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La place du marché de la numérisation 3D dans la construction

Placé de marché de la numérisation 3D - Exid Diagnostic

Véritable révolution dans le domaine du bâtiment et de la construction, la maquette numérique n’est pourtant pas une solution suffisante. Pour compléter les équipements à disposition, la numérisation 3D est indispensable.

 

Qu’est-ce que la numérisation 3D ?

Dans le domaine de la modélisation numérique des bâtiments, un besoin de disposer d’une image du bâtiment « tel que construit » a été soulevé. Le recours à cette technologie tridimensionnelle devient ainsi une réelle nécessite, appuyé par l’essor de nouveaux métiers basés sur la numérisation des espaces.

Concrètement, la numérisation 3D est une discipline qui consiste à virtualiser un espace réel en données numériques tridimensionnelles, pour satisfaire des besoins en exploitation informatique. Dans les pays anglophones, ce concept est appelé « reality capture », ou « capture de la réalité ».

Deux technologies complémentaires sont indispensables à l’accomplissement de la numérisation 3D :

  • Le lidar, qui envoie un faisceau laser pour mesurer la distance d’un point en temps réel ;
  • La photogrammétrie, qui produit la représentation 3D en se basant sur un post-traitement d’une image. Cette application fonctionne comme la vision stéréoscopique du cerveau humain.

La numérisation de l’espace est une solution appréciée dans diverses activités :

  • Industrie ;
  • Cinéma ;
  • Médecine ;
  • Archéologie ;
  • Et bien sur, la construction…

Les données 3D collectées vont servir à des fins de préservation ou de duplication d’objets ou de sites, des simulations techniques ou de l’expérience immersive.

 

La numérisation 3D et la construction

Dans le domaine de la construction, l’utilisation de numérisation 3D consiste à la captation tridimensionnelle automatisée, sans intervention d’humain sur les sites existants ou déjà construits. Grâce à l’intervention de cette technologie, l’humain n’est plus obligé de faire ses relevés habituels, incluant déplacement, mesure de distance, dans des lieux inaccessibles.

Dans ce domaine, les équipements couramment utilisés sont le scanner laser 3D, qui repose sur la technologie LiDar, les appareils photo numériques et les drones pour des images aériennes ou terrestres. Le recours à ces appareils offre de meilleurs résultats de captation que la méthode traditionnelle avec un jeu de données dépassant le milliard de points. En outre, précision et vitesse de traitements sont au rendez-vous.

 

L’histoire de la numérisation 3D

Dans ses débuts, la numérisation 3D a été conçue dans le but de donner une réponse satisfaisante à un fort besoin de comprendre les objets. Ainsi, les technologies de numérisation 3D ont vu le jour grâce à la combinaison de la science et la technologie, avec l’aide des utilisateurs. Toutefois, c’est la digitalisation des métiers qui va propulser la numérisation 3D sur le marché du grand public.

Les prémisses de la numérisation 3D

La numérisation est apparue pour la première fois en 1950. Pourtant, ce n’est que 3 ans que l’armée américaine a pu mettre à l’essai un appareil de mesure optique, qui combine lumière et obturateurs à grande vitesse, baptisé « LiDar » (« Light Detection and Ranging ») qui se traduit par « détection et estimation de la distance par la lumière. Le laser ne sera inclus dans ce projet que vers les années 60. Malgré une innovation palpable, cette technologie n’a pourtant pas séduit les industriels.

Parallèlement, Ferranti, une entreprise Ecossaise, découvre une machine de mesure précise pourvue d’un palpeur et d’un bras horizontal, la « machine à mesurer tridimensionnelle » ou MMT. Dans un marché concurrentiel, c’est pourtant une entreprise Italienne qui proposera un modèle puissant de MMT sur portique. Au cours des années 70, cette nouvelle technologie par contact est plus appréciée que sa consœur. L’informatisation des MMT a en effet permis l’augmentation de la vitesse de mesure, ainsi que l’intérêt de plus en plus de professionnels.

L’année 1972 est à marquer d’une pierre blanche pour la technologie 3D. En effet, le premier modèle 3D issu d’une captation d’un objet physique a vu le jour : la Volkswagen Coccinelle. Pour atteindre ce résultat, les ingénieurs ont dû tracer et mesurer des centaines de polygones depuis la surface d’une voiture physique. Ils ont ensuite reproduit un maillage de face 3D, appelé « mesh ». Cette même année, Pixar lance le premier film d’animation 3D « La main de l’homme », basé sur une captation réalisée avec un MMT.

Au cours des années 1980, la technique de numérisation par bandes fait son apparition, et est utilisée principalement dans la numérisation du corps humain.

