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Les meilleurs scanners 3D en 2022 pour chaque application

L’utilisation des scanners 3D se fait depuis plusieurs années déjà. Ces appareils sont spécialement destinés à récupérer la forme des objets pour les numériser en trois dimensions. Il existe plusieurs types de scanners 3D et pour ne pas se tromper dans la sélection, certains critères doivent être pris en considération. Découvrez un comparatif des marques les plus prisées et les plus performantes du marché en ce moment.

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Le BIM chez EXID, La Réunion : un savoir-faire de pointe

Les professionnels du BTP de La Réunion ne peuvent plus se passer du Building Information Modeling dit BIM pour la concrétisation de tous projets de construction, de rénovation et d’entretien de bâtiments. L’adoption de cette technologie est étroitement liée au Plan de Transition Numérique dans le Bâtiment datant de 2014. La BIM permet de réaliser des analyses et des contrôles concrets et fiables sur le projet à réaliser, mais aussi de visualiser en amont le résultat final pour pouvoir identifier les axes d’amélioration nécessaires. 

Cependant, la conception et la réalisation des maquettes tridimensionnelles requièrent un savoir-faire pointu, la maîtrise de nombreuses techniques et d’équipements high-tech professionnels. Confier cette tâche à une entreprise dédiée et experte comme EXID est la garantie de profiter d’une maquette BIM fiable.

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La numérisation 3D, indispensable dans le secteur du BTP

En 2022, le secteur du BTP ressent un réel besoin d’innovation. La maquette numérique ne suffit plus pour l’étude de faisabilité et la présentation d’un projet. Pour gagner en efficacité et en crédibilité, bon nombre de professionnels ont recours à la numérisation 3D. Pourquoi ? De quoi s’agit-il ? Les points importants sur cette technologie tridimensionnelle à travers ces lignes.

Numérisation 3D, de quoi s’agit-il ?

Connu sous le nom de reality capture dans les pays anglophones, la numérisation 3D résulte de la combinaison de la science et de la technologie. Son but est de virtualiser des espaces réels en données numériques tridimensionnelles à l’aide de la technologie LiDar et la photogrammétrie. Apparue pour la première fois dans les années 50, cette discipline a connu un énorme gain de popularité à cause de la digitalisation des métiers et de l’application de la « loi Moore ». Aujourd’hui, la numérisation 3D se définit comme une technologie indispensable aux entreprises. 

Numérisation 3D dans le domaine de la construction, pourquoi ?

Dans un monde de requins comme le secteur du BTP, les professionnels doivent constamment innover leurs services pour se démarquer, fidéliser leurs clients, acquérir de nouveaux et optimiser leur chiffre d’affaires. Pour eux, la maîtrise de la numérisation 3D représente un atout concurrentiel de taille. Cette technologie est indispensable pour numériser les sites existants. Concrètement, elle permet de garantir la fiabilité de la conception et des travaux à réaliser sur des projets de rénovation grâce au scan des ouvrages dans leur état réel. La prise de relevés et de mesures à distance de millions de points se fait en toute simplicité et en un temps record. La technologie 3D est également un outil puissant et essentiel au suivi, à la quantification et à la documentation d’ouvrages construits. 

Ici, l’utilisation d’équipements high-tech, professionnels et adaptés est primordiale pour garantir la précision et l’exactitude des données collectées et optimiser leur vitesse de traitement. Parmi les outils indispensables, il y a notamment le scanner laser 3D basé sur la technologie Light Detection and Ranging, les appareils photos numériques et les drones.

L’avenir de la numérisation 3D

Avec les innombrables avancées technologiques, l’informatique s’est imposée comme un élément indispensable au quotidien des professionnels et des particuliers. Que ce soit pour la documentation, la sauvegarde d’informations, les échanges, les achats ou autre, personne ne peut s’en passer. La popularité de la numérisation 3D vient tout naturellement avec l’essor de l’informatique. C’est une discipline qui ne cesse d’évoluer. Ses limites donnent naissance à de nouvelles idées qui deviennent de nouvelles tendances. On peut d’ores et déjà envisager certaines possibilités comme l’hébergement de données 3D, l’IA et la classification des données 3D ainsi que la robotisation d’outils de numérisation. 

