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Photogrammétrie

Comprendre la photogrammétrie : principes et applications (partie 3)

Précédemment, nous avons vu les principes de la photogrammétrie ainsi que son application dans la cartographie. La troisième partie est l’utilisation de la photogrammétrie dans l’industrie de la construction.

La photogrammétrie dans l’industrie de la construction

L’industrie de la construction bénéficie grandement de l’utilisation de la photogrammétrie. Cette technique offre des outils puissants pour la planification, la conception, la gestion et la surveillance des projets de construction.

Principes de la photogrammétrie dans la construction

L’un des principaux avantages de la photogrammétrie dans l’industrie de la construction réside dans sa capacité à créer des modèles 3D précis des sites de construction. En utilisant des drones ou des caméras terrestres, des séries d’images sont capturées pour couvrir l’ensemble du site. Ces images sont ensuite traitées à l’aide de logiciels spécialisés pour créer des modèles 3D détaillés qui représentent fidèlement les éléments physiques tels que les bâtiments, les structures, les routes, etc.

Ces modèles 3D fournissent une base solide pour la planification et la conception des projets. Les architectes et les ingénieurs peuvent visualiser et explorer virtuellement le site de construction, en examinant les différentes perspectives et en identifiant les éventuels problèmes ou conflits potentiels. Cela permet de détecter les erreurs de conception en amont et de prendre des décisions plus éclairées tout au long du processus de construction.

Construction : la photogrammétrie pour surveiller l’avancement

La photogrammétrie est également utilisée pour la surveillance de l’avancement des travaux. En prenant régulièrement des images du chantier, il est possible de comparer les modèles 3D précédents avec les nouvelles captures pour suivre l’évolution des travaux, vérifier la conformité par rapport aux plans et détecter les écarts éventuels. Cela facilite le contrôle qualité, la gestion des délais et des coûts, ainsi que la coordination entre les différentes équipes sur le chantier.

Une autre application importante de la photogrammétrie dans l’industrie de la construction est la mesure des volumes de matériaux. En utilisant des modèles 3D et des outils de calcul, il est possible d’estimer précisément les quantités de matériaux nécessaires pour les terrassements, les remblais ou les déblais. Cela permet d’optimiser la gestion des ressources, d’éviter les gaspillages et de planifier efficacement les livraisons de matériaux sur le chantier.

De plus, la photogrammétrie permet d’améliorer la sécurité sur les chantiers de construction. Les images capturées peuvent être utilisées pour détecter les zones à risque, identifier les problèmes de sécurité potentiels et mettre en place des mesures préventives adéquates. Cela contribue à réduire les accidents et à assurer un environnement de travail plus sûr pour les travailleurs.

En résumé, la photogrammétrie offre à l’industrie de la construction des outils précieux pour la planification, la conception, la gestion et la surveillance des projets. En utilisant des modèles 3D précis et des données photogrammétriques, les professionnels de la construction peuvent prendre des décisions éclairées, optimiser les processus, améliorer la coordination et garantir la sécurité sur les chantiers. La photogrammétrie a ainsi un impact significatif sur l’efficacité et la qualité des projets de construction.

source de l’image Gim international

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Comprendre la photogrammétrie : principes et applications (partie 2)

Dans la première partie, nous avons évoqué les principes fondamentaux de la photogrammétrie. Dans cette partie, nous allons voir son utilisation dans le domaine de la cartographie

La photogrammétrie dans le domaine de la cartographie

La cartographie est l’un des domaines où la photogrammétrie trouve de nombreuses applications. Grâce à cette technique, il est possible de créer des cartes précises et détaillées en utilisant des images aériennes ou terrestres.

Les étapes du processus de cartographie photogrammétrique

Le processus de cartographie photogrammétrique commence par la collecte de données à l’aide de drones, d’avions ou même de satellites équipés de caméras. Ces dispositifs captent des séries d’images qui couvrent la zone à cartographier sous différents angles et altitudes. Les images sont prises avec un chevauchement suffisant pour permettre la triangulation et la reconstitution en 3D.

Une fois les images collectées, le travail de post-traitement commence. Les images sont analysées et traitées à l’aide de logiciels spécialisés en photogrammétrie. Les points de référence et les caractéristiques clés sont identifiés et mis en correspondance entre les différentes images pour créer un modèle 3D de la zone cartographiée.

À partir du modèle 3D, les cartographes peuvent extraire des informations géographiques précises. Cela inclut la génération de modèles de terrain, qui représentent les altitudes et les reliefs du terrain, ainsi que la création de modèles d’élévation, qui fournissent des données sur la hauteur des différentes caractéristiques du paysage. Ces modèles sont essentiels pour la planification urbaine, l’aménagement du territoire, la gestion des ressources naturelles et d’autres applications géospatiales.

Autres utilisations de la photogrammétrie pour la cartographie

La photogrammétrie permet également de créer des orthophotographies, qui sont des images corrigées géométriquement pour éliminer les distorsions dues à l’inclinaison et à la topographie. Les orthophotographies sont utilisées pour créer des cartes géoréférencées et offrir une représentation précise de la surface terrestre.

La cartographie photogrammétrique trouve des applications dans divers domaines. Elle est utilisée pour la cartographie topographique, qui fournit des informations précises sur le relief du terrain, les contours des cours d’eau, les caractéristiques du sol, etc. Elle est également utilisée dans la cartographie environnementale pour la surveillance des changements dans les paysages naturels et la gestion des ressources.

En outre, la cartographie photogrammétrique joue un rôle essentiel dans la cartographie de crise et la gestion des catastrophes naturelles. Elle permet de créer rapidement des cartes actualisées après des événements tels que des séismes, des inondations ou des glissements de terrain, facilitant ainsi les opérations de secours, la planification des mesures d’urgence et la reconstruction des zones sinistrées.

La photogrammétrie est un outil précieux dans le domaine de la cartographie, offrant des moyens efficaces pour collecter et analyser des données géospatiales, créer des modèles 3D et produire des cartes précises et détaillées. Grâce à la photogrammétrie, les cartographes peuvent explorer et représenter notre monde de manière plus complète et plus précise, ouvrant ainsi de nouvelles

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Photogrammétrie

Comprendre la photogrammétrie : principes et applications (partie 1)

La photogrammétrie est une technique fascinante utilisée pour obtenir des informations tridimensionnelles à partir d’images 2D. Grâce à cette discipline, il est possible de mesurer et de reconstituer des objets et des environnements en utilisant uniquement des photographies. Dans cet article, nous plongerons dans les principes fondamentaux de la photogrammétrie et explorerons ses différentes applications pratiques. Que vous soyez un professionnel cherchant à utiliser cette technique ou simplement curieux d’en savoir plus, suivez-nous pour découvrir les bases de la photogrammétrie et ses domaines d’application.

Les principes de la photogrammétrie expliqués

Dans cette première section, nous allons plonger au cœur des principes fondamentaux de la photogrammétrie. La photogrammétrie repose sur des concepts clés tels que la triangulation et la parallaxe, qui permettent de mesurer les distances et de reconstituer des formes en trois dimensions à partir d’images 2D.

La triangulation

C’est l’un des principes clés de la photogrammétrie. Il s’agit d’une méthode utilisée pour déterminer la position d’un point dans l’espace en utilisant des mesures de distances à partir de différentes perspectives. En photogrammétrie, cela signifie utiliser les informations provenant de plusieurs images prises à des positions différentes pour trianguler et estimer la position tridimensionnelle des points d’intérêt.

Le parallaxe

Un autre concept essentiel est la parallaxe. La parallaxe se produit lorsque des objets apparaissent à des positions différentes selon l’angle de vue. En photogrammétrie, on utilise la parallaxe pour mesurer et estimer les distances entre les objets à partir de la différence d’angle de vue dans différentes images. Cela permet de reconstruire des informations de profondeur et de créer des modèles 3D à partir de photographies.

Autres principes

La photogrammétrie fait également appel à d’autres principes, tels que la calibration de la caméra et le repérage des points de référence. La calibration de la caméra est nécessaire pour prendre en compte les distorsions optiques et géométriques de l’appareil photo utilisé, afin d’obtenir des mesures précises. Le repérage des points de référence consiste à identifier des points communs dans différentes images, ce qui permet de les aligner et de les mettre en correspondance pour reconstruire la scène en 3D.

La collecte de données

En ce qui concerne la collecte de données photogrammétriques, il existe différentes méthodes. Les drones sont devenus très populaires pour capturer des images aériennes à des altitudes variées, offrant une vue globale des zones d’intérêt. Les caméras stéréoscopiques sont utilisées pour capturer des paires d’images qui permettent de mesurer la profondeur en utilisant la parallaxe. Même les simples appareils photo peuvent être utilisés pour capturer des images qui seront traitées ultérieurement à l’aide de logiciels spécialisés en photogrammétrie.

