et de retranscrire les dimensions d’un objet, comme s’il avait été observé à l’œil nu. En effet, les yeux sont capables de voir le relief sur les terrains. Par contre, avec une observation stéréoscopique, la taille originale de l’objet est modifiée.

Pour combler cette différence, les opérateurs font usage d’un point particulier, appelé “ballonnet”. Ce dernier servira de repère pour effectuer les mesures et restituer l’image à ses dimensions originales vues à l’œil nu. Aussi, pour modifier cette image de taille ou de phase différente, les logiciels de restitution font appel aux équations de colinéarité pour les zones ou les objets non linéaires. Elle permet de restituer des images exactes, tant que la qualité de ces dernières est optimale. Pour modifier l’orientation des images, les opérateurs font appel à l’équation de coplanarité. Cette technique de calcul fonctionne mieux lorsque l’on sait dans quelles positions et à quelle distance les photos ont été prises. Elle est souvent nécessaire dans l’aménagement, l’urbanisme, l’archéologie et l’environnement. 

Les instruments utilisés pour le photogrammétrie

Auparavant, les photos étaient prises par avions : ils transportaient des appareils portables qui effectuaient les prises au cours du vol. Par contre, pour faciliter la restitution de l’image, il fallait beaucoup de luminosité, car les prises ne pouvaient pas prendre trop de temps de pose et elles devaient avoir une bonne qualité. Quant aux restituteurs analytiques, ils supportaient de larges données et prenaient donc plus de temps à traiter les images. Ce fut vers la fin du XXe siècle que les prises sont devenues plus précises : en effet, en 1990, l’institut national de l’information géographique et forestière ou IGN proposa des travaux pionniers qui ont introduit les images numériques et les caméras au nombre élevé de pixels.

Au fur et à mesure, les appareils ont évolué considérablement, car, aujourd’hui, ces images sont prises avec des appareils photo reflex, tel que le Canon EOS 5D. Il en fut de même pour les appareils de restitution qui effectuent les calculs : vers la fin des années 1990, les restituteurs analytiques fonctionnent exclusivement avec les ordinateurs.  Enfin, à l’arrivée des drones, les prises de photos aériennes sont devenues plus précises et détaillées, offrant ainsi la possibilité de restituer les images aisément et rapidement. 

 

Les domaines d’applications de la photogrammétrie

L’orthophotographie pour la géographie

En géolocalisation et pour délimiter une zone ou un terrain choisi, la photogrammétrie intervient dans presque tous les domaines qui nécessitent des représentations visuelles. De ce fait, elle se divise en plusieurs divisions, dont l’orthophotographie. Cette sous-discipline nécessite des prises de vues aériennes. Aussi, elles se font en trois étapes : la correction de l’inclinaison de la photo, l’aplatissement du terrain (parfois les prises contiennent des zones légèrement en pente) et la correction des déformations optiques. Pour prendre les photos, il est recommandé de prendre deux repères ou deux points avec un GPS centimétrique et un GPS RTK (Real Time Kinematic).

La volumétrie pour le terrassement

Comme indiqué dans le nom de la sous-discipline, la volumétrie permet de calculer la profondeur ou l’espace compris entre deux plans ou deux points. Elle est souvent utilisée par les terrassiers, qui sont des personnes qui se chargent de réaliser des aménagements. En effet, pour pouvoir déplacer des quantités importantes de matériaux issus du sol, il faut avoir une idée de la texture, de la qualité et des dimensions que ces matériaux prennent. La photogrammétrie est ainsi une technique de calculs rapides, efficaces et polyvalentes pour les agents de terrain, comme les architectes ou les archéologues. 

La modélisation 3D pour l’animation

La modélisation 3D est la sous-discipline de la photogrammétrie en raison de son étude de texture à travers les nuages de points (cette technique est surtout utilisée avec l’aide des drones). Ces derniers sont nécessaires à la délimitation des objets, permettant ainsi de créer des images plus précises et plus détaillées. Elle consiste aussi à modifier des maillages sur un logiciel qui permet de donner des images à haute définition. Par ailleurs, cette technique permet de créer des personnages et des bâtiments dans les jeux vidéos ou pour les films d’animation, dont les modélisations numériques de surface et les modélisations numériques de terrain. Quelques exemples de logiciels qui sont en mesure de réaliser des modèles 3D sont Blender, 3DsMax ou C4D. Comment utiliser la photogrammétrie dans cette sous-discipline ? Les prises de photos deviennent des références pour les opérateurs

La métrologie industrielle

La métrologie est la science de la mesure, tandis que la métrologie industrielle est la science de la mesure des produits industriels : les entreprises font usage de cette discipline lors des inspections de contrôle qualité. Par exemple, les entreprises qui fabriquent des voitures ont besoin de vérifier les dimensions exactes de leurs produits. Il faut que les designers s’assurent que le modèle créé respecte à la fois les normes industrielles et les attentes des consommateurs. Conséquemment, les opérateurs vérifient que chaque pièce correspond aux designs et aux calculs. On peut aussi en déduire que la métrologie industrielle et la modélisation 3D vont de pair en pair et demandent l’intervention de la photogrammétrie, car elles nécessitent des observations visuelles et numériques. Ces dernières sont des éléments de mesure utilisés en photogrammétrie. Par ailleurs, plus les dimensions sont précises, plus les calculs sont exacts, offrant ainsi un diagnostic correct concernant le produit. 

Pour conclure la photogrammétrie est une science qui implique l’observation à l’œil nu et numérique dans le but de mesurer, restituer, retranscrire ou tester. Cette discipline intervient dans plusieurs domaines et elle facilite la vie des Hommes au quotidien grâce aux calculs et aux données qu’elles traitent. Accompagnée d’instruments hauts de gamme, elle permet de représenter des objets ou des zones aussi bien que l’œil nu de l’être humain. 

 

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Termites

Quelles zones sont concernées par le diagnostic termites ?

Avant de procéder à la location ou la mise en vente d’un bien immobilier, le lotissement concerné doit passer par plusieurs diagnostics. Ces derniers étant réalisés afin de protéger l’intérêt du futur acquéreur. Le dossier de diagnostic technique ou DDT sera donc joint obligatoirement au compromis de vente, dans un premier temps, puis à l’acte authentique de vente. Parmi les contrôles à réaliser, on retrouve le diagnostic termites. Cependant, en France, la présentation de l’état relatif à la présence de termites n’est obligatoire que dans certaines zones. Explications.

 

Qu’est-ce-que le diagnostic termites et pourquoi le réaliser ?

Avant d’entrer plus en détail sur les zones où le diagnostic termites est obligatoire, essayons d’apporter plus de précisions sur ce type de dépistage. 

Comme son nom l’indique, le diagnostic termites est réalisé dans le but de détecter la présence d’insectes xylophages, notamment les termites, pouvant altérer les structures en bois d’un local mis en vente. Il est à noter que le contrôle est impérativement effectué par un diagnostiqueur immobilier certifié et la validité des documents est uniquement de 6 mois

Les termites sont connus pour les dégâts majeurs qu’ils occasionnent aux bâtiments. Bois, plâtres, matériaux d’isolation et toutes autres matières susceptibles de contenir de la cellulose sont leurs plats de prédilection. En effet, ces insectes xylophages à l’appétit insatiable se nourrissent de celluloses contenues dans les poutres, les charpentes, les fondations, etc. fragilisant la structure du bâtiment. Si l’invasion n’est pas traitée dans les plus brefs délais, toute la structure peut s’effondrer, ce qui risquerait de provoquer de graves accidents. Il est donc dans le devoir du propriétaire de prévenir la mairie de la présence de termites dans un local proposé à la vente.

Ainsi, la loi n° 99-47 du 8 juin 1999 a rendu le diagnostic termites obligatoires dans les zones à risques. 

 

Diagnostic termites : quelles sont les zones concernées ?

Les zones infestées par les termites et autres insectes xylophages évoluent chaque année en France et dans les territoires et départements outre mer comme La Réunion. En effet, la carte des zones infestées définies par arrêté préfectoral fait l’objet d’une mise à jour régulière. Actuellement, on dénombre une cinquantaine de départements infestés en métropole. Un chiffre qui tend malheureusement à augmenter d’année en année. La Réunion n’est pas épargnée non plus et l’infestation prend du terrain.

Les principaux territoires concernés sont : tout le Sud-Ouest de la France, les départements situés sur les côtes méditerranéennes et atlantiques, ceux dans la Garonne, le Rhône et la Vallée de la Loire, la région Île-de-France et enfin la Corse. 

Le degré d’invasion n’est cependant pas le même dans tous les départements. En effet, pour certains, l’infestation est totale, à savoir que toutes les communes y passent. Tandis que pour d’autres, l’invasion n’est que partielle et ne touche que quelques zones. Une tendance générale montre cependant que les plus atteints sont les zones du Sud-Ouest, tandis que le Nord-Est de l’hexagone semble être quelque peu épargné.

Néanmoins, en cas de doute, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mairie. Ce dernier sera à même de vous indiquer si votre commune fait partie des zones à risques ou non.

 

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Loi Carrez

Tout savoir sur le diagnostic Loi Carrez

La vente d’un bien immobilier en copropriété n’est pas semblable à une vente classique. En effet, pour un logement en copropriété, il est nécessaire de fournir au futur acquéreur des documents supplémentaires, notamment les résultats du diagnostic Loi Carrez. Tour d’horizon sur tout ce qu’il faut savoir sur ce diagnostic.