Le besoin de visualiser un bâtiment tel que construit revient sans cesse dans le secteur du BTP. La numérisation 3D se révèle être la meilleure solution à cette problématique. Outil puissant, cette technologie permet d’étudier la faisabilité du projet avec minutie et de manière plus approfondie. Elle est aussi essentielle pour mieux comprendre les besoins des clients et leur proposer les meilleures options.

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Où trouver un professionnel de la modélisation BIM à La Réunion

Que cela soit pour faire un diagnostic rapide sur l’état d’un bâtiment ou pour faire une estimation globale concernant la disposition d’un édifice, il est recommandé d’en parler un professionnel. Ce dernier est celui qui saura définir si la surface ou le lieu concerné est viable. Pour des résultats plus précis et pertinents, il est important de réaliser une modélisation BIM. Ce type de maquette doit être faite avec des techniques de pointe, comme celles proposées par EXID Diagnostic. Voyons alors comment la pratique de la modélisation BIM se fait.

 

Qu’est-ce que la modélisation BIM

Avant de se lancer dans la modélisation BIM en elle-même, il est nécessaire d’obtenir une base solide qui permet de créer une visualisation claire du terrain. Comment ça marche ? Les techniques et logiciels incluent la photogrammétrie. Elle permet de faire des prises de vues de zones aériennes, pour détecter la profondeur, la taille ou même le volume d’une surface donnée. L’ensemble des informations récoltées lorsque ces photos sont prises apportent des données fondamentales à la création de la maquette.

En combinant ainsi les informations 3D et autres données, il est possible de modéliser un bâtiment. L’assemblage de ces derniers demande l’utilisation de certaines applications, dont celles qui permettent de faire des conceptions architecturales, celles de calculs et de simulations, enfin celles qui permettent de voir la maquette ou celles qui s’occupent de la visualisation. Parmi ces logiciels, on peut citer Allplan et ArchiCAD ou encore le Tekla BIMsight et le Solibri Model Viewer. En effet, pour traiter les données reçues il est impératif qu’ils adoptent un format adapté. Après cette éventuelle conversion, la modélisation BIM a lieu. 

 

EXID Diagnostic, la compagnie de modélisation BIM à La Réunion

Pour les personnes situées à La Réunion, la vente ou la location de locaux est très tendance, car beaucoup de personnes sont en quête de nouveaux appartements ou villas.  Toutefois, il est important de vérifier l’état des lieux avant de se lancer vers une propriété. Conséquemment, consulter les services d’un professionnel en termes de diagnostics pour l’état des bâtiments est nécessaire. La compagnie la plus recommandée pour ce genre de prestations est l’EXID Diagnostic. En effet, parmi les consultations offertes par la société, il y a les modélisations 3D ou BIM. Les nombreux diagnostics pour l’avant-vente ou location et les diagnostics concernant l’état des matériaux font partie des prestations proposées par l’entreprise. Une autre raison pour laquelle EXID Diagnostic est l’une des meilleures compagnies est le fait qu’il utilise les techniques et matériaux de derniers cris pour réaliser les maquettes et les diagnostics. Dans ces pratiques, il y a la photogrammétrie faite par les drones. Ces derniers sont choisis avec soin pour donner des prises de vue de qualité. 

 

Tout cela pour dire que la compagnie la plus respectée à La Réunion est l’EXID Diagnostic, car ces techniques, matériaux et services clients sont de qualité. Par ailleurs, après chaque prestation, la société délivre un certificat qui permet de prouver l’authenticité du diagnostic.

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Modélisation 3D et numérisation 3D : quelles différences ?

Le terme “3D” est utilisé pour désigner un objet en trois dimensions, en version numérique. Dans un projet en trois dimensions, les notions sur la numérisation 3D et la modélisation 3D portent souvent à confusion. Et pourtant, il existe une différence notoire. Les détails !

 

Le concept de numérisation 3D

On entend par numérisation 3D la technique qui consiste à scanner un objet existant afin d’en créer une version digitale. Durant ce processus, les formes, volumes et couleurs d’un objet sont capturés pour servir à créer une image de synthèse. Cette technique est applicable à tous les objets, des œuvres d’art aux bâtiments, et même aux individus (personnes ou animaux). Le principal objectif de cette technologie est de permettre un archivage des objets en format numérique. Ceci afin de les exploiter et/ou les étudier dans leur version dématérialisée, d’en obtenir une base de travail pour une modélisation 3D ou de dupliquer l’objet scanné.