La photogrammétrie est une discipline en constante évolution, avec des avancées technologiques qui ouvrent de nouvelles possibilités. Les progrès dans les algorithmes de correspondance d’images et la puissance de calcul accrue ont permis des reconstructions 3D plus précises et détaillées à partir d’images. En comprenant les principes fondamentaux de la photogrammétrie, vous serez en mesure d’apprécier pleinement le potentiel de cette technique et d’envisager son utilisation pour résoudre des problèmes complexes dans de nombreux domaines.

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Actualités Photogrammétrie

Photogrammétrie par drone pour la documentation historique et culturelle

La photogrammétrie par drone est une technologie qui a révolutionné la documentation historique et culturelle. Elle permet la collecte rapide et précise de données géospatiales. Les drones équipés de caméras haute résolution peuvent être utilisés pour documenter des sites archéologiques, des bâtiments historiques, des monuments et des sites culturels, en produisant des modèles 3D détaillés et des cartes topographiques. Une solution efficace pour la documentation et la préservation de sites patrimoniaux qui risquent de disparaître avec le temps.

Comment fonctionne la photogrammétrie par drone pour la documentation ?

Ce procédé consiste à capturer des images aériennes de haute résolution d’un site patrimonial à l’aide d’un drone. Les images sont ensuite traitées par un logiciel spécialisé qui utilise des algorithmes pour recréer un modèle tridimensionnel du site. Cette technique permet de créer des modèles précis et détaillés qui peuvent être utilisés pour la documentation, la conservation et la restauration de sites patrimoniaux.

Quels sont les avantages de cette technique pour la documentation historique et culturelle ?

La photogrammétrie par drone offre plusieurs avantages pour la documentation historique et culturelle. Tout d’abord, elle permet de capturer des images aériennes haute résolution qui offrent une vue d’ensemble du site patrimonial. Ensuite, elle permet de créer des modèles 3D détaillés qui peuvent être utilisés pour la conservation et la restauration du site. Enfin, cette technique est moins coûteuse et plus rapide que les méthodes traditionnelles de documentation patrimoniale.

Autres avantages de la photogrammétrie par drone pour la documentation

Collecte rapide et précise de données géospatiales

La photogrammétrie permet la collecte rapide et précise de données géospatiales, en utilisant des caméras haute résolution pour capturer des images aériennes des sites historiques et culturels. Ces images peuvent ensuite être utilisées pour produire des modèles 3D détaillés, des cartes topographiques et des orthophotographies. Cette technologie permet aux archéologues, aux historiens et aux conservateurs de documenter des sites avec une précision et une rapidité jamais vues auparavant.

Préservation de l’histoire et de la culture 

Pour préserver l’histoire et la culture, la photogrammétrie par drone est utilisé pour documenter les sites historiques et culturels avec une précision et une résolution incroyables. Ce qui permet de préserver l’histoire et la culture pour les générations futures. Les modèles 3D et les cartes topographiques peuvent être utilisés pour créer des visualisations interactives des sites. Le résultat permet aux visiteurs virtuels de découvrir les détails de l’histoire et de la culture de manière immersive.

Réduction des coûts et des risques

Si la mise en place peut être coûteuse par le fait d’acquérir des drones de haute qualité et d’engager des professionnels pour la prise de vues et le traitement, la photogrammétrie par drone permet de réduire les coûts. Sa précision et sa résolution sont incroyables tout en permettant de réduire les coûts et les risques associés à la documentation traditionnelle. Les drones peuvent être utilisés pour accéder à des sites difficiles d’accès ou dangereux, sans mettre en danger la vie des travailleurs ou endommager les structures historiques et culturelles.

Exemples de réussites : des projets de documentation patrimoniale à travers le monde

La photogrammétrie par drone a été utilisée avec succès pour la documentation patrimoniale à travers le monde. Par exemple, elle a été utilisée pour cartographier la ville antique de Palmyre en Syrie avant que celle-ci ne soit détruite par l’État islamique. Elle a également été utilisée pour documenter la cité perdue de Machu Picchu au Pérou, ainsi que la ville médiévale de Carcassonne en France.

Quels sont les défis et les limites de cette technique ?

La photogrammétrie par drone présente également des défis et des limites. Tout d’abord, elle nécessite une expertise technique pour capturer des images de qualité et pour traiter les données. Ensuite, elle est soumise à des conditions météorologiques et de lumière qui peuvent affecter la qualité des images. Enfin, elle peut être confrontée à des réglementations strictes concernant l’utilisation de drones dans certains pays.

La photogrammétrie par drone pour l’avenir de la préservation du patrimoine

Cette technique est prometteuse pour l’avenir de la préservation du patrimoine. Elle offre une solution rapide, précise et moins coûteuse pour la documentation et la conservation de sites patrimoniaux. Cependant, elle doit être utilisée en complément d’autres méthodes de documentation patrimoniale pour garantir une documentation complète et précise. En outre, il est important de tenir compte des considérations éthiques lors de l’utilisation de cette technologie, en particulier en ce qui concerne la confidentialité et la protection des données personnelles.

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Photogrammétrie

Photogrammétrie par drone : une technologie clé pour les études topographiques et géologiques

Utilisée dans de nombreux domaines, la photogrammétrie par drone est devenue une solution indispensable. Les études topographiques et géologiques sont deux matières qui ont recours à cette méthode.

La photogrammétrie par drone pour les études topographiques

La photogrammétrie par drone est une technologie en plein essor qui permet de produire des cartes topographiques de haute précision à partir de photos aériennes prises par un drone. Cette technologie est de plus en plus utilisée dans les études topographiques pour sa rapidité et sa précision, ce qui la rend très attrayante pour les professionnels du secteur.

Avantages

La photogrammétrie par drone offre de nombreux avantages par rapport aux méthodes traditionnelles de mesure topographique. Tout d’abord, le drone peut prendre des photos aériennes de la zone d’étude de manière plus rapide et plus efficace. De plus, les images produites par le drone peuvent être traitées par un logiciel de photogrammétrie pour produire des cartes topographiques très précises en un temps record.

En outre, la photogrammétrie par drone est particulièrement utile pour les projets de grande envergure tels que les études de paysages, les études de sites miniers, les études de zones inondables, etc. Le drone peut prendre des photos aériennes de la zone d’étude sous différents angles, ce qui permet d’obtenir une vue complète et détaillée de la zone. Cela est très utile pour les professionnels qui ont besoin d’une vue d’ensemble précise pour prendre des décisions éclairées.

Points faibles

Il est important de noter que la photogrammétrie par drone n’est pas sans défauts. Par exemple, le coût d’achat et d’entretien d’un drone peut être élevé et il est important de disposer des compétences nécessaires pour utiliser correctement le drone et le logiciel de photogrammétrie. De plus, il faut tenir compte des lois et des réglementations en vigueur concernant l’utilisation des drones, car certaines zones peuvent être interdites à la survol.

Utilisation des photos prises

Les photos prises par le drone en photogrammétrie servent à produire des cartes topographiques précises. En utilisant un logiciel de photogrammétrie, les images captées par le drone peuvent être analysées pour produire des informations telles que la hauteur des objets, les distances entre les objets, la forme des objets, etc. Les informations ainsi obtenues peuvent être utilisées pour créer des cartes topographiques détaillées de la zone d’étude, qui peuvent être utilisées pour diverses applications, telles que la planification urbaine, la surveillance environnementale, l’aménagement du territoire, etc. Les cartes topographiques produites peuvent être utilisées pour prendre des décisions éclairées sur les projets futurs de la zone d’étude.

La photogrammétrie par drone et la géologie

La photogrammétrie par drone est une technique utilisée dans plusieurs secteurs y compris dans les études géologiques pour produire des modèles numériques tridimensionnels de la surface terrestre. Cette technique consiste à prendre des photos aériennes à l’aide d’un drone pour créer une représentation numérique en 3D de la surface de la Terre. Les modèles ainsi produits peuvent être utilisés pour visualiser les formations géologiques complexes, mesurer les déformations de la surface terrestre, et pour étudier les mouvements tectoniques, les éruptions volcaniques et les glissements de terrain.

Avantages

La photogrammétrie par drone offre de nombreux avantages pour les études géologiques. Par exemple, les images aériennes peuvent être prises rapidement et à une résolution élevée, ce qui permet de visualiser les formations géologiques en détail. Les drones peuvent se déplacer facilement dans des zones difficiles d’accès, ce qui est souvent le cas pour les formations géologiques complexes.

Inconvénients

La photogrammétrie par drone a cependant quelques inconvénients. Les images aériennes peuvent être affectées par des conditions météorologiques difficiles, telles que la brume, la pluie ou le brouillard, ce qui peut rendre difficile la production de modèles numériques précis. Les drones sont soumis à des restrictions en matière de vol, ce qui peut rendre difficile leur utilisation dans certaines régions.

A quoi vont servir les photos prises par les drones ?

