Les 6 étapes clés pour réussir le scan 3D d’un bâtiment

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De nos jours, le secteur du bâtiment est révolutionné par l’utilisation de nouveaux outils à la pointe de la technologie. Cette mutation s’est produite sous l’apparition du scan 3D, une technologie devenue indispensable aussi bien pour les architectes que les professionnels du bâtiment. L’avancée informatique incarnée par le Building Information Modelling (BIM) illustre parfaitement cette évolution. Le scan 3D consiste ainsi à concevoir la maquette virtuelle d’un bâtiment, par laquelle sont intégrées toutes les informations relatives à la construction. Quelles sont les étapes essentielles à suivre pour le réussir ?

Étude des besoins et relevé sur site

Le scan 3D est une alternative plus qu’intéressante pour réaliser des relevés as-built. De par ses nombreuses fonctionnalités, un scanner 3D s’avère plus performant en ce qui concerne la précision, le détail et la vitesse des prises de mesure. 

La première phase clé d’un scan 3D est avant tout la préparation et la planification du relevé. Force est de rappeler que la technologie 3D permet de reproduire des images numériques du bâtiment scanné. Pour ce faire, il faut tenir compte des paramètres du site (tolérances dimensionnelles, orientation, etc.). Cette technologie nous offre ainsi le meilleur aperçu de l’agencement général du bâtiment.

 

Le choix du matériel de Scan 3D

Il existe de nombreux appareils pouvant reproduire des images numériques précises et complètes d’un bâtiment. Plusieurs facteurs peuvent influer sur le choix de matériel de scan 3D :

• La dimension du sujet à scanner : la descente sur terrain est essentielle afin de relever au préalable les différentes caractéristiques du bâtiment. Cet état des lieux permettra en aval de déterminer le type d’appareil adapté pour la mission ;
• La spécificité du bâtiment : selon les besoins du projet ou de l’étude, l’équipe peut réaliser des opérations de relevé au moyen d’un scanner statique (trépied) ou mobile (drone, matériel roulant, etc.). Toutefois, le scan 3D requiert l’utilisation de la technologie laser, puisque cette dernière garantit un relevé précis, fiable et rapide. Dans ce contexte, le scan Light Detection and Ranging (LiDAR) demeure le plus performant.

 

La reproduction du nuage de points via le Scan To BIM

Le Scan To BIM est un outil d’acquisition et de numérisation 3D. Il permet de produire des millions de points en quelques secondes seulement, afin d’obtenir un nuage de points sur 360 degrés. En d’autres termes, la reproduction du nuage du point aboutit à la modélisation 3D du bâtiment. Par conséquent, le scan To BIM facilite l’établissement des plans du bâtiment.

 

Le post-traitement des données

La phase de traitement des données consiste à établir un zoning du bâtiment, selon le nuage de points reproduit. Ce procédé permet notamment de déterminer les différentes zones intérieures et extérieures du bâtiment, ainsi que leurs spécificités. Les informations relevées par le scanner seront ensuite traitées par des logiciels tels que 3DReshaper, Google SketchUp, Archicad, Allplan, Rhinoceros et bien d’autres encore. De fil en aiguille, les produits finaux (plans, coupes, etc.) relatifs au bâtiment seront reproduits dans le BIM.

 

Capitaliser les données dans un Building Information Modelling 

Les informations relevées par le scan 3D sont traitées dans une maquette numérique dite Building Information Modelling. Cette dernière conçoit la représentation graphique du bâtiment. Les informations qu’il capte constituent également une base de données complète des caractéristiques de la construction : agencement, dimensions, surfaces, nombre de pièces, etc.

 

Mise à jour de la maquette numérique

En vue d’assurer la qualité des livrables, il est indispensable d’anticiper sur les éventuels changements qui peuvent se produire. En effet, il se peut que certains paramètres doivent être modifiés. Les données de la maquette numérique pourront donc être mises à jour à souhait, partout où besoin sera.

Publié le : 8 Août 2022

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