Les décennies suivantes marquèrent un tremplin pour la technologie 3D. Les premiers scanners lasers 3D étaient pourtant trop chers pour représenter un investissement intéressant pour les entrepreneurs.

Finalement, grâce à la fameuse « loi Moore », selon laquelle la fréquence de calcul des ordinateurs double tous les deux ans, la technologie 3D a réussi son entrée parmi les disciplines indispensables aux entreprises.

Technologie de numérisation 3D : les perspectives d’avenir

L’informatique a intégré toutes les activités. Stockage, documentation, diffusion ou encore achat, toutes ces disciplines ont besoin d’un matériel informatique. Il faudra s’attendre à ce que cette présence gagne de plus en plus de terrain.

L’essor de la numérisation 3D dépend principalement de l’évolution de l’informatique. C’est grâce à cette puissante influence de l’informatique que la numérisation 3D a pu être appliquée à la construction. Rapidement, un fort intérêt pour ce type d’équipement dans le secteur du bâtiment a donné droit à une forte demande, ce qui s’est traduit par une baisse des prix sur le marché.

Ce phénomène permet dorénavant de créer de nouvelles applications, d’atteindre plus d’entreprises et de démocratiser les nouvelles technologies.

Ces prévisions du sort de la numérisation 3D dans 20 ans

Anticiper des événements se reposant une courbe exponentielle et non-linéaire n’est pas évident. Toutefois, les limites d’aujourd’hui font émerger de nouvelles idées, et donc de nouvelles tendances.

L’hébergement de données

Il s’agit de la première tendance en réponse au volume des données 3D. En effet, un nuage de points peut peser jusqu’à milliers de gigaoctets. Un tel volume peut être complexe à diffuser sans support physique. C’est pourquoi jusqu’à maintenant, elles ne sont déplacées que via les disques durs.

Or, quel serait l’intérêt de la numérisation d’espace si elle ne peut être dématérialisée ? Une souplesse quant à l’utilisation des nuages de points, surtout dans la capacité à se passer des supports physiques, est très attendue par les utilisateurs finaux. À l’instar des applications de streaming comme Youtube, la technologie 3D a besoin de streaming 3D.

Aujourd’hui, on assiste déjà à l’émergence du mobile-mapping qui permet la numérisation des espaces en temps réel, pour qu’un matériel puisse se positionner. Ce marché table sur l’essor des investissements dédiés au développement de la robotique et des voitures autonomes. En outre, cette technologie ouvre droit à plusieurs perspectives intéressantes comme l’analyse de lieux inaccessibles à l’homme, inspection d’un lieu sinistré sans mettre en péril un humain…

Dans le monde de la construction, cette technologie, qui fournit des données en temps réel, promet de nouveaux horizons dans la gestion financière, le suivi d’avancement ou encore le contrôle qualité des chantiers.

 

L’intelligence artificielle et la classification des données 3D

Grâce à l’intelligence artificielle, un ordinateur est dorénavant doté de la capacité de compréhension de son visuel, en temps réel. Cette technologie, rajoutée à la reconnaissance des formes, pourra alors interpréter et sémantiser les nuages de points. Dans un avenir proche, il ne sera plus nécessaire à l’humain de classifier les données (analyse, interprétation et remodélisation).

D’ailleurs, les applications allant dans ce sens sont de plus en plus nombreuses. Que ce soit pour la documentation et la numérisation automatique des espaces, pour l’analyse en temps réel ou pour le contrôle qualité des sites, le secteur du bâtiment et la construction ne peut que s’en réjouir. En effet, la détection de l’évolution des chantiers est nécessaire en topographie, ingénierie, architecture, voire en urbanisme.

Bientôt, il faudra s’attendre à trouver de l’intelligence artificielle, là où le regard humain est nécessaire pour interpréter les données dématérialisées.

 

La robotisation des outils de numérisation

Pour le projet de « mobile-mapping », les véhicules autonomes et les robots utilisent les données numériques pour se situer dans l’espace. Pourtant, ces données collectées ne peuvent être contenues sur le long terme dans la mémoire temporaire de ces appareils autonomes.

Les géomètres ont aujourd’hui trouvé un marché fructueux : la cartographie des espaces. Combinée avec les données collectées par les appareils autonomes, ce nouveau marché abouti à la commercialisation des données 3D.

Dans le domaine de la construction, cette collecte de données se traduit par la suppression de la présence humaine dans la manipulation de scanner laser 3D ou d’un drone lors du scan d’un site. Outre le côté éthique que cette évolution pourra soulever, elle présente plusieurs avantages, notamment sur l’accessibilité de certains sites (pollués, anciennes mines, éloignés, égouts…).