Le marché actuel propose des méthodes de numérisation de plus en plus sophistiquées, se distinguant par la précision et la qualité. Cinq parmi elles sont les plus utilisées.

 

La photogrammétrie

Il s’agit d’effectuer des mesures sur une image, en divers points de vue, se basant sur la vision stéréoscopique humaine. Concrètement, la photogrammétrie consiste à reconstituer un relief précis via différents angles d’une même scène. 

 

Le scan 3D par triangulation laser

Cette méthode implique de projeter un rayon laser et d’en étudier sa trajectoire. En analysant ses déviations, on peut connaître la forme de la surface scannée en 3D.

 

La lumière structurée 

Avec le même principe que le laser, la lumière est projetée sur la surface à scanner en 3D afin d’en étudier les déformations. 

 

L’impulsion laser

Il s’agit d’une technologie de scan 3D basée sur le calcul de la durée que prend le laser pour toucher une surface et revenir. On parle d’une mesure précise de la durée du trajet du laser entre deux points. 

 

Le scanner 3D par contact 

Cette technologie mesure une surface en la touchant. Elle en déduit ainsi des informations utilisées pour modeler le modèle 3D. Généralement, cette méthode dite de type palpeur est associée à un laser. 

 

Le concept de modélisation 3D

La modélisation 3D est une technique pour la transformation d’un fichier numérique en objet 3D. Grâce à un logiciel utilisant cette technologie, il est possible de créer, de modifier (soustraire ou fusionner des lignes et des volumes) afin d’obtenir un objet en 3D complet. 

Cette modélisation tridimensionnelle peut être réalisée à partir d’une numérisation 3D.

Grâce à cette technologie, il est plus facile et rapide de reproduire des répliques fidèles d’objets existants. Elle est fortement sollicitée dans les domaines artistique ou médical. En outre, en se basant sur une numérisation 3D, une modélisation 3D peut servir de simulation dans la construction ou l’ingénierie. 

La modélisation est appréciée par les professionnels pour ses diverses qualités dont la praticité, sa facilité de mise en œuvre et son accessibilité au grand public. Outre les domaines scientifiques, la modélisation 3D est fortement utilisée dans les jeux vidéo, l’industrie du sport ou automobile.

Cette technologie est également retrouvée dans l’architecture et l’archéologie, en tant qu’outil d’étude, de valorisation et de préservation du patrimoine. Elle participe à la reconstitution en 3D des sites archéologiques, des monuments historiques ou encore des artefacts. Les chercheurs pourront ainsi établir une meilleure organisation, tant dans l’analyse, la conservation ou le partage de ces connaissances avec le grand public.

 

Blender, logiciel de référence dans la modélisation 3D 

Il existe des logiciels de modélisation 3D gratuits mais performants, disponibles au grand public. Dans le lot, on distingue Blender, créé par une fondation néerlandaise, qui est devenu une référence dans le domaine. De par sa qualité, il est devenu un incontournable avec sa suite gratuite et open-source de modélisation 3D complète. Cet outil révolutionnaire permet aux créateurs et aux graphistes de faire un squelettage, appelé “rigging”, de l’animation, un rendu 3D photoréaliste, une composition, une simulation, un motion tracking ou encore une édition vidéo, voire une création de jeux vidéo. Notons que Blender est aussi bien compatible avec Linux, Mac OS que Windows. Il possède d’ailleurs une bibliothèque riche en extensions, qui permet de rajouter des générateurs, des objets, des options de modélisations, des options d’importation ou d’exportation ou encore des scripts. 

 

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Lorsque la numérisation 3D intègre la construction

Le marché de la numérisation 3D est en phase de devenir incontournable dans le secteur de la construction. Bien que le BIM soit une révolution, il n’apporte pas une réponse suffisante sans passer par cette numérisation tridimensionnelle.