Diagnostic de Loi Carrez, quèsaco ?

Rédigée par le député Gilles Carrez le 18 décembre 1996, la Loi Carrez a pour but de protéger les intérêts des futurs acquéreurs d’un bien immobilier en copropriété. À cet effet, la loi oblige le vendeur à fournir avec précision les mesures de l’espace privatif. En d’autres termes, le diagnostic de Loi Carrez consiste à mesurer avec exactitude la surface habitable. Un métrage méticuleux est donc de rigueur.

Plus de précision sur le déroulement du diagnostic

Comment se déroule le métrage ? Les mesures doivent prendre en compte toutes les parties habitables couvertes et fermées en dur de la maison, ayant au moins 1,80m de hauteur. Sur ce, ne sont pas pris en compte dans les calculs : les parties occupées par les murs, les cloisons, les cages d’escaliers, les portes, les fenêtres et le plus important, les pièces dont le plafond mesure moins de 1m80 comme la cave et les greniers. Par ailleurs, les balcons et les terrasses ouverts sont également exclus. Par contre, un placard peut être pris en compte lors des calculs s’il mesure au moins 1m80 et est basé au sol.

Une fois les prises de mesures effectuées, le diagnostic doit contenir : les résultats du métrage, les détails de chaque partie mesurée, les outils utilisés et enfin, les conditions particulières de réalisation.

Qui sont habilités à réaliser un diagnostic Loi Carrez ?

D’un point de vue légal, rien n’empêche un particulier d’effectuer lui-même le diagnostic. Cependant, bien que faire appel à un professionnel ne soit pas obligatoire, cette option est fortement recommandée. En effet, le calcul de la loi Carrez est une tâche ardue, les règles qui le régissent ne sont pas toujours évidentes à maîtriser. En profitant de l’expertise d’un professionnel, le vendeur est assuré d’avoir un métrage plus précis. Il est à rappeler que la loi n’autorise qu’une marge d’erreur de 5%. Au-delà, les sanctions peuvent être lourdes.  En effet, si la superficie indiquée sur l’acte de vente dépasse la surface réelle de 5%, l’acheteur peut engager des procédures judiciaires afin de demander la diminution du prix de vente dans un délai d’un an.

En outre, faire appel à un géomètre-diagnostiqueur protège le vendeur en cas de litige, car un professionnel engage sa responsabilité civile.

Le diagnostic de loi Carrez est-il obligatoire ?

Comme mentionné plus haut, un métrage loi Carrez est obligatoire pour la vente de tout local professionnel, de commerce ou d’habitation en copropriété. Que ce soit une copropriété verticale (cas d’un immeuble), horizontale (cas d’un lotissement).

En revanche, il n’y a aucune obligation pour les maisons individuelles, les contrats de location ainsi que pour tous les lots inférieurs à 8 mètres carrés, même en copropriété.  Les ventes sur plan ou VEFA (Vente en l’État de Futur Achèvement) sont également exclues de la loi Carrez. 

Pour aller plus loin, quelques mots sur son prix et sa validité

À moins que le vendeur décide de faire le diagnostic lui-même, il va de soi que le coût varie selon la superficie du lot à mesurer et le professionnel choisi. Cependant, pour un studio, le prix d’un métrage loi Carrez est de 75€ en moyenne, aux alentours de 85€ pour un appartement 2 pièces et enfin dans les 105€ et plus pour un appartement plus grand.

Quant à sa validité, un diagnostic de loi Carrez a une durée de validité illimitée. Cependant, en cas de travaux susceptibles de modifier les anciens résultats, il est impératif de refaire un nouveau diagnostic. En outre, il est à noter que le document est nominatif. Sur ce, même si les résultats sont obligatoirement inclus dans les documents à fournir au nouveau propriétaire, ce dernier ne pourra pas l’utiliser en cas de revente.

Que se passe-t-il en cas d’absence du diagnostic ?

Les résultats du métrage Carrez doivent faire partie des documents inclus dans le DDT ou Dossier de Diagnostic Technique. Sur ce, son absence donne droit à l’acquéreur d’annuler la vente dans un délai de 1 mois à compter de la signature de l’acte de vente.

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BIM

Lorsque la numérisation 3D intègre la construction

Le marché de la numérisation 3D est en phase de devenir incontournable dans le secteur de la construction. Bien que le BIM soit une révolution, il n’apporte pas une réponse suffisante sans passer par cette numérisation tridimensionnelle.

Réduction des risques et des inefficacités

Dans la construction, les experts indiquent que la numérisation 3D œuvre surtout dans le risque. Alors que la complexité des projets ne fait qu’augmenter, les échéances se font de plus en plus serrées. C’est ainsi que les acteurs de la construction se trouvent confrontés à des débats sur le niveau de risque acceptable. C’est ainsi qu’ils voient dans la numérisation une solution pouvant amortir les risques. En effet, dès lors que cet outil permet de réduire, voire d’éliminer le nombre de Request For Information (RFI), il a déjà démontré son efficacité.

L’exactitude, le leitmotiv de la numérisation 3D

Les projets de construction ont toujours été réalisés via des dessins en 2D. Grâce au processus BIM, la coordination et la communication à chaque projet sont plus fluides, étant donné que toutes les données y afférentes sont réunies en un seul endroit.

Mais en ayant recours à la technologie 3D, les acteurs dans la construction peuvent jouir d’une information exacte lors de la communication. Il n’est plus question de perdre son temps dans la manipulation des plans 2D. Désormais, il suffit d’effectuer la capture des données et faire une descente sur terrain afin d’obtenir des mégadonnées. Ces dernières ont l’avantage de donner des informations précises, dans des conditions exactes et en temps réel, de la zone numérisée. Ainsi, consultants, propriétaires et entrepreneurs généraux ont à leur disposition des données précises et fidèles tout au long du projet.

Quels sont les obstacles rencontrés lors de l’application de la numérisation 3D ?

La principale difficulté dans l’application de la technologie 3D réside dans le traitement des dossiers et des données récoltées. En effet, le volume obtenu est généralement réservé au développement de la recherche ou à la production d’un film. Or, force est de constater que l’industrie de la construction n’est pas forcément équipée pour gérer ce type de données. La manipulation de ces données requiert la possession d’un équipement en adéquation avec la taille des fichiers, mais aussi l’accès au logiciel. D’ailleurs, comme on assiste à un rapide progrès de la technologie, les programmes de conception assistée par ordinateur (CAO) sont vite dépassés.

Un avenir prometteur pour l’intégration de la numérisation 3D dans la construction

Avec l’essor de la technologie et des nouvelles inventions, l’avenir de la numérisation 3D dans la construction reste prometteur. En effet, son futur réside dans le développement d’un environnement collaboratif, dans lequel seront réalisés toutes sortes de projets. On s’attend à voir émerger du marché plusieurs technologies comme :

  • Des scanneurs portables, qui seront compatibles aux scanneurs à usage standard ;
  • Des outils qui intègrent à la fois la numérisation 3D et les stations traditionnelles ;
  • Des Unnammed Aerial Vehicle (UAV) ;
  • Des drones intégrant la photogrammétrie et la numérisation 3D ;
  • Des GIS (Geographic Information System) pour une meilleure gestion de l’information liée aux représentations spatiales ;

Les experts tablent également sur une tendance baissière dans le recours à la modélisation, et un gain en popularité dans le recours au nuage de points dans le traitement des données. Ainsi, le modèle 3D ne sera que le support, tandis que les informations et les mesures dans le nuage de points représenteront les livrables escomptés.

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BIM

BIM GEM, une révolution pour la gestion du patrimoine

Si le BIM est surtout utilisé pour la phase de conception d’un projet de construction, il s’avère également être un atout majeur pour la partie exploitation et maintenance. Saviez-vous que la phase d’exploitation représente en moyenne 80% du coût total d’un ouvrage tout le long de son cycle de vie ? Au vu de ce chiffre, il est dans l’intérêt du gestionnaire de trouver la meilleure solution qui lui permettra d’avoir accès à des informations précises sur l’ensemble de son patrimoine. L’utilisation du BIM est l’astuce imparable pour faciliter une échange de données fiables avec les différents acteurs, que ce soit les agents de maintenance, les bailleurs de fonds ou encore les utilisateurs.

Vers une gestion des données plus aisée avec le BIM GEM

Une fois la phase de conception terminée, le BIM dit de Gestion Exploitation Maintenance ou BIM GEM permet aux gestionnaires de patrimoine d’exploiter de nouvelles données. Ces dernières concernent l’usure de la construction, sa consommation énergétique et même son impact environnemental. Garder un œil sur ces informations permettra aux gestionnaires de planifier à l’avance les maintenances à réaliser sur un bâtiment. On parle alors de maintenance préventive et prédictive.

Grâce à une mise à jour des informations en temps réel, la numérisation de bâtiments existants apporte un gain de temps non négligeable à tous les acteurs de maintenance (électriciens, plombiers, etc.). En effet, le temps des descentes sur terrain pour une simple récolte d’informations est révolu, toutes les données relatives à la bonne fonctionnalité du bâtiment peuvent être visualisées directement sur la maquette réalisée par le dessinateur maquette numérique 3D. De même, après chaque passage, les agents de maintenance auront la possibilité de mettre à jour les informations selon la nature de leurs interventions. Ainsi, tout au long de son cycle de vie, la maquette numérique sera la représentation fidèle du bâtiment.