Les photos prises par les drones en photogrammétrie vont servir à produire des modèles numériques tridimensionnels (MNT) de la surface terrestre pour les utilisations suivantes : 

  • visualiser les formations géologiques complexes telles que les escarpements, les vallées, les formations rocheuses et les fissures
  • mesurer les déformations de la surface terrestre pour étudier les mouvements tectoniques, les éruptions volcaniques et les glissements de terrain
  • améliorer la planification et la gestion des ressources naturelles : forêts, terrains miniers, réserves d’eau…
  • aider à la prise de décisions en matière de développement urbain afin d’évaluer l’impact sur l’environnement mais aussi pour planifier la construction des routes et des autres infrastructures et pour évaluer les zones inondables.
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Modélisation 3D Photogrammétrie

Modélisation 3D et Photogrammétrie par drone : qu’est-ce que c’est ?

La photogrammétrie est une technique visant à étudier et à définir de manière précise les dimensions, les formes et la position d’un objet dans l’espace.  Pour ce faire, il est indispensable d’utiliser les mesures obtenues de cet objet à partir de photographies prises de celui-ci.

L’utilisation des drones a permis une grande avancée de la photogrammétrie aérienne. Il est désormais possible d’obtenir des résolutions beaucoup plus élevées et d’augmenter considérablement la vitesse de travail. Une fois les photos prises, un nuage de points géoréférencés est créé. Ce dernier est ensuite exporté dans des formats standard pour être traité afin de réaliser facilement un modèle 3D. A travers ces quelques lignes, nous analyserons en premier lieu le rapport entre la modélisation 3D et la photogrammétrie par drone pour ensuite déterminer leur principaux domaines d’application.

La photogrammétrie par drone au service de la modélisation 3D

La photogrammétrie par drone permet de reconstruire un modèle 3D très précis d’une grande surface, d’un objet ou d’un bâtiment. Dans le cadre de la modélisation 3D, la documentation ou la collecte de données est une étape essentielle qui consiste à photographier l’environnement ou l’élément architectural que l’on souhaite reproduire. Pour une documentation efficace et précise, il est idéal de recourir à la photogrammétrie par drone. Cette dernière fournit des résultats exacts et de qualité pour une modélisation 3D adaptée à toutes les attentes.

Quels sont les avantages de la photogrammétrie par drone dans la modélisation 3D ?

La photogrammétrie par drone est une combinaison du détail et de la précision du travail sur le terrain avec la portée des engins aériens. Ces appareils peuvent couvrir des zones allant jusqu’à des milliers d’hectares et des centaines de kilomètres linéaires. Par ailleurs, l’effet de la photogrammétrie par drone est similaire à celui d’un scanner laser, mais avec une plus grande efficacité et des coûts réduits. Elle présente les données de couleur dans les points, ce qui permet d’obtenir la texture et le maillage des surfaces capturées. Ainsi, les nuages de points des drones assurent une densité d’échantillonnage idéale pour la modélisation 3D.

Quels sont les domaines d’application de la modélisation 3D ?

L’un des nombreux domaines qui peuvent bénéficier de la modélisation 3D par drone est la construction et l’entretien des structures. La modélisation tridimensionnelle offre en effet aux maîtres d’ouvrage la possibilité d’obtenir une vue d’ensemble d’un bâtiment ou d’un monument avant de commencer les travaux. Mise à disposition des professionnels, la maquette fournit des données exploitables telles que les dimensions, les plans d’étage et de toiture précisant l’épaisseur des murs, les surfaces, les plans de façade et la position des fenêtres. En ce qui concerne la préservation du patrimoine, le modèle 3D constitue une aide importante dans la mise en œuvre des projets de rénovation. En outre, la modélisation fournit des données précieuses lors de l’analyse des structures, notamment les déversements, les déformations, les affaissements… Pour l’exploitation d’une zone, la réalisation des coupes en 3D et l’obtention des informations invisibles à l’œil nu sont assurées par la modélisation.

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Actualités Photogrammétrie

Combien cela coûte-t-il d’obtenir des services de drone de bonne qualité ?

Que vous soyez dans le domaine du bâtiment, des travaux publics, de l’agriculture ou exploitant de carrières, faire appel aux professionnels de la cartographie aérienne par drone s’avère le moyen le plus fiable et le plus rapide. Toutefois, ce ne sont pas tous les cartographes aériens qui vont vous offrir un excellent service et surtout à moindre prix. La qualité de la prestation dépendra de l’expérience du spécialiste et bien évidemment des appareils utilisés. Avec un expert comme EXID Diagnostic, vous bénéficiez d’un service sur mesure adapté à toutes vos attentes en plus d’un tarif attractif. Voyons alors comment se fait la pratique d’un service de drone et sa tarification.

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Photogrammétrie

Drones et prises de vues aériennes : tour d’horizon des différentes utilisations possibles en 2022

L’avènement des drones signe une nouvelle ère pour la photographie aérienne. Le drone explore et s’immisce dans les endroits les plus inaccessibles pour l’Homme pour capturer des clichés haute définition et à couper le souffle. En 2022, cet aéronef télécommandé est particulièrement plébiscité par les professionnels de tous secteurs d’activité.

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Photogrammétrie

LiDAR ou photogrammétrie ? Tout ce que vous avez besoin de savoir

Pour les professionnels qui exercent dans les secteurs de la cartographie et de l’arpentage, il est indispensable d’utiliser des outils performants et innovants pour mener à bien tous les travaux. Heureusement, avec la grande avancée technologique actuelle, ce ne sont pas les outils dernier cri qui manquent. Parmi eux, on peut citer le LiDAR et la photogrammétrie. Que faut-il savoir sur ces deux technologies? 

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Photogrammétrie

EXID La Réunion : le drone au service de la photogrammétrie

L’innovation prend davantage de place dans les différents secteurs d’activité y compris les secteurs techniques et complexes comme la photogrammétrie. Des techniques toujours plus innovantes voient le jour et l’utilisation de drone en fait partie. Cette dernière fait partie des méthodes les plus récentes et se présente comme une solution pratique. Zoom sur le sujet.

Qu’est-ce qu’on entend par photogrammétrie ?

La photogrammétrie intervient dans plusieurs secteurs d’activité. C’est une technique qui consiste à déterminer l’emplacement ou la position, le volume, la taille et les différentes particularités d’un sujet dans l’espace à l’aide de prises de vues aériennes. Il faut noter que la photogrammétrie est très utilisée dans les modélisations 3D et les relevés topographiques.

Par ailleurs, les prises de vues aériennes peuvent se faire de plusieurs manières, mais le moyen le plus efficace et le plus rapide à ce jour reste le drone. En effet, ce dispositif est idéal pour obtenir des résultats plus précis et dans les meilleurs délais.

Quels sont les domaines d’application de la photogrammétrie par drone ?

La photogrammétrie touche plusieurs catégories de professionnels. On peut citer le :

–          BTP : évaluation de terrain, calcul de cubatures, relevé, etc.

–          Patrimoine : modélisation des monuments et des anciens bâtiments en tout genre, rénovation, etc.

–          Archéologie : modélisation 3D des sites archéologiques

–          Géologie : modélisation et représentation des particularités naturelles de terrains et des reliefs

On peut donc constater que les domaines d’applications de la photogrammétrie par drone sont multiples :

–          Réalisation de l’état de lieux d’un site

–          Etude d’infrastructures

–          Etude de risques naturels

–          Nuage de points

–          Modèles numériques

–          Courbe de niveau

EXID : un expert de confiance au service de votre projet

Vous avez un projet de photogrammétrie en vue ? EXID se tient à votre disposition. Notre zone d’intervention couvre l’île de la Réunion et nous proposons nos services à tous les secteurs d’activité. Nos domaines de compétences concernent notamment les diagnostics immobiliers ainsi que les expertises techniques.

Vous pouvez faire appel à nos services pour réaliser :

–          Les diagnostics immobiliers obligatoires

–          La modélisation BIM dans toute la région réunionnaise (numérisation et modélisation 3D)

   En outre, pour mener à bien toutes nos interventions, nous avons recours à une méthodologie et un équipement spécifique : la photogrammétrie par drone. Cette technique s’adapte à tous les besoins de prises de vue aériennes et fait gagner un temps considérable des projets, et ce, quelle que soit leur envergure.

Nous utilisons un drone performant qui fournit des résultats au centimètre. Ainsi, vous avez l’assurance de dimensions précises au modèle 3D. Par la suite, nous procédons au regroupement des images et effectuons la modélisation à travers les nuages de points. Vient ensuite l’élaboration du maillage 3D ainsi que la texture. Grâce à cette méthode de travail, nous garantissons un rendu de qualité. Faites-nous part de vos projets !

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Photogrammétrie

Quels types de drones sont adaptés à la photogrammétrie ?

Technique utilisée dans la mesure d’une scène, la photogrammétrie connaît une popularité grandissante ces dernières années. En plus de la qualité de résultat, l’émergence des logiciels de calculs ainsi que des appareils volants y est pour quelque chose. Parmi les drones sur le marché, lequel choisir pour cette discipline ?

 

Quels drones pour la photogrammétrie ?