Réduction des risques et des inefficacités

Dans la construction, les experts indiquent que la numérisation 3D œuvre surtout dans le risque. Alors que la complexité des projets ne fait qu’augmenter, les échéances se font de plus en plus serrées. C’est ainsi que les acteurs de la construction se trouvent confrontés à des débats sur le niveau de risque acceptable. C’est ainsi qu’ils voient dans la numérisation une solution pouvant amortir les risques. En effet, dès lors que cet outil permet de réduire, voire d’éliminer le nombre de Request For Information (RFI), il a déjà démontré son efficacité.

L’exactitude, le leitmotiv de la numérisation 3D

Les projets de construction ont toujours été réalisés via des dessins en 2D. Grâce au processus BIM, la coordination et la communication à chaque projet sont plus fluides, étant donné que toutes les données y afférentes sont réunies en un seul endroit.

Mais en ayant recours à la technologie 3D, les acteurs dans la construction peuvent jouir d’une information exacte lors de la communication. Il n’est plus question de perdre son temps dans la manipulation des plans 2D. Désormais, il suffit d’effectuer la capture des données et faire une descente sur terrain afin d’obtenir des mégadonnées. Ces dernières ont l’avantage de donner des informations précises, dans des conditions exactes et en temps réel, de la zone numérisée. Ainsi, consultants, propriétaires et entrepreneurs généraux ont à leur disposition des données précises et fidèles tout au long du projet.

Quels sont les obstacles rencontrés lors de l’application de la numérisation 3D ?

La principale difficulté dans l’application de la technologie 3D réside dans le traitement des dossiers et des données récoltées. En effet, le volume obtenu est généralement réservé au développement de la recherche ou à la production d’un film. Or, force est de constater que l’industrie de la construction n’est pas forcément équipée pour gérer ce type de données. La manipulation de ces données requiert la possession d’un équipement en adéquation avec la taille des fichiers, mais aussi l’accès au logiciel. D’ailleurs, comme on assiste à un rapide progrès de la technologie, les programmes de conception assistée par ordinateur (CAO) sont vite dépassés.

Un avenir prometteur pour l’intégration de la numérisation 3D dans la construction

Avec l’essor de la technologie et des nouvelles inventions, l’avenir de la numérisation 3D dans la construction reste prometteur. En effet, son futur réside dans le développement d’un environnement collaboratif, dans lequel seront réalisés toutes sortes de projets. On s’attend à voir émerger du marché plusieurs technologies comme :

  • Des scanneurs portables, qui seront compatibles aux scanneurs à usage standard ;
  • Des outils qui intègrent à la fois la numérisation 3D et les stations traditionnelles ;
  • Des Unnammed Aerial Vehicle (UAV) ;
  • Des drones intégrant la photogrammétrie et la numérisation 3D ;
  • Des GIS (Geographic Information System) pour une meilleure gestion de l’information liée aux représentations spatiales ;

Les experts tablent également sur une tendance baissière dans le recours à la modélisation, et un gain en popularité dans le recours au nuage de points dans le traitement des données. Ainsi, le modèle 3D ne sera que le support, tandis que les informations et les mesures dans le nuage de points représenteront les livrables escomptés.

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BIM, la modélisation de projet de construction en 3D

BIM et construction 3D - Exid Diagnostic

Comme dans tous les domaines, la technologie évolue en matière de BTP, qu’il s’agisse d’un projet de construction ou de rénovation. La modélisation BIM s’inscrit maintenant parmi les vocabulaires courants des professionnels du bâtiment. 

Qu’est-ce que le BIM ?

Building Information Modeling, traduit littéralement par Modélisation des Informations du Bâtiment, le BIM correspond à une méthodologie de travail innovante dans le BTP. Il vise à récolter en temps réel toutes les informations relatives au bâtiment et à les centraliser dans un document. Cela permet de concevoir une maquette numérique et de partager les données à tous les acteurs du projet.

Grâce à la modélisation BIM, les renseignements sont plus accessibles tout au long du cycle de vie de la construction. La maquette établie renferme l’intégralité des informations, dès la conception, en passant par l’utilisation, jusqu’à la démolition du bâtiment.

Modélisation BIM : quels intérêts ?