Par ailleurs, avec la complexité de plus en plus accrue des équipements utilisés en construction, l’utilité du BIM GEM n’est plus à discuter. En effet, une intervention sur certains matériels électroniques nécessite souvent le concours de plusieurs corps de métier. La maquette BIM GEM permet non seulement à tous les intervenants de voir en amont l’ensemble des détails techniques, mais en plus, chacun peut y mettre un commentaire. Cette nouvelle méthodologie de travail est essentielle pour la cohérence des travaux de maintenance.

En amont du projet de construction

Il va sans dire que l’exploitation du BIM GEM est plus efficace sur un nouveau projet. Si le BIM GEM a été pensé en amont, le passage entre le BIM dit de construction et le BIM d’exploitation sera plus facile. Pour un passage plus fluide entre les deux, il est en effet nécessaire d’intégrer à l’avance les futurs besoins liés à l’exploitation et à la maintenance du bâtiment. Dès lors que la phase de construction est achevée, ces informations seront par la suite extraites en vue de la création du BIM GEM. 

Pour le patrimoine existant

Bien que le BIM GEM soit plus pratique à appliquer sur un nouveau projet, les patrimoines existants peuvent également en bénéficier. Pour ce cas de figure, le recours à la rétro-conception est indispensable. N’ayant pas de maquette numérique à disposition, une rétro-conception permet de créer la maquette à partir du bâtiment physique c’est-à-dire la numérisation des bâtiments existants.

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Plomb

Diagnostic plomb dans l’eau : Prenez soin de votre santé !

Ingéré ou inhalé, le plomb est un métal toxique pour la santé. Il mine divers systèmes de l’organisme, notamment chez les enfants en bas âge et les femmes enceintes. Une fois intégrée dans le corps, cette matière se répartit dans le sang et se fixe ensuite dans les os. Son intoxication engendre de la fatigue, de la perte de mémoire, des maux de tête, des troubles digestifs comme la constipation et les diarrhées. Le développement psychomoteur des tout-petits se trouve affecté par le saturnisme. Chez le fœtus, des retards de développement cognitif et de croissance sont observés, avec un risque élevé d’accouchement prématuré.

L’exposition au plomb

L’exposition au plomb demeure alors un problème majeur de santé publique. Elle touche environ 85 000 enfants français de moins de 6 ans. Dans le monde, l’OMS recense 600 000 nouveaux cas de déficience intellectuelle infantile liés au saturnisme.

Mais d’où cette substance nocive pour l’organisme vient-elle ? Dans les bâtiments érigés avant 1949, les peintures contiennent généralement du plomb. Lorsqu’elles se dégradent au fil du temps, elles dégagent des poussières qui sont inhalées par les occupants de la maison. L’ingestion vient aussi des fragments se détachant lors des travaux de réhabilitation. Mais il est à rappeler que l’eau issue du réseau de distribution dans la maison peut contenir du plomb. Les tuyauteries anciennes renferment cette matière qui s’incorpore dans l’eau consommée. Ainsi, pour prendre soin de votre santé, le diagnostic plomb dans l’eau figure parmi les constats à assurer.

Diagnostic plomb dans l’eau : de quoi s’agit-il ?

Ce diagnostic vise à déterminer la teneur en plomb de l’eau potable distribuée dans le logement. Auparavant, ce métal toxique ne devait pas dépasser les 25 microgrammes par litre d’eau. Mais depuis le 25 décembre 2013, la teneur maximale est fixée à 10 µg/L. Pour vérifier si l’eau fournie respecte cette réglementation, l’analyse d’échantillons de l’eau s’avère indispensable. Le diagnostic plomb dans l’eau s’impose à la fois aux vendeurs avant l’acte de vente, et aux bailleurs avant la location. Les ERP (établissements recevant du public) et les particuliers sont également concernés par cette obligation.

Comment ce diagnostic est-il effectué ?

La méthode d’intervention pour évaluer la teneur en plomb dans l’eau dépend du type de logement. Dans une maison individuelle, un seul prélèvement au robinet de la cuisine suffit. En revanche, l’analyse pour un immeuble nécessite plusieurs points de prélèvement. Le premier échantillon est tiré au point de branchement de la tuyauterie sur le réseau public. Le second prélèvement s’effectue au robinet de consommation dans un logement au rez-de-chaussée. Un échantillon doit être prélevé aux distributions d’eau tous les trois étages du bâtiment. Ces échantillons font l’objet d’une analyse dans un laboratoire agréé par un organisme certificateur.

Manquement au diagnostic plomb dans l’eau : quelles sanctions ?

Les propriétaires bailleurs et vendeurs, les syndics de propriété ainsi que les administrateurs de biens sont les principaux concernés. En cas de manquement au diagnostic ou de dépassement de la teneur maximale en plomb dans l’eau potable, ces individus peuvent être tenus responsables. Les victimes ont alors le droit d’entamer une poursuite en justice pour cause de mise en danger d’autrui. La loi prévoit des peines allant jusqu’à un an d’emprisonnement et une amende de 15 000 euros.

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Actualités

Covid 19 vs entreprise de diagnostic immobilier

Responsable de syndromes grippaux bénins ou graves selon les cas, le Coronavirus fait encore ravage, tant sur l’état sanitaire de la population que sur la situation économique du pays. À titre de rappel, cette maladie se transmet directement suite à un éternuement ou à une toux. Elle atteint également ses victimes par contacts indirects avec les porteurs du virus. Ces modes de transmission font donc du Covid 19 une maladie hautement contagieuse. Le respect des mesures de distanciation sociale et des barrières sanitaires constitue l’unique moyen pour limiter la propagation du virus.

Mais qu’en est-il des activités de diagnostic immobilier face à ces mesures ? La FIDI (Fédération Interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier) présente un plan de prévention pour les professionnels. Les procédures à adopter durant la crise sanitaire sont mises au clair dans le document.

Degrés d’urgence des interventions et hiérarchisation du risque

Si le report de certains diagnostics ne génère aucune conséquence grave pour les bâtiments, d’autres interventions s’avèrent plus urgentes. Ainsi faut-il hiérarchiser le degré d’urgence des travaux.

  • Activités de niveau I : à traiter en priorité, elles doivent être réalisées dans les plus brefs délais. Les mesures de confinement n’empêchent donc pas ces travaux.
  • Activités de niveau II : Moins urgentes, elles peuvent faire l’objet d’un report d’une ou de deux semaines.
  • Activités de niveau III : Sans présenter de risques graves, les cas classés dans cette catégorie peuvent être décalés de deux à trois mois.

Par ailleurs, les cabinets classent aussi leurs acteurs clés, c’est-à-dire les agents qui composent leurs équipes. Le rang A renferme les individus responsables des travaux en temps habituel. Si les professionnels du rang A sont indisponibles, les agents du rang B les remplacent. Ils peuvent prendre le relais des activités prioritaires (niveau I). Le rang C est quant à lui composé des suppléants du rang B.

Outre les classements des activités et des travailleurs, le risque lié à l’intervention nécessite aussi d’être bien déterminé. On distingue alors des travaux à un niveau de :

  • Risque très faible : Cela correspond à des tâches où le professionnel intervient seul à l’extérieur. Le risque demeure aussi faible lorsque le site est inoccupé pendant 48 h avant et après la mission.
  • Risque faible : Lorsque le donneur d’ordre laisse le site inoccupé après remise des clés, le virus présente une probabilité faible de transmission.
  • Risque moyen : En présence d’autres travailleurs sur le chantier, la menace de contracter le virus augmente. Il en est de même pour les interventions permettant de croiser les occupants des parties communes d’un immeuble.
  • Risque fort : Cela concerne l’intervention en chantier occupé.

 

Parts de responsabilité entre les deux parties

Les règles de procédures, d’exécution et de passation des contrats régis par le code de la commande publique bénéficient de diverses mesures d’adaptation. Pour cela, les autorités ont publié les ordonnances du 25 mars 2020. D’autres mesures relatives aux renonces des pénalités suite aux retards d’intervention sont aussi prises par ordonnance. Cela concerne les cas où il est impossible de mettre en œuvre les dispositions prévues.

De leur côté, les clients sont tenus d’assurer les mesures de prévention des risques. Ils doivent se conformer aux prescriptions des autorités compétentes. Il faut, par exemple, désigner un référent Covid 19 qui est chargé de la coordination des mesures à suivre.

Si le projet exige de grands déplacements, l’hébergement en chambres individuelles est exigé. La question de restauration doit également écarter tout risque de rassemblement entre les intervenants.

Durant la crise sanitaire, limiter le nombre de techniciens en déplacement permet de diminuer les contacts. Ainsi, il serait plus prudent de bannir l’intervention des alternants, des stagiaires et des apprentis sur chantier. Cette mesure ne constitue pourtant pas une raison de rompre les contrats de stage et d’apprentissage. Poursuivant leur formation à distance, ces individus continuent de percevoir leurs rémunérations.

Consignes générales à respecter

Dans les ateliers, sur chantier ou en cours de déplacement, les professionnels se soumettent aux consignes imposées.