Il faut savoir qu’il existe 2 principaux types de drones à usage professionnel, pour les missions de captations photogrammétriques. Par ailleurs, on peut les catégoriser en 4 sous-groupes, selon les activités et les résultats recherchés :

  • Les drones Multirotors pour la capture des surfaces inférieures à 100 ha ou complexes. Il s’agit des modèles tels que DJI Inspire, Phantom, MAvic ou DJI Matrice ;
  • Les drones Multirotors lourds pour un résultat optimal de haute définition. Les appareils de type M600 PRo ou Freefly Alta peuvent être équipés de Lidars et sont munis de capteurs de 50 à 100 millions de pixels ;
  • Les drones en forme d’aile fixe pour couvrir les grandes surfaces, hors zone peuplée. Les modèles de type ebee peuvent couvrir rapidement une grande surface grâce aux vols programmés performants ;
  • L’avion, l’ULM ou l’hélicoptère pour des projets spécifiques. Ces méthodes restent les plus traditionnelles pour couvrir les grandes surfaces.

 

Les avantages de la photogrammétrie par drone

4 avantages viennent justifier l’importance de l’utilisation des drones dans la photogrammétrie.

La précision

La précision du procédé figure parmi les principaux avantages du drone dans la photogrammétrie. En effet, celle-ci s’avère particulièrement nette et exceptionnelle. Ce procédé assure des images de haute résolution, qu’importe la surface à scanner. Via l’intervention d’un drone, les professionnels peuvent dresser rapidement et facilement un registre complet des données d’un site. D’ailleurs, la photogrammétrie 3D permet de fournir des images de haute précision, à plus de centimètres de précision, haut en couleurs.

 

Le prix et le transport

En termes de prix, la photogrammétrie par drone est très abordable et accessible. D’ailleurs, un drone d’entrée de gamme peut déjà fournir des résultats convenables dans cette discipline. Ainsi, nul besoin de solliciter les services d’un pilote, d’un avion ou d’avoir recours à des équipements très chers comme des caméras. 

Outre ce prix, un drone est facile à déplacer. Grâce à sa légèreté, il peut se transporter dans un simple véhicule ou un camion.

 

La praticité

Avant l’arrivée des drones dans la photogrammétrie, on utilisait les procédés terrestres ainsi que la technologie Lidar pour le scan et la numérisation d’une surface. Bien que la photogrammétrie terrestre soit intéressante, cette méthode rencontre des lacunes dans certaines zones. 

Par ailleurs, le recours aux drones est nettement plus intéressant que la technologie Lidar. En effet, cette dernière n’est efficace que pour une tâche précise, en plus de fournir une qualité d’images inférieure.

 

La facilité d’utilisation

La photogrammétrie est désormais démocratisée grâce au drone. La discipline est en effet accessible au grand public et aux novices. En utilisant des drones, cette méthode ne demande plus beaucoup d’efforts ni de connaissances techniques très avancées. 

 

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Actualités BIM Photogrammétrie

Exid Diagnostic votre spécialiste en photogrammétrie par drone à la Réunion : nos atouts

Située à La Réunion depuis 2017 et riche de ses 14 ans d’expérience, EXID Diagnostic propose entre autres des services réalisés avec des équipements performants et innovants qui offrent des rapports détaillés et fiables, dont la technologie BIM. En effet, c’est une compagnie qui se spécialise dans le diagnostic immobilier et la modélisation 3D-BIM. En s’adressant aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers, ses prestations permettent de visualiser concrètement la construction ou la démolition d’un site spécifique. 

 

Les atouts de la photogrammétrie

Toutes les pratiques et techniques utilisées chez EXID Diagnostic sont basées sur la photogrammétrie par drone. À partir d’un engin volant, il est possible de réaliser des plans topographiques de manière efficace et rapide. Cette pratique est recommandée pour les archéologues et les consultants dans les carrières : en effet, les photos et vidéos relevées par les drones permettent de réaliser des relevés de qualité. Toutefois, il faut savoir qu’il existe plusieurs types de photogrammétrie. Parmi ces prestations, il y a les photographies aériennes géoréférencées, les orthophotographies pour les prises de vue de la surface terrestre, les cubatures pour la texture et le volume d’une surface et enfin les MNS ou les modèles numériques de surface. Ainsi grâce à la photogrammétrie d’EXID, il est possible de réaliser l’ensemble des prestations offertes et citées ci-après. 

 

La modélisation 3D 

Par définition, la modélisation 3D est une création tridimensionnelle d’un bâtiment à partir d’un scanner. En utilisant 3 dimensions distinctes, il est alors possible de reproduire la taille, la forme et la texture d’un immeuble, d’une maison ou d’un local. En effet, nos scanners permettent de numériser près d’un million de points à la seconde. Ce plan scanné réalisé par photogrammétrie permet alors de calculer automatiquement le volume de chaque surface, dont les fenêtres, les conduits et les pièces… etc. Il est également possible de générer une version 2D des niveaux des coupes. Une fois que ce scanner est fait, on obtient une maquette 3D qui facilitera alors le lancement des procédures BIM. 

 

Le diagnostic avant vente

Un autre service offert par la société EXID est le diagnostic d’un bâtiment avant vente ou location. Pour être sûr que votre maison ou votre appart ne comporte aucun problème immobilier, il est recommandé de le faire diagnostiquer ou vérifier. Bien entendu, cette pratique obligatoire permet ainsi d’obtenir un dossier de diagnostics techniques ou DDT selon l’article L.271-4 du code de la construction et de l’habitation. En effet, il est important de détecter la présence ou l’absence de certains matériaux en prenant des vues de chaque zone, et de vérifier l’état des biens concernés ou cités dans l’acte de vente. Il existe deux cas spécifiques de diagnostic: le constat qui offre un rapport sur l’état des matériaux et le constat qui situe le logement dans un immeuble collectif (si la surface est un appartement). 

 

Alors pourquoi opter pour EXID Diagnostic ? Parce qu’après chaque service, la compagnie offre une certification reconnue internationalement avec des outils et des techniques de derniers cris. Aussi, ces prestations font usage de techniques et de matériaux de derniers, dont la photogrammétrie. Vous pouvez ainsi vous fier aux résultats et certificats délivrés par la compagnie.

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Actualités Photogrammétrie

La technologie des drones au service des métiers à La Réunion

La démocratisation des drones en 2010 profite à de nombreux secteurs d’activité. Si auparavant, ces petits aéronefs étaient uniquement destinés à l’observation militaire et civile, ils trouvent désormais leur place au sein des entreprises pour répondre à différents besoins. Focus sur les métiers profitant de l’essor des drones professionnels.

Les drones au service des différents métiers

Les drones dans l’audiovisuel

Depuis l’arrivée des drones dans le milieu professionnel, l’audiovisuel est sans nul doute le secteur d’activité où ces aéronefs sont les plus plébiscités. Selon le modèle, ces appareils volants peuvent servir pour des prises de vue simples, telles que la couverture d’un évènement, ou pour la production cinématographique de plus grande envergure.

Les drones au service de la sécurité

Les drones professionnels se révèlent de véritables alliés pour les sociétés de surveillance. Ils permettent notamment d’éliminer les problèmes d’angle mort lors des missions d’inspection. Par ailleurs, la performance et la précision dont ces appareils font preuve assurent également la rapidité des interventions. 

Les drones dans le bâtiment et l’inspection

Pour les professionnels du bâtiment, les drones simplifient l’inspection des endroits difficiles d’accès (recoins exigus, toiture…). En outre, en équipant l’aéronef d’un appareil photo thermique, il est tout à fait possible d’analyser les perditions de chaleur d’un bâtiment quelconque. En effet, les drones professionnels peuvent désormais accueillir différents capteurs pour s’adapter à chaque utilisation.

Les drones et la photogrammétrie

L’utilisation des drones professionnels en photogrammétrie offre des avantages considérables. D’un côté, ces aéronefs sont plus sécurisants pour l’opérateur qui pourra réaliser les relevés topographiques dans un court laps de temps. D’un autre côté, la technologie des drones, notamment le système GPS RTK, fait que les résultats obtenus sont plus précis.

Les drones pour l’agriculture et l’environnement

En agriculture, l’utilisation des drones professionnels va bien au-delà d’une simple observation visuelle. En effet, muni d’un capteur multispectral, cet aéronef peut être utilisé pour analyser l’état phytosanitaire des cultures et évaluer les besoins en engrais. Les données relevées par drone permettent ainsi aux agriculteurs de prendre des décisions optimales. 

Également au service de l’écologie, les drones professionnels facilitent le référencement des différentes espèces animales et végétales.

Les points essentiels sur la réglementation des drones professionnels

Il est porté à la connaissance des propriétaires ou futurs propriétaires que l’utilisation des drones est soumise à des réglementations strictes.

  • Un drone pesant 800 g et plus doit faire l’objet d’une déclaration auprès du DGAC afin de recevoir un numéro d’immatriculation. Ce dernier doit être posé en permanence sur l’engin et doit être lisible à l’oeil nu sur une distance de 30 cm ;
  • Pour piloter un drone professionnel, il est nécessaire de passer un examen théorique à l’issue duquel un certificat sera délivré. Ce dernier devra accompagner le pilote à chaque vol ;
  • Outre l’examen théorique, le pilote devra passer une formation pratique auprès d’un organisme spécialisé. Les formations sont différentes selon le type de drone et le domaine d’activité.
  • Sauf sur autorisation spéciale du préfet local, les drones ont pour interdiction de voler en pleine nuit.
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Photogrammétrie

Pourquoi faire appel à un professionnel pour vos projets de photogrammétrie à La Réunion ?