En ayant recours au BIM, vous pouvez agencer vos plans d’action dès le début du projet. Comme les informations sont partagées avec tous les intervenants, chacun connait que faire à un tel moment. Cette accessibilité des données évite les tâches qui sont effectuées en double. Elle prévient également l’omission de certaines opérations. La réalisation du chantier se déroule, de ce fait, de manière ordonnée.

En plus d’être un outil d’agencement, le BIM joue aussi le rôle de dispositif de prévision. Le modèle établi permet de réaliser des simulations pour que vous puissiez déterminer en avance la faisabilité des projets. Les difficultés, les interférences et les conflits sont détectés à un stade précoce du chantier. Chaque acteur procède ensuite à des contrôles dans le respect des normes, en ayant à sa disposition toutes les données nécessaires.

Rôles de chaque intervenant dans le BIM

Un des piliers du projet, le BIM manager définit les règles du processus à suivre. Il établit les chartes de modélisation et le cahier des charges. Ses rôles consistent également à répartir les tâches des divers acteurs et à coordonner les étapes de numérisation.

Ensuite, le BIM coordinateur est chargé de la supervision des travaux. Il assure la communication entre le maître d’œuvre et le BIM manager.  Il veille aux chartes de modélisation et aux règles établies par le manager.

Quant au BIM modeler, il dessine l’ouvrage sous forme de maquette tridimensionnelle dans le respect des chartes. La réalisation du dossier et la modification des informations selon les évolutions du bâtiment reviennent au modeler.

Comment procéder à la modélisation d’une maquette BIM ?

Le processus Scan to BIM est un moyen pratique de modéliser et par la suite de mieux gérer un bâtiment existant. Dans le cadre de cette méthode, les professionnels scannent l’ouvrage de l’intérieur et de l’extérieur. Ils peuvent recourir au scanner dynamique pour recueillir les données non structurées. Le scan des informations structurées s’effectue par le scanner statique.

Vous pouvez vous servir d’un drone pour atteindre les zones difficilement inaccessibles telles que les étages élevés et la toiture. Le nuage de points relevés par scan 3D passe par des logiciels de traitement afin de dégager les points farfelus et de réaliser la maquette.

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La place du marché de la numérisation 3D dans la construction

Placé de marché de la numérisation 3D - Exid Diagnostic

Véritable révolution dans le domaine du bâtiment et de la construction, la maquette numérique n’est pourtant pas une solution suffisante. Pour compléter les équipements à disposition, la numérisation 3D est indispensable.

 

Qu’est-ce que la numérisation 3D ?

Dans le domaine de la modélisation numérique des bâtiments, un besoin de disposer d’une image du bâtiment « tel que construit » a été soulevé. Le recours à cette technologie tridimensionnelle devient ainsi une réelle nécessite, appuyé par l’essor de nouveaux métiers basés sur la numérisation des espaces.

Concrètement, la numérisation 3D est une discipline qui consiste à virtualiser un espace réel en données numériques tridimensionnelles, pour satisfaire des besoins en exploitation informatique. Dans les pays anglophones, ce concept est appelé « reality capture », ou « capture de la réalité ».

Deux technologies complémentaires sont indispensables à l’accomplissement de la numérisation 3D :

  • Le lidar, qui envoie un faisceau laser pour mesurer la distance d’un point en temps réel ;
  • La photogrammétrie, qui produit la représentation 3D en se basant sur un post-traitement d’une image. Cette application fonctionne comme la vision stéréoscopique du cerveau humain.

La numérisation de l’espace est une solution appréciée dans diverses activités :

  • Industrie ;
  • Cinéma ;
  • Médecine ;
  • Archéologie ;
  • Et bien sur, la construction…

Les données 3D collectées vont servir à des fins de préservation ou de duplication d’objets ou de sites, des simulations techniques ou de l’expérience immersive.

 

La numérisation 3D et la construction

Dans le domaine de la construction, l’utilisation de numérisation 3D consiste à la captation tridimensionnelle automatisée, sans intervention d’humain sur les sites existants ou déjà construits. Grâce à l’intervention de cette technologie, l’humain n’est plus obligé de faire ses relevés habituels, incluant déplacement, mesure de distance, dans des lieux inaccessibles.