  • Respect des gestes barrières

La zone d’intervention du technicien diagnostiqueur doit être balisée. L’accès reste exclusif à tout autre intervenant. Sur chantier, il faut maintenir la distanciation d’un mètre entre les agents. L’usage du gant nécessite un redoublement de prudence, étant donné que cet accessoire facilite la transmission du virus d’un endroit à un autre. Il faut également rappeler les mesures de précaution, comme le fait d’éviter de toucher le visage avec les mains non encore lavées.  

  • Lavage des mains

En période de Covid 19, ce geste doit se répéter le plus souvent possible : à l’arrivée sur site, après usage d’un outil, à chaque changement de poste… Pour ce faire, il faut mettre des points d’eau sur le chantier. L’usage d’eau froide ou tempérée préserve l’intégrité de la peau. Afin de se sécher les mains sans risque, des essuie-mains à usage unique doivent rester à disposition. Si les mains sont manifestement propres, l’usage d’un gel désinfectant élimine les microbes invisibles à l’œil nu.

  • Usage d’un masque de protection

Le type de masque à porter dépend du cas d’intervention. Chez un individu malade, lorsque le diagnostic s’avère urgent, il est impératif de mettre un masque chirurgical de type II. Le patient et son entourage s’imposent à cette même règle que les techniciens.

Lorsque la tâche exige un rapprochement à moins d’un mètre, ou l’occupant de la maison présente un risque de santé, le masque de catégorie 1 s’impose. Dans les autres cas, le port de cet accessoire de protection est recommandé sans être obligatoire.

En cas d’intervention pour diagnostic d’amiante, le masque ne peut pas substituer les EPI. Il ne fait que les compléter. Pour assurer l’étanchéité du dispositif, il faut se raser 8 h avant l’intervention au plus.

  • Contrôle de l’accès sur chantier

Tout individu dévoilant les symptômes de la maladie n’a pas le droit d’accéder au site. Cela inclut notamment la perte d’odorat et du goût ainsi que la toux. La prise de température manque de fiabilité, vu qu’un patient peut être contagieux sans présenter aucune température. Les travailleurs à risque élevé feront mieux de ne pas intervenir sur chantier. Si des réunions doivent se tenir, il faut les faire à l’air libre.

  • Bureaux, ateliers et véhicules

Une désinfection régulière et une aération optimale sont nécessaires dans les endroits de travail fermés. Il faut organiser l’accès aux espaces collectifs comme les réfectoires. Les diagnostiqueurs doivent utiliser leurs outils personnels pour éviter tout contact au maximum.

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Amiante

Particuliers : le Repérage Amiante avant Travaux vous concerne aussi

Comme le Diagnostic Amiante avant Vente et avant Location, le Repérage Amiante avant Travaux est obligatoire. Et cette règle concerne aussi bien les professionnels que les particuliers.

Présence d’amiante : un risque sanitaire à ne pas sous-estimer

De par son caractère isolant et résistant, l’amiante constituait un matériau privilégié dans le domaine de la construction. Il était massivement utilisé pour isoler la toiture, le mur, les ouvertures… Mais des études ont mené à la découverte des risques sanitaires accrus liés à l’exposition aux fibres d’amiante. Il s’agit d’une matière 400 fois plus fine qu’un cheveu. Ces fibres restent alors non apercevables dans les poussières. Mais une fois inhalées, elles se déposent dans les alvéoles pulmonaires et sapent le système respiratoire. Les effets de l’exposition à l’amiante peuvent donc aboutir jusqu’à l’apparition de fibrose et de cancer broncho-pulmonaire.

Face à ces risques sanitaires de taille, la loi interdit l’usage de l’amiante depuis 1997. Mais il faut se rappeler que les bâtiments érigés avant cette année renferment encore des matériaux lourdement amiantés. Jusqu’en 2018, les travaux de retrait de cette matière mènent à un débarras de 230 000 tonnes d’amiante. Toutefois, 110 000 travailleurs s’exposent encore chaque année aux fibres d’amiante. C’est la raison pour laquelle les autorités administratives imposent le Repérage Amiante avant Travaux.

Repérage Amiante avant Travaux : de quoi s’agit-il au juste ?

Depuis le 19 juillet 2019, le RAAT devient obligatoire pour les constructions datant d’avant 1997 et soumises à un projet de rénovation ou de réhabilitation. Cette expertise permet de détecter les éventuelles traces d’amiante dans le bâtiment. Elle a en effet pour but d’informer le propriétaire et les futurs intervenants des risques relatifs aux fibres d’amiante.

Le Repérage Amiante avant Travaux doit précéder tous les types d’interventions, quelle que soit leur envergure. Cela inclut la rénovation de l’isolation, le changement de plomberie et même le remplacement d’interrupteur, lorsque l’opération cause une vérification de l’enduit. Le RAAT concerne tous les matériaux susceptibles de contenir de l’amiante dans la maison. Comme ce diagnostic est réalisé en vue des futurs travaux, il ne repose pas uniquement sur les matériaux visibles en apparence. Le RAAT exige des prélèvements et des sondages en profondeur, ce qui s’avère non substituable par le Diagnostic Amiante avant Vente et avant Location. Le propriétaire est donc tenu de faire appel à un diagnostiqueur certifié.

Repérage Amiante avant Travaux : une règle également imposée aux particuliers

Si le permis de construire de la maison a été délivré avant le 1er juillet 1997, les propriétaires se soumettent à l’obligation de RAAT. Alors qu’actuellement, bon nombre de particuliers ignorent encore le devoir de diagnostic ordonné avant la rénovation et la réhabilitation. Pourtant, réaliser des travaux sans connaître la présence d’amiante expose les artisans ou même les bricoleurs à un sérieux risque sanitaire. Il est donc à rappeler qu’un propriétaire souhaitant réaliser de travaux quelconques dans sa maison doit passer incontestablement par un RAAT.

Pour les particuliers, des aides financières sont accessibles sous certaines conditions. Après avoir découvert de l’amiante dans votre habitation, vous pouvez par exemple solliciter une subvention de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH). Chez la Caisse des Dépôts et Consignation, le prêt anti-amiante finance les travaux pour réhabiliter les logements locatifs sociaux contenant de l’amiante. 

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Pourquoi les diagnostics immobiliers sont-ils importants ?

Des diagnostics obligatoires doivent apparaitre dans le dossier de diagnostic technique, remis à un acheteur ou un locataire, avant la signature de l’acte immobilier. Les résultats contenus dans ce dossier permettent de faciliter la transaction immobilière.

 

Des diagnostics pour connaître l’historique du bien

Un dossier de diagnostic technique (DDT) sert de support d’informations sur l’état du bien aux futurs occupants. Pour un professionnel de l’immobilier, connaître l’historique d’un logement (maison ou appartement) est une occasion pour bien préparer la vente.

Il faut savoir que les diagnostics diffèrent selon plusieurs critères :

  • La destination de la transaction (vente ou location) ;
  • Le type de bien (terrain, maison, appartement) ;
  • L’année de construction ;
  • La localisation.

 

Les diagnostics immobiliers pour être en règle au point de vue légal

Depuis 1996, la législation dispose du caractère obligatoire des diagnostics immobiliers. Cette obligation s’adresse aux propriétaires désirant mettre en vente ou en location son bien immobilier. Ce n’est pourtant qu’en 2006, que le Parlement rend obligatoire l’accomplissement d’un dossier de diagnostic technique. Il s’agit d’un dossier réunissant tous les diagnostics obligatoires concernant le bien. Ils vont servir de preuve réaliste concernant la valeur du bien aux intéressés.

 

Les diagnostics immobiliers pour avoir le maximum d’informations sur le bien

Les futurs acquéreurs du lieu d’habitation pourront se faire une idée de son état, grâce aux informations contenues dans le DDT. Ce dossier est également l’idéal pour repérer les travaux à prévoir sur le bien, une fois acquis.

En outre, les résultats peuvent faire hausser ou réduire la valeur totale du bien. C’est le cas par exemple de la surface et du bilan énergétique.

En complétant rapidement le dossier, il est plus facile de trouver rapidement un acquéreur ou un locataire.

Quant aux diagnostics facultatifs, les clients potentiels seront toujours intéressés à avoir un surplus d’informations sur le bien. Ils pourront ainsi faire un point sur les critères relatifs au logement.

 

Les diagnostics immobiliers pour la sécurisation de la transaction

En détenant le dossier de diagnostic technique, acquéreur comme locataire dispose d’un grand nombre d’informations essentielles sur l’état du bien. Cela va de sa performance énergétique, à la qualité de ses installations électriques et de gaz, jusqu’à la présence ou non d’amiante, de plomb …

En dévoilant ces renseignements, le vendeur ou le bailleur optimise la transparence dans la transaction. L’acquéreur ou le locataire est alors exempté de vices cachés.

 

Les diagnostics pour veiller à la protection des personnes, des biens et de l’environnement

Les diagnostiqueurs immobiliers ont la lourde tâche de donner des résultats justes et précis. Ces professionnels sont en effet titulaires d’un certificat agréé afin de délivrer des données impartiales. Leurs principales missions sont de veiller à la sécurisation des transactions tout en protégeant les biens, l’environnement et surtout les occupants du logement.

Certains diagnostics visent en effet à préserver la santé des habitants. Il s’agit notamment des diagnostics amiante, plomb, termite, des analyses de risques naturels, miniers et technologiques ainsi que les vérifications des installations gaz et électricité.