Depuis sa première application en 1849, la photogrammétrie a connu de véritables avancées technologiques, notamment avec l’arrivée des drones et des appareils photo HD. Ne profitant pas qu’aux acteurs dans le domaine du bâtiment, cette technique performante se présente comme un véritable allié pour de nombreux secteurs d’activité. Afin de mener à bien leurs projets de photogrammétrie, les entreprises n’hésitent pas à recourir à des professionnels dans le domaine. Explications.

Mieux comprendre la photogrammétrie

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il convient de définir ce qu’est la photogrammétrie. Pour faire simple, il s’agit d’une technique qui consiste à recréer la forme d’un objet ou à modéliser un territoire en utilisant les calculs de corrélation entre plusieurs images numériques prises sous des angles différents. L’ensemble des photos aériennes prises fait l’objet d’une modélisation rigoureuse afin d’obtenir une copie exacte en 3 dimensions de l’objet ou du territoire original.

En photogrammétrie, la qualité de la réalisation finale est étroitement liée au nombre de prises de vue. Plus celle-ci est élevée, meilleure sera le résultat. C’est notamment sur ce point que la photogrammétrie par drone révèle toute sa performance, car elle permet de relever un volume important de données dans un court laps de temps.

La photogrammétrie pour vos projets

Le champ d’application de la photogrammétrie est vaste :

Photogrammétrie et orthophotographie

Cette technique consiste à assembler plusieurs images d’une même zone afin d’obtenir un visuel précis d’une vaste étendue géographique. L’orthophotographie est ainsi la méthode la plus pratique pour créer un plan détaillé d’une surface mesurant plusieurs hectares. Par ailleurs, les images étant géoréférencées, il est possible de les superposer avec un plan SIG.

Photogrammétrie et  modélisation 3D

Afin de réaliser une modélisation 3D, les clichés aériens pris par photogrammétrie sont insérés dans un logiciel spécialement dédié. Les images, une fois traitées, donnent alors naissance à un modèle en trois dimensions de l’objet. La modélisation 3D est utile dans la réalisation de nombreux projets : étude de l’évolution d’un relief, modélisation d’un site, etc.

Photogrammétrie et volumétrie

Reprenant les mêmes concepts que la modélisation 3D, cette technique consiste à relever les mesures volumétriques d’une zone bien définie. Les données ainsi récoltées permettent de recréer une image tridimensionnelle du terrain ou des volumes stockés. Cette technique facilite notamment la gestion des carrières et la gestion du patrimoine immobilier.

Les avantages de faire appel à un professionnel

La photogrammétrie est une technique complexe nécessitant des savoir-faire spécifiques et des équipements performants. Quel que soit le projet (études d’infrastructures, gestion de mines et carrières, études environnementales, études des risques naturels…), faire appel à un professionnel permet de trouver la solution la plus adaptée à chaque demande. 

D’un côté, un expert sera plus à même de déterminer les moyens techniques les plus adéquats au projet : drone, avion ou hélicoptère. D’un autre côté, afin d’obtenir des résultats de haute qualité et exploitables, un professionnel investit régulièrement dans des matériaux à la pointe de la technologie. Enfin, grâce aux compétences des ingénieurs, un cabinet professionnel saura réaliser des études approfondies des plans de vol pour une meilleure maîtrise des coûts.

 

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Photogrammétrie

Relevé laser 3D, quelles solutions de scan choisir ?

La technologie 3D est en pleine évolution. Désormais, elle permet de récupérer la forme d’un objet via un appareil appelé scanner 3D. Ce dernier sert à récupérer un fichier numérisé du sujet scanné. Quel que soit le modèle choisi, le principe reste le même : capture des données pour les reproduire au détail près.

 

Les domaines d’utilisation d’un scanner 3D

Grâce au scanner 3D, chaque détail du sujet est reproduit avec précision. Ce résultat fait qu’il est apprécié dans différents domaines. 

L’art

La technologie et l’art sont deux domaines complémentaires. L’évolution de l’un permet l’amélioration de l’autre. Grâce à un scanner 3D, un modèle peut être reproduit infiniment. Chaque œuvre peut être numérisée et sécurisée. Cette technique est également une mesure de sécurité contre la contrefaçon. 

Les jeux vidéos 

Dans le domaine du divertissement, la numérisation d’un objet réel en virtuel est très fréquente. La plupart des images dans les jeux vidéo sont issues d’un scan 3D. Cette méthode est plus rapide que la modélisation 3D, avec des résultats plus précis et nets.

Le patrimoine et l’archéologie 

La technologie de numérisation n’est pas chose nouvelle dans le domaine de l’archéologie. Grâce au scanner 3D, une œuvre d’art ou un monument endommagé peut être reconstitué en partie ou en totalité. Un musée virtuel peut ainsi être constitué. 

 

Comment choisir son scanner tridimensionnel ?

Choisir le bon scanner 3D repose sur 3 critères de base : précision, volume du sujet à scanner et budget. 

La précision

Ce critère dépend de la technologie utilisée par le scan 3D. C’est que les plus polyvalents sur le marché sont ceux à lumière structurée et à laser. De par leur précision qui s’évalue à 0,1 mm, ils enregistrent une grande qualité d’adaptation une fois couplés avec les imprimantes 3D haute résolution. 

Pour la capture des détails sur une petite surface, l’idéal est de recourir à la photogrammétrie

Le volume de l’objet et la couverture du scanner

Ces deux critères sont complémentaires. Il est important de connaître la capacité du scanner ainsi que le type du sujet à scanner avant de fixer le modèle. Pour la capture d’une petite surface par exemple, il est recommandé d’opter pour des scanners 3D portables haut de gamme plutôt que des modèles de bureau. 

Le budget

Le prix d’un scanner 3D dépend des deux critères énoncés ci-dessus. S’il enregistre une bonne précision et une excellente couverture, il peut représenter un bon investissement. Le prix dépend également de la nature de l’utilisation du matériel, dans le domaine professionnel ou personnel. 

 

Les différents types de scanners 3D

Outre les relevés laser 3D, on distingue d’autres types de scanners 3D dont les modèles pour bureau, les scanners corporels et les gammes portables.

Dans la catégorie des scanners 3D de bureau, on retrouve le modèle ouvert, qui est recommandé pour une utilisation en intérieur, et celui fermé qui assure une utilisation en extérieur. En effet, ce type de scan permet un meilleur contrôle de la lumière via son châssis fermé. 

Quant aux scanners portables, ils offrent l’opportunité de couvrir diverses tailles et de capturer au détail près les couleurs et les textures. 

Enfin, le scanner 3D laser, qui est surtout utilisé dans le secteur de l’industrie et la construction. Il assure un scan précis et complet, dès le premier déploiement. Grâce au plan obtenu, il est plus facile de procéder à la revue ou à la correction de certaines parties de la construction.

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Photogrammétrie

Bien choisir son drone pour la photogrammétrie : les critères à prendre en compte

Fortement utilisée dans le secteur du bâtiment et de la construction, la photogrammétrie devient de plus en plus populaire. Cette technique consiste à faire des mesures sur une scène en se basant sur des photographies acquises du terrain sur différents points de vue. Le drone se transforme ainsi en un appareil incontournable pour l’aboutissement de cette méthode. Avant d’opter pour un tel ou tel type, il est nécessaire de prendre en compte les divers critères de choix.

Quel capteur choisir ?

Il faut savoir que la base de la photogrammétrie réside dans la définition des photographies. Ainsi, le choix du capteur prend tout son sens. Dans le domaine, la résolution du sol, aussi appelée Ground Sample Distance (GSD) est exprimée en centimètre. Notons que le GSD varie les caractéristiques du capteur embarqué. Il s’agit entre autres de la taille du capteur, de la résolution du pixel, de la focale de l’objectif et de la distance entre l’objet à reconstituer et le capteur. Ainsi, plus la résolution au sol est faible, plus elle est fine. Afin d’obtenir une meilleure qualité de restitution, il est recommandé d’opter pour les grands capteurs, pour lesquels le nombre de pixels est important. On parle ainsi d’un capteur de 20MP 1 pouce minimum, et d’une focale fixe à variable. 

Autre point important pour le capteur, le mode d’obturation ou shutter, qui est au nombre de deux.

Un capteur équipé d’un rolling shutter enregistre les pixels ligne par ligne, à l’instar d’un scanner. L’inconvénient, c’est que cette technique déforme l’image dès lors que le drone est en mouvement. 

D’autres capteurs sont munis de global shutter, qui sont plus haut de gamme. Ce procédé permet d’enregistrer en simultanée tous les pixels, ce qui permet une prise de vue plus nette et non déformée.

Comment procéder à la géolocalisation du relevé ?