Dans ce domaine, les équipements couramment utilisés sont le scanner laser 3D, qui repose sur la technologie LiDar, les appareils photo numériques et les drones pour des images aériennes ou terrestres. Le recours à ces appareils offre de meilleurs résultats de captation que la méthode traditionnelle avec un jeu de données dépassant le milliard de points. En outre, précision et vitesse de traitements sont au rendez-vous.

 

L’histoire de la numérisation 3D

Dans ses débuts, la numérisation 3D a été conçue dans le but de donner une réponse satisfaisante à un fort besoin de comprendre les objets. Ainsi, les technologies de numérisation 3D ont vu le jour grâce à la combinaison de la science et la technologie, avec l’aide des utilisateurs. Toutefois, c’est la digitalisation des métiers qui va propulser la numérisation 3D sur le marché du grand public.

Les prémisses de la numérisation 3D

La numérisation est apparue pour la première fois en 1950. Pourtant, ce n’est que 3 ans que l’armée américaine a pu mettre à l’essai un appareil de mesure optique, qui combine lumière et obturateurs à grande vitesse, baptisé « LiDar » (« Light Detection and Ranging ») qui se traduit par « détection et estimation de la distance par la lumière. Le laser ne sera inclus dans ce projet que vers les années 60. Malgré une innovation palpable, cette technologie n’a pourtant pas séduit les industriels.

Parallèlement, Ferranti, une entreprise Ecossaise, découvre une machine de mesure précise pourvue d’un palpeur et d’un bras horizontal, la « machine à mesurer tridimensionnelle » ou MMT. Dans un marché concurrentiel, c’est pourtant une entreprise Italienne qui proposera un modèle puissant de MMT sur portique. Au cours des années 70, cette nouvelle technologie par contact est plus appréciée que sa consœur. L’informatisation des MMT a en effet permis l’augmentation de la vitesse de mesure, ainsi que l’intérêt de plus en plus de professionnels.

L’année 1972 est à marquer d’une pierre blanche pour la technologie 3D. En effet, le premier modèle 3D issu d’une captation d’un objet physique a vu le jour : la Volkswagen Coccinelle. Pour atteindre ce résultat, les ingénieurs ont dû tracer et mesurer des centaines de polygones depuis la surface d’une voiture physique. Ils ont ensuite reproduit un maillage de face 3D, appelé « mesh ». Cette même année, Pixar lance le premier film d’animation 3D « La main de l’homme », basé sur une captation réalisée avec un MMT.

Au cours des années 1980, la technique de numérisation par bandes fait son apparition, et est utilisée principalement dans la numérisation du corps humain.

Les décennies suivantes marquèrent un tremplin pour la technologie 3D. Les premiers scanners lasers 3D étaient pourtant trop chers pour représenter un investissement intéressant pour les entrepreneurs.

Finalement, grâce à la fameuse « loi Moore », selon laquelle la fréquence de calcul des ordinateurs double tous les deux ans, la technologie 3D a réussi son entrée parmi les disciplines indispensables aux entreprises.

Technologie de numérisation 3D : les perspectives d’avenir

L’informatique a intégré toutes les activités. Stockage, documentation, diffusion ou encore achat, toutes ces disciplines ont besoin d’un matériel informatique. Il faudra s’attendre à ce que cette présence gagne de plus en plus de terrain.

L’essor de la numérisation 3D dépend principalement de l’évolution de l’informatique. C’est grâce à cette puissante influence de l’informatique que la numérisation 3D a pu être appliquée à la construction. Rapidement, un fort intérêt pour ce type d’équipement dans le secteur du bâtiment a donné droit à une forte demande, ce qui s’est traduit par une baisse des prix sur le marché.

Ce phénomène permet dorénavant de créer de nouvelles applications, d’atteindre plus d’entreprises et de démocratiser les nouvelles technologies.

Ces prévisions du sort de la numérisation 3D dans 20 ans

Anticiper des événements se reposant une courbe exponentielle et non-linéaire n’est pas évident. Toutefois, les limites d’aujourd’hui font émerger de nouvelles idées, et donc de nouvelles tendances.

L’hébergement de données

Il s’agit de la première tendance en réponse au volume des données 3D. En effet, un nuage de points peut peser jusqu’à milliers de gigaoctets. Un tel volume peut être complexe à diffuser sans support physique. C’est pourquoi jusqu’à maintenant, elles ne sont déplacées que via les disques durs.