 

 

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Actualités Plomb

Quelles sont les mesures à prendre contre les peintures au plomb ?

Métal pauvre naturellement présent dans la croûte terrestre, le plomb fut, depuis des lustres, utilisé dans la fabrication de divers ustensiles et autres matériaux. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé parmi les composants principaux des peintures. Or, une exposition à ces fibres entraîne de lourdes conséquences sur la santé.

 

Quid du plomb dans la peinture

Le plomb a été fortement utilisé dans la production de peinture dans les années 50. Cette préférence particulière pour ce minéral réside dans ses dérivés minéraux, comme les pigments, les orangés, le minium gris, les rouges de molybdène utilisés en tant qu’antirouille ou encore le blanc de plomb (céruse) qui est utilisé comme peinture blanche dans les salles de bain.

C’est ainsi qu’on retrouve du plomb dans toutes les constructions d’avant 1915. Le constat est le même dans les bâtisses construites entre les années 70 à 80, qui ont subies des sous-couches de peintures récentes sur les murs de cuisine, du salon ou sur les poutres.

Selon les études :

  • La présence de plomb est certaine dans les bâtiments antérieurs à 1915 ;
  • Elle est probable dans ceux bâtis entre 1915 et 1948 ;
  • Elle est encore possible dans ceux construits après 1948.

Force est en effet de constater que l’interdiction absolue de l’utilisation du plomb n’est entrée en vigueur qu’en février 1993.

 

Exposition au plomb sur un chantier : des mesures de prévention très encadrées

La réglementation à respecter sur un chantier positif au plomb s’avère très stricte : diagnostic obligatoire avant travaux, analyse des risques, mode opératoire, port des EPI… Par ailleurs, la prévention est également reflétée par le respect de simples règles d’hygiène.

Le risque représenté par la présence de plomb dans les peintures anciennes doit être pris en considération à sa juste mesure. L’intoxication, par ingestion ou inhalation, au plomb entraîne le saturnisme. Cette maladie est à l’origine de pathologies graves, comme l’atteinte du système nerveux central, du sang et de la moelle osseuse. Or, si le plomb a été utilisé jusqu’à son interdiction en 1948, c’est pour ses propriétés fixantes et durcissantes. Il contribue alors à accrocher la peinture au support, pour plus longtemps. C’est pourquoi les fibres restent toxiques même en réhabilitation.

La peinture au plomb était utilisée aussi bien en intérieur qu’en extérieur, dans les parties communes, les cloisons, les murs, les plinthes et allèges, les huisseries ou encore pour les grilles, les balcons et les portails.

 

Le diagnostic plomb, unique solution à détecter la présence de plomb dans un bâtiment

Pour éviter les risques d’exposition, le diagnostic plomb ou un constat de risque d’exposition au plomb (CREP) sont obligatoires. Cela concerne une vente ou une mise en location, d’un bâtiment construit avant le 1er janvier 1949. Le caractère obligatoire prend également effet lors de travaux effectués dans les parties communes.

Les opérations doivent être effectuées par un professionnel titulaire d’une agrémentation accréditée par le Cofrac. Il aura pour mission de quantifier la concentration de plomb dans la peinture, en se munissant d’un appareil à rayons X.

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Amiante Plomb

9 diagnostics obligatoires avant vente ou location

Avant de mettre un bien en vente, il existe quelques diagnostics immobiliers obligatoires à la charge du vendeur. Cette étape impérative permet de définir l’état du logement avant toute transaction immobilière.

Le diagnostic loi-Carrez

Le diagnostic loi-Carrez permet d’identifier avec précision les éléments suivants du logement, pour les pièces ayant au moins une hauteur de 1.80 mètre :

  • La surface ;
  • La superficie.

Ces dimensions n’incluent ni celles du balcon, de la cave ni du garage.

 

Le diagnostic performance énergétique

Le diagnostic performance énergétique, ou DPE, permet d’évaluer les besoins énergétiques d’un logement (chauffage, équipements…).

Durant cette opération, le diagnostiqueur analyse les matériaux présents dans le logement, son niveau d’isolation, sa production d’eau chaude ainsi que son système de chauffage. Ces éléments permettent de quantifier le nombre d’énergies primaires au kWh par m² et par an.

Le DPE est obligatoire pour toutes annonces immobilières depuis le 1er janvier 2011.

 

Le diagnostic amiante

Le diagnostic amiante est réservé aux immeubles dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997. L’étude de la présence d’amiante doit se faire aussi bien dans les parties privatives que collectives d’une copropriété.

Quant à un immeuble construit avec l’interdiction de l’amiante, il sera nécessaire de faire un diagnostic complet du bâtiment. Pour les diagnostics réalisés depuis le 1er janvier 2013, la validité est illimitée. Ceux effectués antérieurement à cette date devront être renouvelés.

 

Le diagnostic plomb

Aussi appelé constat de risque d’exposition au plomb (CREP), le diagnostic plomb est obligatoire pour tous les immeubles construits avant le 1er janvier 1949. Si le seuil réglementaire de taux de concentration de plomb est dépassé, le CREP n’a une validité que d’un an. Le cas échéant, il a une durée de vie illimitée.

 

Le diagnostic termites

Tous les propriétaires d’un logement en vente situé dans une zone d’habitation faisant l’objet d’un arrêté préfectoral sur les termites, sont tenus de fournir un diagnostic termites.

Le diagnostic termites n’est valable que 6 mois.

 

Le diagnostic d’état des risques naturels

Le diagnostic d’état des risques naturels permet au nouvel acquéreur d’être conscient des risques encourus dans la zone d’habitation. Il n’a que 6 mois de validité.

 

Le diagnostic gaz

Si le logement possède une installation de gaz naturel ayant plus de 15 ans, il est indispensable de fournir un diagnostic gaz dans le dossier technique. Cela est une preuve que l’équipement est conforme aux normes de sécurité.

La validité du diagnostic est de 3 ans.

 

Le diagnostic électrique

À l’instar du gaz, le diagnostic électrique s’adresse aux logements ayant une installation électrique de plus de 15 ans. La validité d’une conformité électrique est également de 3 ans.

Force est de constater que le diagnostic ne sert qu’à faire l’état des lieux, pour que l’acheteur soit en connaissance de cause. Il n’oblige en rien le propriétaire à prévoir des travaux.

 

Le diagnostic assainissement non collectif

Depuis le 1er janvier 2001, le diagnostic de contrôle de l’assainissement non collectif est devenu obligatoire.

Cela concerne toutes les maisons non raccordées aux égouts. Cela permet de s’assurer que l’installation de collecte des eaux usées respecte les normes.

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Actualités

Tout ce qu’il faut savoir sur la planification 4D

Planification 4D - Exid Diagnostic

Terme alambiqué pour les non-initiés au domaine, la planification 4D devient de nos jours une pratique dans le monde de la construction. Découvrez tous les points à comprendre sur le planning à quatre dimensions !

Qu’entend-on par planification 4D ?

Il s’agit d’une séquence d’images sous un format vidéo ou sous forme d’extraits soulignant les dates clés de la construction. La planification 4D est basée sur un modèle 3D, c’est-à-dire qu’à l’instant T, il est possible de visualiser le chantier grâce à une projection tridimensionnelle. Mais pour aboutir à la notion de 4D, la dimension supplémentaire du temps entre dans la planification.

Procédure relative au planning 4D

Pour réaliser la planification 4D, la maquette numérique BIM est indispensable. Elle constitue la base sur laquelle les intervenants travaillent. Les données y regroupées informent sur plusieurs paramètres tels que le type d’ouvrage, le nombre d’étages… Une fois la maquette en main, il faut filtrer les objets d’intervention. La maquette doit représenter tous les ouvrages à traiter, et cela de manière exclusive.  

Après filtrage, vous pourriez être amené à faire quelques modifications de la maquette. En effet, comme la modélisation a été réalisée par l’architecte, elle ne suit pas forcément la logique constructive nécessaire. Si la façade est tracée en un seul élément de la fondation à la toiture, il faut procéder à un découpage par étages.

Le dressage du planning traditionnel succède à cette étape. Il consiste à organiser les ressources et à lisser les cadences en vue d’optimiser le chantier. Le planning est ensuite compilé à l’aide d’un logiciel de planification 4D. à ce stade, vous pouvez importer à la fois la maquette BIM ainsi que votre planification.

La dernière étape consiste à lier les ouvrages aux tâches de votre planning. Cela permet d’intégrer la dimension Temps à la maquette numérique tridimensionnelle. Après toute cette suite d’actions, le logiciel peut lancer la vidéo ou la séquence d’extraits de la construction.

Pourquoi avoir recours à la planification 4D ?

L’intérêt du planning 4D s’étale sur plusieurs plans, que ce soit technique, commercial ou sécuritaire.

  • Des avantages sur le plan technique

Cette planification facilite le dialogue entre les divers acteurs du chantier. Les intervenants saisissent alors à temps les éventuelles sources de conflit et de confusion de tâches. Le planning 4D optimise l’organisation du chantier. Vous pouvez par exemple prévoir avec précision le béton coulé à un certain moment avec la surface de murs coffrée et la longueur de cloisons installées. Les conducteurs des travaux consultent aisément ces données à la date considérée pour passer commande des matériaux nécessaires.