La plupart des drones sont désormais pourvus de capteur intégré. Ces derniers servent dans la géolocalisation automatique des clichés. Ainsi, toutes les coordonnées sont directement enregistrées. 

Grâce au récepteur GNSS dont ils sont équipés, les drones assurent une totale précision ( à quelques mètres près) ainsi qu’une précision relative de quelques dizaines de centimètres pour un résultat optimal. Toutefois, cela n’empêche d’atteindre une précision centimétrique via la dispersion des points de calage sur le terrain. 

Il faut savoir que la géolocalisation des clichés peut rencontrer certains problèmes, comme la couverture GPS en intérieur ou l’absence de capteur chez certains drones. Ainsi, le temps de calcul de corrélation est plus fastidieux. Il est également indispensable, voire obligatoire, d’avoir recours à un GCPs afin d’obtenir un modèle 3D. Force est toutefois de mentionner que ce procédé n’est pas l’idéal pour le relevé de zones très uniformes. En effet, le logiciel risque de ne pas trouver assez de points de liaisons entre paires d’images pour la restitution.

Récemment, on retrouve de plus en plus du système GNSS RTK (Real Time Kinematic) chez les drones dédiés à la photogrammétrie. On peut entre autres citer les modèles Leica Aibot, DJI Phantom 4 RTK, Yuneec H520 RTK et DJI Matrice 300RTK. 

D’autres caractéristiques viennent s’ajouter au capteur pour optimiser la localisation comme une nacelle stabilisée ou encore une synchronisation des prises de vues. 

Quel est le domaine d’application de la mission ?

Le choix de l’appareil est entre autres influencé par le métier et le genre de relevé recherché. Il faut ainsi déterminer en premier lieu, dans quel scénario on va opérer : 

  • opter pour un drone homologué S1 et S2 pour des missions hors agglomération (relevés de routes, carrière, champs…) ;
  • privilégier les drones S3, dont le poids est inférieur à 8kg , pour des missions en agglomération.

 

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Photogrammétrie

Tout savoir sur la photogrammétrie par drone

Le domaine topographique poursuit son élan technologique, avec les divers moyens à sa disposition pour s’améliorer en continu. Les levées topographiques par drone sont les plus récentes sur le marché. Les détails. 

 

Quid sur la photogrammétrie par drone

On entend par photogrammétrie une méthode de scan 3D à partir de photographies d’un objet ou d’un environnement réel. Pour ce faire, il faudra réaliser une multitude d’images en 3D, sous différents angles. Elles seront ensuite assemblées pour avoir une projection en relief de la zone scannée.

Grâce au fulgurant essor des drones, la technique connaît une ère nouvelle ! Il est en effet désormais possible de produire un plus important volume de données 3D géoréférencées, en un laps de temps court et avec des prises de vue complexes. C’est ainsi que la photogrammétrie aérienne est devenue un témoin de performance et d’innovation dans le domaine. 

 

Quels sont les domaines d’application de la photogrammétrie ?

Il existe trois domaines d’application à la photogrammétrie : 

  • L’orthophotographie

La photophogotraphie est une technique qui consiste à assembler des images qui représentent un visuel précis d’une large zone géographique.

  • La volumétrie

Cette technique est surtout utilisée dans le secteur minier, la gestion du territoire ou les carrières. La volumétrie permet de créer un modèle 3D d’un terrain et d’effectuer des mesures volumétriques de matériaux. 

  • La modélisation 3D 

Cette application permet de reproduire des images de synthèse en 3 dimensions, à partir d’une scène photographiée. 

 

Quelques questions d’usage concernant la photogrammétrie

Quel est le nombre de clichés par m² ?

Le nombre de prises de vues zénithales par mètre carré n’est pas forcément quantifiable avec précision. En effet, cette donnée dépend du projet, notamment de la définition recherchée de l’orthophoto ainsi que l’équipement déployé. 

Généralement, plus le vol est en hauteur, moins on obtient de clichés par mètre carré. Par ailleurs, il existe d’autres facteurs à prendre en compte, comme la focale, le nombre de pixels ou encore le taux de recouvrement entre les passes. 

 

Est-il possible de réaliser un plan topographique par photogrammétrie ?

La question est répondue par la positive. D’ailleurs, les unités de mesure comme l’équidistance ou encore la méthode de lissage ainsi que la représentation des charges peuvent se faire sur-mesure.

Avec le nombre important de données enregistrées au vol, il est à noter que les courbes de niveaux ne sont pas déduites. Ainsi, la photogrammétrie par drone assure une précision et une qualité optimale pour chaque point relevé tous les 10 cm. Cela vaut aussi bien pour des surfaces verticales qu’horizontales. 

Toutefois, force est de mentionner qu’aucun logiciel ne peut remplacer l’humain. Ainsi, jusqu’ici réaliser un plan topo 100% fiable automatisé n’est pas encore envisageable. 

Par ailleurs, la photogrammétrie peut également être utilisée dans l’analyse du relief dans un but d’études hydrauliques. Les outils d’analyse déployés pour ce faire garantissent l’obtention de plusieurs données importantes, dont : 

  • les distances d’écoulement d’eau ; 
  • la détermination des bassins versants ;
  • la simulation des zones inondées ; 
  • l’identification des points hauts et bas.
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Photogrammétrie

Les meilleurs logiciels de photogrammétrie : notre sélection

Technique permettant de collecter des données sur les objets physiques à l’aide des images photographiques, la photogrammétrie est utilisée par bon nombre de métiers. Architectes, géomètres et divers ingénieurs ont recours à cette méthode pour créer des nuages de points, des cartes topographiques et des dessins basés sur la réalité. Parfois, la photogrammétrie s’avère plus pratique qu’une numérisation 3D exigeant un scanner onéreux. Pour générer le modèle 3D voulu, il suffit d’avoir la photo et de la traiter avec un logiciel approprié. Nous sélectionnons pour vous les meilleurs logiciels de photogrammétrie du moment !

Les premiers logiciels de photogrammétrie à voir

Autodesk ReCap : un outil proposant divers formats d’exportation

Ce logiciel vous permet d’exploiter des photos aériennes pour les transformer en modèle 3D. Cela implique alors l’usage de la capture par avion ou par drone des objets à numériser. Mais il permet aussi de traiter des objets plus petits, dont les images sont prises rien qu’avec une caméra portable ou sur trépied. Générer un nuage de points prêt à être traité avec des outils de CAO est pratique avec Autodesk ReCap. En optant pour la version Pro, vous bénéficiez des fonctionnalités ReCap Photo et ReCap Mobile.

Agisoft Metashape pour différentes applications

Disponible en édition standard et en édition professionnelle, ce logiciel vous assiste dans la documentation sur le patrimoine culturel, les applications de SIG et les effets visuels. Il permet également la mesure d’objets à petite ou à plus grande échelle. Agisoft Metashape accorde des fonctionnalités pour traiter des images rapprochées et aériennes. D’autres fonctionnalités servent à mesurer les distances, les volumes et les surfaces. L’exportation des maillages 3D générés s’effectue vers des formats populaires. Avec ce logiciel, vous pouvez manipuler les modèles 4D après l’enregistrement en 3D des scènes entières.

Meshroom : logiciel libre basé sur l’environnement AliceVision

Ce logiciel se distingue par son organisation en forme de nœuds reliant les diverses étapes qui mènent vers le modèle 3D. À la différence des autres outils au lancement manuel, AliceVision Meshroom lance toutes les étapes avec le bouton Start en haut. Vous pouvez modifier les nœuds, par exemple ajuster la texture, pour aboutir au résultat voulu.

 

Autres outils de photogrammétrie à avoir sous la main

Pix4D : un outil de photogrammétrie complet

Sans se cantonner à la fonction de logiciel de photogrammétrie, Pix4D sert aussi à capturer en amont les images. Offrant des applications pour Android et iOS, il s’intègre dans les drones classiques pour les transformer en véritable outil de cartographie. Le logiciel associé Pix4Dmapper accorde des fonctionnalités supplémentaires enrichies, comme Pix4Dcapture qui permet de capturer des images optimisées. La fonctionnalité Pix4Dbim est liée aux travaux de terrassement et à la gestion de l’infrastructure. Ce logiciel facilite le traitement des nuages de points, des modèles d’élévation et des orthomosaïques. Avec toutes ces possibilités, Pix4D convient à la fois à la topographie, l’immobilier, l’architecture, l’agriculture et bien d’autres domaines.

Trois modes de génération de modèles sur PhotoModeler Technologies

C’est un logiciel permettant de concevoir des modèles exacts avec des photos prises par un appareil ordinaire sur smartphone. Il accorde une grande précision dans la mesure 2D ou 3D ainsi que dans d’autres tâches comme la numérisation et l’arpentage. Trois méthodes s’offrent à votre choix sur PhotoModeler. Il est d’abord possible de correspondre à la main les caractéristiques entre les images. Vous pouvez aussi générer un modèle 3D avec des cibles codées. Enfin, les images superposées peuvent servir pour tracer des nuages de points.