Or, quel serait l’intérêt de la numérisation d’espace si elle ne peut être dématérialisée ? Une souplesse quant à l’utilisation des nuages de points, surtout dans la capacité à se passer des supports physiques, est très attendue par les utilisateurs finaux. À l’instar des applications de streaming comme Youtube, la technologie 3D a besoin de streaming 3D.

Aujourd’hui, on assiste déjà à l’émergence du mobile-mapping qui permet la numérisation des espaces en temps réel, pour qu’un matériel puisse se positionner. Ce marché table sur l’essor des investissements dédiés au développement de la robotique et des voitures autonomes. En outre, cette technologie ouvre droit à plusieurs perspectives intéressantes comme l’analyse de lieux inaccessibles à l’homme, inspection d’un lieu sinistré sans mettre en péril un humain…

Dans le monde de la construction, cette technologie, qui fournit des données en temps réel, promet de nouveaux horizons dans la gestion financière, le suivi d’avancement ou encore le contrôle qualité des chantiers.

 

L’intelligence artificielle et la classification des données 3D

Grâce à l’intelligence artificielle, un ordinateur est dorénavant doté de la capacité de compréhension de son visuel, en temps réel. Cette technologie, rajoutée à la reconnaissance des formes, pourra alors interpréter et sémantiser les nuages de points. Dans un avenir proche, il ne sera plus nécessaire à l’humain de classifier les données (analyse, interprétation et remodélisation).

D’ailleurs, les applications allant dans ce sens sont de plus en plus nombreuses. Que ce soit pour la documentation et la numérisation automatique des espaces, pour l’analyse en temps réel ou pour le contrôle qualité des sites, le secteur du bâtiment et la construction ne peut que s’en réjouir. En effet, la détection de l’évolution des chantiers est nécessaire en topographie, ingénierie, architecture, voire en urbanisme.

Bientôt, il faudra s’attendre à trouver de l’intelligence artificielle, là où le regard humain est nécessaire pour interpréter les données dématérialisées.

 

La robotisation des outils de numérisation

Pour le projet de « mobile-mapping », les véhicules autonomes et les robots utilisent les données numériques pour se situer dans l’espace. Pourtant, ces données collectées ne peuvent être contenues sur le long terme dans la mémoire temporaire de ces appareils autonomes.

Les géomètres ont aujourd’hui trouvé un marché fructueux : la cartographie des espaces. Combinée avec les données collectées par les appareils autonomes, ce nouveau marché abouti à la commercialisation des données 3D.

Dans le domaine de la construction, cette collecte de données se traduit par la suppression de la présence humaine dans la manipulation de scanner laser 3D ou d’un drone lors du scan d’un site. Outre le côté éthique que cette évolution pourra soulever, elle présente plusieurs avantages, notamment sur l’accessibilité de certains sites (pollués, anciennes mines, éloignés, égouts…).

 

La virtualisation des espaces et le tourisme numérique

L’exploitation informatique est à portée de main avec la réalité virtuelle, la réalité mixte et la réalité augmentée. Cette expérience immersive ouvre de nouvelles opportunités au marché du mobile-mapping. Qui sait, bientôt, on pourra visiter les grands sites touristiques, bien au chaud dans notre salon, en une soirée. Les consommateurs auront bientôt droit au tourisme virtuel, plus économique et plus écologique.

Nous connaissons déjà la technologie offerte par Google Mpas, qui se sert d’une modélisation par photogrammétrie, une technique de numérisation 3D. Il en est de même pour l’expérience avec un casque de réalité virtuelle.

Ces visites de lieux numérisés bénéficient déjà d’applications concrètes :

  • Les « real-estate » utilisés dans les visites immobilières virtuelles ;
  • Le « SIG 3D », « Système d’Information Géographique » et « Smart City » dans le domaine de la communication publique et la gestion du territoire ;

L’univers de l’architecture et du BTP bénéficiera bientôt de ses propres usages quant à la virtualisation des espaces, dont la numérisation reste un passage obligé.

Bien que les nouvelles tendances autour de la numérisation 3D restent encore incertaines, l’on peut déjà estimer la croissance de son marché à 1400% pour la prochaine décennie.