  • Des avantages sur le plan commercial

Procurant un impact visuel important, le planning 4D constitue un outil commercial facilitant la persuasion des clients. Il démontre la capacité des acteurs à mener à bien les travaux dans les délais convenus. Ce document peut donc être joint à l’offre de prix afin de renforcer la crédibilité de l’entreprise.

  • Des avantages sur le plan sécuritaire

Réaliser un planning 4D permet de saisir les intentions des intervenants avant même le début des travaux. Ainsi, le coordonnateur peut émettre des avis et corriger par avance les situations à risque. 

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Amiante

Comment réaliser le repérage de l’amiante dans les bâtiments ?

Les diagnostics amiante figurent parmi les rapports techniques indispensables au dossier technique d’un bâti. Apprécié pour sa propriété isolante, l’amiante a été fortement utilisée dans la construction des bâtiments avant 1997. Seule une opération de repérage amiante permet de déterminer la présence ou non de ce matériau dans un bâtiment.

 

Le caractère obligatoire du repérage amiante

Un repérage amiante est obligatoire pour tous types d’immeubles, dans le cadre d’une vente.

En plus des situations particulières où le repérage est obligatoire (démolition, rénovation), la Loi travail rajoute l’avant-travaux. Cette nouvelle réglementation est la conséquence d’une exposition au danger des salariés, qui ne découvrent l’amiante qu’une fois les travaux en cours. En plus de la mise en danger des participants au chantier, une telle situation impacte fortement sur la durée de l’exécution des travaux et sur le budget.

Pour éviter des litiges longs et coûteux, le propriétaire, le maître d’ouvrage et le donneur d’ordre doivent faire effectuer un repérage amiante avant toute intervention, qui pourrait provoquer l’émission des fibres d’amiantes.

Pour l’aspect formel, la législation impose l’établissement d’un document de repérage spécifique, qui doit faire mention des données suivantes :

  • Présence et nature de l’élément toxique ;
  • Localisation des matériaux ou produits, sources de la toxicité.

Ce document sera ensuite transmis aux entreprises qui comptent intervenir sur le chantier.

En cas de manquement, la loi prévoit une sanction administrative et pénale, qui se traduit par le paiement d’amendes qui peuvent atteindre respectivement jusqu’à 9 000 euros et 3 750 euros.

 

Comment se déroule le repérage amiante ?

La méthodologie suivie par les opérateurs de repérage est indiquée par la norme AFNOR NF X 46-020. Ce document est accompagné par un guide d’application technique.

Pour ce qui est du repérage proprement dit, il se déroule en 3 étapes :

La phase de préparation

Cette étape inclut les démarches suivantes :

  • Émissions de l’ordre de mission de repérage ;
  • Désignation d’un représentant et établissement des modalités d’accès aux zones d’intervention ;
  • Notification des conditions de sécurité des locaux ;
  • Préparation de l’intervention par le donneur d’ordre et l’opérateur ;
  • Visite de vérification de l’accessibilité des locaux.

 

La phase de repérage

Cette étape concerne principalement les sondages, l’inspection visuelle ainsi les divers prélèvements. Pour ce dernier élément, le repérage se divise en trois points :

  • Prélèvements des conditions : mesure de protection, techniques de prélèvement à opter ;
  • Prélèvement de traçabilité ;
  • Vérification de l’opérateur de la cohérence des informations fournies.

 

La phase de rédaction du rapport

Le rapport ou dossier technique amiante doit contenir les éléments suivants :

  • Une page de couverture et un sommaire ;
  • Les conclusions du diagnostiqueur ;
  • Les conditions de réalisation du repérage amiante ;
  • Les résultats dans les moindres précisions ;
  • Les annexes, dont la fiche d’identification et de cotation, procès-verbaux d’analyses, plans et croquis, consignes générales de sécurité, états de conservation des matériaux et produits, autres documents.
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BIM

Les logiciels de maquette numérique à connaître

Le marché des maquettes numériques entre à l’ère d’une forte évolution, tout en étant ultra concurrentiel. D’ailleurs, les entreprises qui disposent déjà d’un logiciel de modélisation numérique n’en font que des éloges : rapidité de traitement des projets, amélioration de la collaboration entre les diverses parties, meilleur contrôle du budget… Voici 4 logiciels de maquette numérique à connaître absolument.

 

Allplan

Solution BIM, Allplan regroupe tous les aspects de la conception d’un projet de construction. Le logiciel permet :

  • La réalisation des plans, des coupes ;
  • La création de façades, des images de synthèse, des plans de coffrage, de préfabrication ou de ferraillage ;
  • La gestion de la topographie.

En outre, ses différents modules permettent le travail de manière collaborative. Concrètement, les attributs de projets ainsi que la bibliothèque sont accessibles à tous les participants au projet.

 

Les points forts d’Allplan

  • Gestion des niveaux et des étages ;
  • Modélisation d’escalier ;
  • Bibliothèque d’objets avec des paramètres très précis.

 

ArchiCAD

Dit de conception assistée par ordinateur (CAO), ArchiCAD est à la fois un outil d’architecture pour professionnels et un logiciel BIM.

L’outil accompagne les architectes de la conception à la livraison du projet de construction. D’ailleurs, plusieurs fonctionnalités lui sont attribuées, mais la plus intéressante reste la conception de plans en 2D pour les transformer en une maquette 3D. Ainsi, le rendu final offre le maximum de précisions.

ArchiCAD est également une plateforme collaborative, et permet à tous les participants au projet de consulter les documents nécessaires au bon développement de la construction.

 

Les fonctionnalités intéressantes d’ArchiCAD

  • Optimisation du temps de réponse ;
  • Possibilité de travailler à partir des données d’un bâtiment existant (réhabilitation …) ;
  • Centralisation de tous les dossiers se référant au projet.

 

AutoCAD

Logiciel incontournable dans le domaine de la conception, AutoCAD est un logiciel de dessin technique pluridisciplinaire.

Pour rester en phase avec les besoins des utilisateurs, AutoDesk Inc. propose une mise à jour du logiciel tous les ans. Ainsi, il propose toujours plus de fonctionnalités et de données spécifiques.

Il faut savoir qu’AutoCAD se présente comme étant une application universelle CAO (conception assistée par ordinateur) et DOA (dessin assisté par ordinateur).

L’utilisation d’AutoCAD peut se faire dans plusieurs secteurs :

  • Architecture ;
  • Aménagement de secteurs tertiaires et commerciaux ;
  • Urbanisme ;
  • Construction ;
  • Mécanique et industrie ;
  • Électronique ;
  • Paysagisme.

 

Revit

Revit est un logiciel développé par Autodesk. On y retrouve donc toutes les performances de la marque.

Pour maîtriser l’outil, une formation de 5 à 6 jours est nécessaire. Bien qu’il fonctionne comme ArchiCAD et Allplan, son développement est tout autre. Par exemple, sa bibliothèque n’est pas adaptée au marché français, mais permet de retrouver la charte graphique utilisée dans une agence en particulier.

 

Les fonctionnalités de Revit

  • Composants paramétriques : ce système graphique permet la conception et la création de formes.
  • Travail collaboratif : comme le fichier est centralisé, les divers participants au projet y ont accès pour partager ou enregistrer de nouveaux éléments.
  • Outils de dessin conceptuel, pour élaborer des dessins libres et créer des études de volumes.
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BIM

Bâtir une maquette numérique grâce à un relevé de l’existant

Il arrive qu’un bâtiment soit dépourvu de sa maquette numérique DOE (dossier des ouvrages exécutés) mais que le maître d’ouvrage désire quand même établir une gestion technique du bien. Pour ce faire, il est indispensable d’effectuer une modélisation en 3 dimensions depuis l’existant.

 

Les techniques employées

Pour établir une maquette numérique en se basant sur le relevé de l’existant, il faudra prévoir une acquisition massive de volumes. Pour y arriver, il faudra exploiter deux techniques d’acquisitions, que sont :

Le scanner 3D 

Le scanner 3D est un appareil qui permet de projeter un laser dans toutes les directions autour de son axe. Il assure la détection des distances de chaque paroi pour les assembler sous forme de nuage de points.

La photogrammétrie

La photogrammétrie est une méthode qui exploite la parallaxe entre deux différents points de vue d’une même scène. Cela permet d’identifier les volumes.

Force est de constater que ces deux techniques ne permettent pas de dessiner une maquette. Il faudra d’ailleurs procéder à une ressaisie manuelle ou semi-automatique du résultat. En effet, pour les murs, il faudra effectuer une insertion du nuage de points dans le logiciel de maquette, tandis que pour les tracer, il faudra se référer à la position des points relevés.

Bien que le lancement de certains appareils sur le marché propose déjà de combler ce manque, il est toujours préférable de s’en tenir à ce procédé de traçage manuel.

 

Pourquoi utiliser des scanners 3D ?

Les scanners 3D sont appréciés pour effectuer un relevé 5 fois plus rapide que la technique traditionnelle. D’ailleurs, l’on estime que cette technologie représente le meilleur point d’entrée pour la réalisation d’une maquette numérique à partir de l’existant.

Qu’importe le modèle choisi (fixe ou mobile), ce type de scanner effectue une projection de laser de 360° autour de son axe. Sur le marché, les prix diffèrent d’un modèle à un autre. En effet, ils oscillent entre 15 000 et 80 000 euros, selon le degré de précision recherché.