RealityCapture et son interface intuitive

Pour assurer la production de modèles précis, RealityCapture propose une multitude de fonctionnalités intéressantes. Avec son option traitement optimisé, vous pouvez segmenter le projet selon le matériel à votre usage. Ce logiciel accorde un mode brouillon continu idéal pour les scans sur terrain. Comme il permet une combinaison de supports d’entrée, vous pouvez l’utiliser aisément sur un matériel modeste. Toutes ces options restent à votre disposition sur une interface utilisateur simple à manier.

Regard3D pour se familiariser avec un logiciel photogrammétrie

Logiciel gratuit et open-source, Regard3D convertit vos photos sous divers angles en modèle 3D sur Windows, OS X et Linux. Il utilise la méthode « structure acquise à partir d’un mouvement ». Ses divers outils vous offrent des fonctionnalités pour modifier le nuage de point avant l’obtention d’un maillage 3D. Pour vous familiariser avec le logiciel, il suffit de consulter les guides détaillés sur le site. 

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Photogrammétrie

La modélisation 3D par photogrammétrie

En 1849, Aimé Laussedat, un officier de l’armée française, réalise pour la première fois la photogrammétrie sur la façade de l’Hôtel des Invalides. Il utilise les photos des paysages pour observer et pour mesurer le terrain. Outre cet officier considéré comme père de la photogrammétrie, Félix Tournachon, aéronaute et photographe français, est également un personnage clé de ce domaine. Dans les années 1860, il monte en ballon en vue de photographier plusieurs villes, dont Paris. Tournachon a déjà saisi l’intérêt de la photographie aérienne dans les domaines civils et militaires.

La France est donc le berceau de la photogrammétrie qui s’est développée et étendue en Allemagne. Avec l’essor de l’aviation, la photographie aérienne prend son envol durant la période de l’entre-deux-guerres. La photogrammétrie est ensuite utilisée pour établir des cartes de pays entiers. L’imagerie spatiale à haute résolution donne encore une nouvelle dimension à ce domaine. Actuellement, divers moyens et appareils comme les drones servent à la photogrammétrie.

Principe de la photogrammétrie

La photogrammétrie est une technique destinée à recréer la forme d’un objet à partir des photos prises sous plusieurs angles. Le modèle 3D obtenu représente une copie exacte de l’original. Plusieurs secteurs font recours à cette méthode se servant des photographies.

La technique de la photogrammétrie s’inspire en partie du regard humain qui voit en relief, car deux yeux fonctionnent. En observant un objet à partir de différents points de vue, mais de manière simultanée, une appréciation tridimensionnelle de la surface considérée est possible. Ce principe nommé stéréoscopie joue un rôle considérable dans la photogrammétrie. Plus les points de vue se multiplient, meilleur sera le résultat. Les clichés obtenus passent par la suite sous traitement. Le logiciel utilisé compare les photos afin d’identifier la position des points homologues. Il conçoit un modèle 3D en alignant ces points avec la position initiale des appareils utilisés lors de la prise de vue. La version non-texturée du modèle est issue de ce stade. Afin de finaliser la modélisation, l’outil applique une peau sur l’objet à partir des images originales.

Les différentes étapes de modélisation 3D par photogrammétrie

Pour obtenir un modèle 3D par photogrammétrie, l’équipe passe par quelques étapes incontournables.

  • Le géoréférencement

La photogrammétrie exige la clarification des coordonnées géographiques relatives au terrain d’intervention. Cette étape consiste à appliquer un emplacement spatial à une entité cartographique. Pour modéliser par exemple un bâtiment, il faut effectuer un relevé topographique de quelques points. Une canne GNSS ou GPS topographique associée à un réseau révèle les coordonnées des points au centimètre près.

  • Les prises de vue

Le drone ou les autres appareils utilisés pour les prises de vue captent des images en grande quantité sous différents angles. Pour ce faire, ils adoptent un plan de vol automatique. La captation vise un taux de recouvrement de 60 à 90 %. Ainsi, le logiciel de traitement utilisé pourrait déterminer les points communs entre les images afin de concevoir le modèle 3D.

  • Le post traitement

Cette étape se répartit en quelques tâches. D’abord, pour établir la base du modèle, les cibles géoréférencées sont intégrées dans le logiciel et forment le nuage de points. Ce dernier peut être densifié et sert à générer le maillage de base pour le modèle. La dernière partie du post traitement correspond à l’ajout des orthophotos, des modèles numériques de terrain (MNT) ou des modèles numériques de surface (MNS). Elle apporte donc du relief aux images traitées.

  • Le rendu obtenu

Les images de courbes de niveau extraites se présentent sous format .pdf, .shp ou .dxf. Elles peuvent être utilisées pour de nombreuses finalités comme le plan de rénovation du bâtiment.

Quels sont les domaines d’application ?

La topographie, le bâtiment et l’architecture, la cartographie, la géologie et divers autres domaines bénéficient de cette technique.

La photogrammétrie terrestre concerne divers types de relevés à prises de vues sur terre. Elle s’applique par exemple à la métrologie de pièces industrielles et aux travaux d’architecture. Pour couvrir les territoires plus étendus, il faut passer à la photogrammétrie aérienne. Cette technique se sert de caméras embarquées dans des avions, des drones ou des images spatiales des satellites. La photogrammétrie subaquatique, quant à elle, s’applique en milieu subaquatique ou sous-marin. Elle convient en milieux difficiles étant donné la simplicité de la technique et la légèreté du matériel.

Des logiciels de photogrammétrie

Plusieurs types de logiciels s’offrent à la disposition des professionnels de photogrammétrie. Reality Capture, Autodesk Remake, Agisoft Metashape… figurent parmi les plus connus.

  • Reality Capture

Ce logiciel se distingue par sa rapidité de traitement et la qualité des livrables. Il propose des outils performants, qui nécessitent en conséquence un ordinateur approprié. Le PC d’installation doit être au moins équipé de mémoire vive en grande quantité, de disques durs à forte capacité et de carte graphique performante. Reality Capture permet de combiner la photogrammétrie avec la lasergrammétrie. Dans ce cas, le modèle 3D prend forme avec les nuages de points du scanner laser 3D.

  • Autodesk Remake

Ce logiciel propose divers outils pertinents, tels que le remodelage, le géoréférencement et la mise à l’échelle. Il permet une décimation qui consiste à alléger les modèles lourds en diminuant le nombre de faces. Autodesk Remake se distingue par sa capacité à calculer les points en mode Cloud. La procédure de traitement ne se réalise donc pas sur le PC de l’usager. Une fois arrivées sur les serveurs du logiciel, les photos passent par toutes les étapes avant d’être disponibles en téléchargement. Grâce à la possibilité d’export dans différents formats, les livrables conviennent aux logiciels de BIM.

  • Agisoft Metashape

Ce logiciel anciennement connu sous l’appellation Photoscan rivalise bien Reality Capture, malgré son temps de traitement plus long et sa précision moindre. Il est optimisé pour les systèmes multi-GPU et les processeurs multi-cœurs. Une option de traitement en Cloud ajoute de la valeur à Agisoft Metashape 1.5.

Des limites liées à la photogrammétrie

Comme cette technique repose sur l’image, elle tient largement compte de l’apparence des objets. Toutefois, les surfaces photographiées adoptent une apparence variable, tel un miroir selon les angles de vue.

La photogrammétrie présente également des limites en cas de scènes en mouvement. À titre de rappel, elle détecte des points identiques avec divers angles de vue capturés à des instants différents. Sur une rue, les objets en mouvement conduisent à un modèle de faible qualité. 

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Photogrammétrie

Les domaines d’application de la photogrammétrie

Comme l’Homme est un être visuel : il communique aisément à partir de ses yeux et de son langage corporel. Conséquemment, il a besoin de plusieurs repères pour faciliter sa vie et ses activités quotidiennes : une carte pour savoir où se rendre, une voiture pour se déplacer, etc. Tous ces éléments sont soumis à une retranscription numérique qui permet, aujourd’hui, de visualiser à l’avance l’état d’une zone, d’un bâtiment ou d’un objet. Ils sont ensuite transférés sur Internet et ils deviennent accessibles au public. La clé de cette retranscription est la photogrammétrie. 

 

Qu’est-ce que la photogrammétrie ?

La photogrammétrie est issue de deux mots clés : « photo », dont l’origine est le dessin, et « grammétrie », qui signifie la mesure. C’est une technique qui permet de connaître les dimensions et le volume des objets, ainsi que des espaces. Cette discipline est souvent utilisée dans les modélisations, toutefois, elle a été utilisée depuis le milieu du XIXe siècle. En effet, Aimé Laussedat fut le premier officier de l’armée française à observer les terrains. Après cela, elle est reprise par Félix Tournachon en 1860. Ce français a donc pu photographier Paris et d’autres villes, donnant ainsi plus d’intérêt à la photographie aérienne. Après avoir été développée en Allemagne pour la guerre, la photogrammétrie est ensuite devenue un outil indispensable à la création de cartes. Elle permet ainsi de faire des mesures et des calculs sur des terrains particuliers en utilisant des images acquises séparément. 