Si les scanners 3D sont plus appréciés que ceux en 2D, c’est qu’ils permettent un relevé « tel que construit », en prenant en compte toutes les particularités du bâti. Le relevé scanner obtenu permet ainsi la réalisation de plusieurs types de livrables, comme les plans numériques d’intérieur, et les calculs de superficie.

 

Les limites observées sur une maquette obtenue par relevé

Une fois que la maquette de l’existant est créée, la prochaine étape est similaire au cadre basique d’une modélisation 3D de maquette numérique, pour les mêmes méthodes et logiciels.

Force est toutefois de remarquer certaines limites, qualifiées de bloquante, à une maquette obtenue par relevé. D’ailleurs, ces obstacles font que celle-ci ne pourra rivaliser avec une « vraie » maquette numérique, de la conception de la construction jusqu’au DOE. Ces zones d’ombre concernent notamment les ouvrages invisibles, tels que les réseaux, les canalisations, les gaines de ventilation ou encore les drains.

En effet, certains ouvrages ne pourront jamais être relevés de manière précise. Ce qui fait que leur présence sur la maquette ne se fera qu’approximativement ou partiellement.

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Amiante

Tout savoir sur le dossier technique amiante (DTA)

Dossier Technique Amiante - Exid Diagnostic

Dans toutes transactions immobilières, il est nécessaire d’effectuer des diagnostics ; obligatoires pour certains, facultatifs pour d’autres. Le dossier technique devra être annexé au contrat de vente ou de bail. Parmi ces rapports techniques figure le DTA ou dossier technique amiante. Il regroupe tous les diagnostics d’amiante réalisés sur un édifice. Seuls les bâtiments construits avant le 1er juillet 1997 sont concernés.

 

Quel est l’intérêt d’un DTA ?

L’amiante fut un matériau de construction en vogue depuis la fin de la Première Guerre mondiale. Cette forte utilisation trouve ses raisons dans les propriétés isolantes, incombustibles et ininflammables du matériau. On l’observe dans tous types d’immeubles, aussi bien les immeubles de copropriété, publics, non collectifs, privés, résidence ou à usage professionnel.

Ce n’est que vers la fin des années 90 que l’on a découvert sa propriété toxique. Dans les détails, l’inhalation des fibres de l’amiante entraîne des maladies mortelles, dont le cancer des poumons. Les recherches ont en effet prouvé que la manipulation de ces matériaux entraîne la diffusion de ces actifs nocifs dans l’air.

C’est pour détecter et mesurer le degré de nocivité de ces matériaux qu’il est obligatoire de soumettre ces bâtis à un diagnostic amiante. Le caractère impératif concerne les bâtiments qui font l’objet d’un projet de rénovation ou de remise en état.

Il existe plusieurs types de diagnostics amiante :

 

Que contient un dossier technique amiante ?

Le DTA ou dossier technique amiante est une compilation des rapports de diagnostics amiantes, que l’on a déjà effectué sur le bâti. Concrètement, il comprend :

  • Les conclusions d’analyse en laboratoire concernant les échantillons prélevés ;
  • Les mesures conservatoires de sécurité, d’empoussièrement ;
  • Les procédures concernant le désamiantage et le traitement des déchets ;
  • Une fiche récapitulative.

Il sera à la disposition de toutes parties concernées par le bâti : locataire, acheteur, bailleur, maître d’ouvrage et maître d’œuvre…

 

Survol des diagnostics principaux du DTA

Le diagnostic amiante avant démolition (DAAD)

Le rapport de DAAD doit faire mention des données suivantes :

Le périmètre et la liste des zones visitées, en référence au croquis délivré par le donneur d’ordre ;

  • La zone positive à l’amiante ;
  • L’existence ou non d’amiante dans les zones visitées ;
  • Les résultats d’analyse sur les échantillons ;
  • Les dates de l’opération ;
  • Les informations sur le diagnostiqueur agréé, le laboratoire accrédité et le donneur d’ordre par un organisme certificateur.

 

Le diagnostic avant vente ou DAAV

Le repérage pour un diagnostic avant vente se fait sur la base de la norme AFNOR, avec la version NF X46-020. Elle sert de balise aux modalités d’exécution du repérage, détermine les obligations du diagnostiqueur ainsi que du donneur d’ordre et définit les prélèvements et le descriptif des sondages.

Seul un diagnostiqueur certifié est habilité à mener à bien ces opérations. Il en va de même pour le laboratoire qui va analyser les prélèvements, il doit être titulaire d’une accréditation en bonne et due forme.

 

Le diagnostic amiante des parties privatives

Pour établir un DAPP, le diagnostiqueur effectue un repérage de l’amiante sur les éléments contenus dans la liste A : faux plafonds, flocages et calorifugeages.

Si le rapport est positif, le diagnostiqueur doit y indiquer les mesures à prendre pour éviter que les fibres d’amiante ne se dispersent dans le logement. Pour cela, deux opérations peuvent être recommandées : l’évaluation régulière de l’état de conservation de la zone ou le désamiantage. 

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BIM Photogrammétrie

Comment le LiDAR aérien révolutionne-t-il le levé topographique ?

Lidar, télédétection et photogrammétrie - Exid Diagnostic

Technique de mesure à distance, le LiDAR ou « Light Detection And Ranging » se sert de la lumière, que ce soit du spectre visible, ultraviolet ou infrarouge. Il se différencie du sonar qui fait usage des ondes acoustiques et du radar qui utilise les ondes radio. Issu du domaine militaire, le LiDAR aérien s’intègre actuellement parmi les outils plébiscités des professionnels du BTP.

Le point sur le LiDAR aérien

Il s’agit d’un dispositif émettant des faisceaux de lumière concentrés dans le but de mesurer les distances en faisant recours à la télémétrie. Il évalue le temps passé entre l’émission d’une impulsion de lumière et son retour au récepteur. Les experts positionnent les points relevés en couplant l’orientation du LiDAR avec les distances entre les lasers et les objets aux alentours. Le système prend en compte la vitesse de la lumière, qui atteint environ 299 800 km par seconde, pour effectuer les calculs.

Afin de réussir ces opérations, le système est composé de quatre éléments principaux. Comme source, un capteur laser émet les impulsions dans différentes directions. Ensuite, la centrale inertielle de précision enregistre les mouvements en vue de saisir les directions et les orientations des lumières émises. On distingue également un système de positionnement GPS récupérant les données et enregistrant les informations captées. Enfin, un micro-ordinateur est utilisé pour stocker et partager les informations acquises.

Couplage de la photogrammétrie avec la télédétection par laser (LiDAR)

Système utilisé depuis longtemps dans le domaine de la topographie, la photogrammétrie détermine les volumes et les dimensions à partir des photographies des objets. Pour ce faire, elle présente une image exhaustive de l’endroit d’intervention. Elle peut être couplée avec le LiDAR aérien, vu que ces deux techniques se complètent.

La télédétection à distance prend le relais lorsque la photogrammétrie arrive à ses limites. En effet, elle souligne de manière précise les zones en manque de netteté sur les photographies. Les rayons de lumière émis se faufilent dans les broussailles et toutes sortes de couvertures végétales pour déterminer le relief du sol. Le LiDAR contribue également à la détection et prévention des risques naturels tels que les éboulements. Il permet de cerner le contour des zones en péril, des rives et des surfaces inondables.

Télédétection par laser pour acquérir des données topographiques exactes

Les lasers émis lors d’un procédé LiDAR traversent les diverses végétations à une large échelle. Les capteurs permettent d’acquérir rapidement et de manière précise des données pour des études telles que les examens hydrauliques, végétaux ou des études topographiques avant-projet. La télédétection par laser facilite également les études géomorphologiques comme la pente, l’érosion et le glissement de terrain.

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BIM

BIM, la modélisation de projet de construction en 3D

BIM et construction 3D - Exid Diagnostic

Comme dans tous les domaines, la technologie évolue en matière de BTP, qu’il s’agisse d’un projet de construction ou de rénovation. La modélisation BIM s’inscrit maintenant parmi les vocabulaires courants des professionnels du bâtiment. 

Qu’est-ce que le BIM ?

Building Information Modeling, traduit littéralement par Modélisation des Informations du Bâtiment, le BIM correspond à une méthodologie de travail innovante dans le BTP. Il vise à récolter en temps réel toutes les informations relatives au bâtiment et à les centraliser dans un document. Cela permet de concevoir une maquette numérique et de partager les données à tous les acteurs du projet.

Grâce à la modélisation BIM, les renseignements sont plus accessibles tout au long du cycle de vie de la construction. La maquette établie renferme l’intégralité des informations, dès la conception, en passant par l’utilisation, jusqu’à la démolition du bâtiment.

Modélisation BIM : quels intérêts ?

En ayant recours au BIM, vous pouvez agencer vos plans d’action dès le début du projet. Comme les informations sont partagées avec tous les intervenants, chacun connait que faire à un tel moment. Cette accessibilité des données évite les tâches qui sont effectuées en double. Elle prévient également l’omission de certaines opérations. La réalisation du chantier se déroule, de ce fait, de manière ordonnée.

En plus d’être un outil d’agencement, le BIM joue aussi le rôle de dispositif de prévision. Le modèle établi permet de réaliser des simulations pour que vous puissiez déterminer en avance la faisabilité des projets. Les difficultés, les interférences et les conflits sont détectés à un stade précoce du chantier. Chaque acteur procède ensuite à des contrôles dans le respect des normes, en ayant à sa disposition toutes les données nécessaires.

Rôles de chaque intervenant dans le BIM

Un des piliers du projet, le BIM manager définit les règles du processus à suivre. Il établit les chartes de modélisation et le cahier des charges. Ses rôles consistent également à répartir les tâches des divers acteurs et à coordonner les étapes de numérisation.

Ensuite, le BIM coordinateur est chargé de la supervision des travaux. Il assure la communication entre le maître d’œuvre et le BIM manager.  Il veille aux chartes de modélisation et aux règles établies par le manager.

Quant au BIM modeler, il dessine l’ouvrage sous forme de maquette tridimensionnelle dans le respect des chartes. La réalisation du dossier et la modification des informations selon les évolutions du bâtiment reviennent au modeler.

Comment procéder à la modélisation d’une maquette BIM ?

Le processus Scan to BIM est un moyen pratique de modéliser et par la suite de mieux gérer un bâtiment existant. Dans le cadre de cette méthode, les professionnels scannent l’ouvrage de l’intérieur et de l’extérieur. Ils peuvent recourir au scanner dynamique pour recueillir les données non structurées. Le scan des informations structurées s’effectue par le scanner statique.

Vous pouvez vous servir d’un drone pour atteindre les zones difficilement inaccessibles telles que les étages élevés et la toiture. Le nuage de points relevés par scan 3D passe par des logiciels de traitement afin de dégager les points farfelus et de réaliser la maquette.

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Réglementation amiante, pour la protection de tous

Le danger représenté par l’amiante, surtout les fibres qui le composent, est avéré. Interdit d’usage dans la construction depuis une vingtaine d’années, certains bâtiments anciens enregistrent toujours la présence de ce matériau. Souvent, les traces d’amiante ne sont pas mentionnées lors d’une visite pour un achat d’un logement. À défaut, il est indiqué que malgré la présence de ce matériau, il n’est pas toxique. Or, lors d’une transaction immobilière, il est toujours indispensable d’avoir des informations sur sa présence.

 

L’amiante dans les maisons et appartements

L’amiante a été fortement utilisé dans le domaine de la construction et la rénovation, avant son interdiction en 1997, malgré la mise en évidence de sa dangerosité dans les années 30. Ainsi, le diagnostic des bâtiments construits avant cette date révélera certainement la présence de ce matériau. Notons toutefois qu’une pièce en amiante n’est dangereuse qu’une fois son état dégradé.

Ainsi, durant une visite d’un bien en amiante, il convient de bien vérifier certains points comme :

  • L’état des sols ;
  • Les calorifugeages ;
  • Les dalles de plafond ;
  • Les tuyaux d’évacuation en fibro-ciment ;

Tant que les pièces restent entières, tout risque sanitaire est écarté. En effet, l’occupant n’est pas exposé à l’inhalation de fibres d’amiante. Notons que ces dernières sont difficiles à éliminer au niveau des poumons, provoquent des inflammations chroniques dans les bronches, et, dans le pire des cas, se transformer en cancer.

Par contre, si le bien requiert des travaux de rénovation, le risque d’exposition aux fibres devient réel. En effet, pour mener à bien cette opération, il va falloir découper, percer ou encore abattre des parois.

 

Le diagnostic amiante

Un agent immobilier n’indique pas systématiquement la présence d’amiante durant une visite. Toutefois, ces données sont visibles dans le dossier de diagnostics immobiliers, qui comprend le diagnostic amiante. Ce fichier est à transmettre à l’acquéreur, au plus tard à la signature de l’avant-contrat. Ce diagnostic est établi par un professionnel certifié, où il mentionnera la présence ou non d’amiante. En outre, il indique la zone concernée par le biais d’un croquis et de clichés.

Le diagnostic amiante contient également une classification des risques, l’état des pièces en amiante ainsi que les recommandations. De ce fait, si la pièce en amiante est encore en bon état, le professionnel suggère généralement un examen régulier. Par contre, s’il constate une détérioration dans le lieu, il est indispensable de procéder à un désamiantage. Il s’agit d’une opération qui vise à sceller les fibres, en les recouvrant.

Le fascicule d’interprétation est désormais disponible.

 

Amiante, que dit la réglementation ?

La réglementation sur l’amiante a vocation à protéger les habitants et futurs occupants du bien immobilier, acquéreur comme locataire. Le propriétaire est alors tenu de mettre à leur disposition les modalités de consultation du DAPP ou diagnostic amiante des parties privatives.

Dans le cas où ce sont les parties communes d’une copropriété qui sont exposées à l’amiante, il est porté à la charge du syndic d’effectuer les diagnostics et d’en avertir les copropriétaires.

Si un particulier peut effectuer tout seul son désamiantage, il est obligé de déposer le matériau en déchetterie spéciale, et de respecter les précautions liées à la manutention.

La réglementation en vigueur indique de nouvelles dispositions qui impose la réalisation du diagnostic amiante avant démolition d’un mur ou autres opérations qui risquent de libérer les fibres toxiques.

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Repérage de l’amiante avant-travaux : Exid Diagnostic vous informe

Désamiantage avant-travaux - Exid Diagnostic

La prévention de l’exposition aux poussières d’amiante figure parmi les priorités des Pouvoirs Publics. Depuis le 19 juillet 2019, le repérage de l’amiante avant la réalisation des travaux devient alors obligatoire. Cette mesure est prise en vue d’assurer la santé et la sécurité des intervenants sur le chantier ainsi que celles des occupants du bâtiment. L’arrêté définit les modalités d’intervention, les conditions de réalisation et la formalisation du repérage. Il mise également sur la compétence de l’opérateur ainsi que sur la traçabilité de l’intervention. Zoom sur les nouvelles obligations prévues par le Code du travail !

De sérieux risques d’exposition à écarter

Paru au Journal Officiel du 16 juillet 2019, et mis en œuvre à compter du 19 juillet, l’arrêté rendant effective l’obligation de RAT (Repérage Amiante avant Travaux) consolide le décret du 9 mai 2017. L’objectif des Pouvoirs Publics est de prévenir les risques d’exposition à l’amiante.

400 fois plus fines qu’un cheveu, les fibres d’amiante flottent dans les poussières du bâtiment qui en contient. Elles se déposent dans les alvéoles pulmonaires, et provoquent par la suite de graves difficultés respiratoires. Ce matériau considéré comme hautement toxique est interdit depuis 1997. Mais selon l’Institut National de Recherche et Sécurité (INRS), ses conséquences sur le système respiratoire surgissent jusqu’à 3 ou 4 décennies après l’exposition. En cas d’exposition massive, l’effet se fait sentir en seulement quelques mois.

En 2015, le Haut Conseil de la Santé Publique (HSCP) mène des études sur les risques de l’exposition à l’amiante. Il estime près de 100 000 décès amputés au problème sanitaire lié à ce produit toxique entre 2009 et 2050. Environ 110 000 professionnels s’exposent chaque année aux matières pourvues d’amiante.

En quoi consiste cette obligation récente ?

L’arrêté relatif à l’obligation de repérage d’amiante avant travaux s’impose aux propriétaires, aux donneurs d’ordre ou aux maîtres d’ouvrage des bâtiments datant d’avant 1997. Ces personnes concernées doivent remettre le rapport de repérage à l’entreprise ou à l’artisan chargé des travaux. Le document porte sur l’ensemble du programme des travaux à réaliser.

Le RAT exige des sondages destructifs et des prélèvements afin de détecter les fibres d’amiante non visible. Il touche les peintures, les colles de carrelage, les enduits de fenêtre, les protections de canalisation et d’autres sources d’émission de poussières. Ce nouveau dispositif se montre alors plus exigeant que les diagnostics habituels, tels que le Dossier Technique Amiante et le Dossier Amiante des Parties Privatives.

Déroulement du repérage amiante

La méthodologie de repérage inclut la phase de préparation, la phase de repérage en question ainsi que la phase de rédaction du rapport. La première étape consiste à commander la mission et à déterminer les modalités d’accès aux locaux. Une réunion préparatoire entre l’opérateur et le donneur d’ordre est nécessaire. En deuxième étape, le repérage se traduit par des inspections visuelles et des sondages. Les prélèvements doivent suivre les conditions de protection et de traçabilité. L’opérateur rédige, à la fin de l’intervention, le rapport avec des résultats détaillés. Les plans et les croquis, les états des matériaux et les consignes de sécurité selon les découvertes se trouvent en annexe du document.

Quels sont les impacts de l’arrêté relatif au RAT ?

Avant d’entamer la rénovation, les particuliers sont dans l’obligation de remettre un rapport de repérage d’amiante aux professionnels qui vont réaliser les travaux. Le propriétaire est alors sensibilisé des risques que sa famille encourt dans le logement. L’arrêté tient les entreprises de BTP à une obligation de sécurité vis-à-vis de la santé de leurs employés. Pour écarter les risques d’exposition, l’intervention des ouvriers s’effectue selon la Sous-section 4 du Code du Travail, déterminant les obligations de l’employeur. 

Les individus concernés manquant à cette loi s’exposent à une sanction pénale allant jusqu’à 3 750 euros et une sanction administrative jusqu’à 9 000 euros. Les cas de récidive peuvent même entraîner des peines d’emprisonnement.