Principes de la photogrammétrie

Avant de connaître les différents domaines d’application de la photogrammétrie, il est recommandé de comprendre les différentes étapes qui concernent cette discipline. Pour ce faire, on va revenir vers nos cours de géométrie et de physique. Tout d’abord, il faut comprendre que la photogrammétrie se fonde sur la version homothétie et la perception de l’œil humain. Cela veut dire que pour faire les calculs à partir de photos, les opérateurs de photogrammétrie se chargeront de mesurer et de retranscrire les dimensions d’un objet, comme s’il avait été observé à l’œil nu. En effet, les yeux sont capables de voir le relief sur les terrains. Par contre, avec une observation stéréoscopique, la taille originale de l’objet est modifiée.

Pour combler cette différence, les opérateurs font usage d’un point particulier, appelé “ballonnet”. Ce dernier servira de repère pour effectuer les mesures et restituer l’image à ses dimensions originales vues à l’œil nu. Aussi, pour modifier cette image de taille ou de phase différente, les logiciels de restitution font appel aux équations de colinéarité pour les zones ou les objets non linéaires. Elle permet de restituer des images exactes, tant que la qualité de ces dernières est optimale. Pour modifier l’orientation des images, les opérateurs font appel à l’équation de coplanarité. Cette technique de calcul fonctionne mieux lorsque l’on sait dans quelles positions et à quelle distance les photos ont été prises. Elle est souvent nécessaire dans l’aménagement, l’urbanisme, l’archéologie et l’environnement. 

Les instruments utilisés pour le photogrammétrie

Auparavant, les photos étaient prises par avions : ils transportaient des appareils portables qui effectuaient les prises au cours du vol. Par contre, pour faciliter la restitution de l’image, il fallait beaucoup de luminosité, car les prises ne pouvaient pas prendre trop de temps de pose et elles devaient avoir une bonne qualité. Quant aux restituteurs analytiques, ils supportaient de larges données et prenaient donc plus de temps à traiter les images. Ce fut vers la fin du XXe siècle que les prises sont devenues plus précises : en effet, en 1990, l’institut national de l’information géographique et forestière ou IGN proposa des travaux pionniers qui ont introduit les images numériques et les caméras au nombre élevé de pixels.

Au fur et à mesure, les appareils ont évolué considérablement, car, aujourd’hui, ces images sont prises avec des appareils photo reflex, tel que le Canon EOS 5D. Il en fut de même pour les appareils de restitution qui effectuent les calculs : vers la fin des années 1990, les restituteurs analytiques fonctionnent exclusivement avec les ordinateurs.  Enfin, à l’arrivée des drones, les prises de photos aériennes sont devenues plus précises et détaillées, offrant ainsi la possibilité de restituer les images aisément et rapidement. 

 

Les domaines d’applications de la photogrammétrie

L’orthophotographie pour la géographie

En géolocalisation et pour délimiter une zone ou un terrain choisi, la photogrammétrie intervient dans presque tous les domaines qui nécessitent des représentations visuelles. De ce fait, elle se divise en plusieurs divisions, dont l’orthophotographie. Cette sous-discipline nécessite des prises de vues aériennes. Aussi, elles se font en trois étapes : la correction de l’inclinaison de la photo, l’aplatissement du terrain (parfois les prises contiennent des zones légèrement en pente) et la correction des déformations optiques. Pour prendre les photos, il est recommandé de prendre deux repères ou deux points avec un GPS centimétrique et un GPS RTK (Real Time Kinematic).

La volumétrie pour le terrassement

Comme indiqué dans le nom de la sous-discipline, la volumétrie permet de calculer la profondeur ou l’espace compris entre deux plans ou deux points. Elle est souvent utilisée par les terrassiers, qui sont des personnes qui se chargent de réaliser des aménagements. En effet, pour pouvoir déplacer des quantités importantes de matériaux issus du sol, il faut avoir une idée de la texture, de la qualité et des dimensions que ces matériaux prennent. La photogrammétrie est ainsi une technique de calculs rapides, efficaces et polyvalentes pour les agents de terrain, comme les architectes ou les archéologues. 

La modélisation 3D pour l’animation

La modélisation 3D est la sous-discipline de la photogrammétrie en raison de son étude de texture à travers les nuages de points (cette technique est surtout utilisée avec l’aide des drones). Ces derniers sont nécessaires à la délimitation des objets, permettant ainsi de créer des images plus précises et plus détaillées. Elle consiste aussi à modifier des maillages sur un logiciel qui permet de donner des images à haute définition. Par ailleurs, cette technique permet de créer des personnages et des bâtiments dans les jeux vidéos ou pour les films d’animation, dont les modélisations numériques de surface et les modélisations numériques de terrain. Quelques exemples de logiciels qui sont en mesure de réaliser des modèles 3D sont Blender, 3DsMax ou C4D. Comment utiliser la photogrammétrie dans cette sous-discipline ? Les prises de photos deviennent des références pour les opérateurs

La métrologie industrielle

La métrologie est la science de la mesure, tandis que la métrologie industrielle est la science de la mesure des produits industriels : les entreprises font usage de cette discipline lors des inspections de contrôle qualité. Par exemple, les entreprises qui fabriquent des voitures ont besoin de vérifier les dimensions exactes de leurs produits. Il faut que les designers s’assurent que le modèle créé respecte à la fois les normes industrielles et les attentes des consommateurs. Conséquemment, les opérateurs vérifient que chaque pièce correspond aux designs et aux calculs. On peut aussi en déduire que la métrologie industrielle et la modélisation 3D vont de pair en pair et demandent l’intervention de la photogrammétrie, car elles nécessitent des observations visuelles et numériques. Ces dernières sont des éléments de mesure utilisés en photogrammétrie. Par ailleurs, plus les dimensions sont précises, plus les calculs sont exacts, offrant ainsi un diagnostic correct concernant le produit. 

Pour conclure la photogrammétrie est une science qui implique l’observation à l’œil nu et numérique dans le but de mesurer, restituer, retranscrire ou tester. Cette discipline intervient dans plusieurs domaines et elle facilite la vie des Hommes au quotidien grâce aux calculs et aux données qu’elles traitent. Accompagnée d’instruments hauts de gamme, elle permet de représenter des objets ou des zones aussi bien que l’œil nu de l’être humain. 

 

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Comment le LiDAR aérien révolutionne-t-il le levé topographique ?

Lidar, télédétection et photogrammétrie - Exid Diagnostic

Technique de mesure à distance, le LiDAR ou « Light Detection And Ranging » se sert de la lumière, que ce soit du spectre visible, ultraviolet ou infrarouge. Il se différencie du sonar qui fait usage des ondes acoustiques et du radar qui utilise les ondes radio. Issu du domaine militaire, le LiDAR aérien s’intègre actuellement parmi les outils plébiscités des professionnels du BTP.

Le point sur le LiDAR aérien

Il s’agit d’un dispositif émettant des faisceaux de lumière concentrés dans le but de mesurer les distances en faisant recours à la télémétrie. Il évalue le temps passé entre l’émission d’une impulsion de lumière et son retour au récepteur. Les experts positionnent les points relevés en couplant l’orientation du LiDAR avec les distances entre les lasers et les objets aux alentours. Le système prend en compte la vitesse de la lumière, qui atteint environ 299 800 km par seconde, pour effectuer les calculs.

Afin de réussir ces opérations, le système est composé de quatre éléments principaux. Comme source, un capteur laser émet les impulsions dans différentes directions. Ensuite, la centrale inertielle de précision enregistre les mouvements en vue de saisir les directions et les orientations des lumières émises. On distingue également un système de positionnement GPS récupérant les données et enregistrant les informations captées. Enfin, un micro-ordinateur est utilisé pour stocker et partager les informations acquises.

Couplage de la photogrammétrie avec la télédétection par laser (LiDAR)

Système utilisé depuis longtemps dans le domaine de la topographie, la photogrammétrie détermine les volumes et les dimensions à partir des photographies des objets. Pour ce faire, elle présente une image exhaustive de l’endroit d’intervention. Elle peut être couplée avec le LiDAR aérien, vu que ces deux techniques se complètent.

La télédétection à distance prend le relais lorsque la photogrammétrie arrive à ses limites. En effet, elle souligne de manière précise les zones en manque de netteté sur les photographies. Les rayons de lumière émis se faufilent dans les broussailles et toutes sortes de couvertures végétales pour déterminer le relief du sol. Le LiDAR contribue également à la détection et prévention des risques naturels tels que les éboulements. Il permet de cerner le contour des zones en péril, des rives et des surfaces inondables.

Télédétection par laser pour acquérir des données topographiques exactes

Les lasers émis lors d’un procédé LiDAR traversent les diverses végétations à une large échelle. Les capteurs permettent d’acquérir rapidement et de manière précise des données pour des études telles que les examens hydrauliques, végétaux ou des études topographiques avant-projet. La télédétection par laser facilite également les études géomorphologiques comme la pente, l’érosion et le glissement de terrain.