 

La virtualisation des espaces et le tourisme numérique

L’exploitation informatique est à portée de main avec la réalité virtuelle, la réalité mixte et la réalité augmentée. Cette expérience immersive ouvre de nouvelles opportunités au marché du mobile-mapping. Qui sait, bientôt, on pourra visiter les grands sites touristiques, bien au chaud dans notre salon, en une soirée. Les consommateurs auront bientôt droit au tourisme virtuel, plus économique et plus écologique.

Nous connaissons déjà la technologie offerte par Google Mpas, qui se sert d’une modélisation par photogrammétrie, une technique de numérisation 3D. Il en est de même pour l’expérience avec un casque de réalité virtuelle.

Ces visites de lieux numérisés bénéficient déjà d’applications concrètes :

  • Les « real-estate » utilisés dans les visites immobilières virtuelles ;
  • Le « SIG 3D », « Système d’Information Géographique » et « Smart City » dans le domaine de la communication publique et la gestion du territoire ;

L’univers de l’architecture et du BTP bénéficiera bientôt de ses propres usages quant à la virtualisation des espaces, dont la numérisation reste un passage obligé.

Bien que les nouvelles tendances autour de la numérisation 3D restent encore incertaines, l’on peut déjà estimer la croissance de son marché à 1400% pour la prochaine décennie.

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Amiante

Comment se déroule le désamiantage d’un bâtiment ? Quelles sont les exigences de sécurité ?

Désamiantage de bâtiment, déroulement et sécurité - Exid Diagnostic

Deux cas mènent incontestablement au désamiantage d’une habitation. Lorsque le propriétaire souhaite réhabiliter le bâtiment, les travaux effectués peuvent nécessiter la destruction d’éléments ou de parois contenant de l’amiante. Il faut alors passer par le désamiantage avant d’entamer la rénovation. La deuxième situation exigeant cette action correspond à la détérioration des matériaux amiantés. Cela s’explique par le risque élevé d’inspiration des fibres disséminées dans l’air.

Tout commence par un diagnostic amiante

Il s’agit d’un diagnostic visant à retracer la présence des fibres toxiques du nom de l’amiante. Obligatoire si l’on souhaite vendre un bâtiment, cette étude est réalisée par un diagnostiqueur professionnel. Le technicien repère les éléments de construction contenant de l’amiante, comme le fibrociment.

Le diagnostic amiante s’impose également avant les travaux de démolition. Cette précaution vise à protéger la santé des ouvriers qui interviendront sur le chantier. Lorsque des éléments contenant de l’amiante ont été détectés, il faut évaluer le risque sanitaire relatif à l’état des matériaux.

L’opération de désamiantage demeure facultative si les éléments pourvus d’amiante et l’amiante lui-même sont encore en bon état. Une surveillance régulière de l’élément affecté est quand même exigée. Si après évaluation, l’état du matériau risque de produire une inhalation des fibres, il faut passer au désamiantage.

Déroulement du désamiantage d’un bâtiment

Selon la réglementation amiante, le désamiantage d’un bien immobilier nécessite l’intervention d’une entreprise spécialisée. Celle-ci doit détenir une certification conforme à l’article R 44 12 – 129 du Code du travail. L’agence de désamiantage doit suivre les procédures relatives à la sécurité des ouvriers intervenant sur le chantier. De son côté, l’employeur réalise, en premier lieu, une évaluation des risques. Il organise ensuite des séances d’information et de formation, selon l’article L 4121-1 du Code du travail. Cela vise à mettre en place des moyens efficaces de prévention des risques.

Il faut déterminer le mode opératoire, définissant les matériaux concernés par le confinement ou le retrait. Le document inclut également les méthodes de travail et les notices de postes des techniciens intervenant sur le chantier. Il précise les procédures de décontamination jusqu’à l’évacuation des déchets.

Les exigences de sécurité relatives au désamiantage

Que ce soit dans un chantier de désamiantage ou d’encapsulage des matières amiantées, il faut suivre les mesures indiquées dans la réglementation amiante. Cela commence par le port de vêtement de protection et de masque. Les autres équipements obligatoires dépendent du degré d’empoussièrement.

L’empoussièrement de niveau 1 exige le port d’un demi-masque avec filtre P3, d’un masque FFP3 ou d’un masque complet TM3P. Dans le cas d’un empoussièrement de niveau 2, une ventilation assistée avec adduction d’air et un masque complet s’avèrent obligatoires. Une tenue étanche ventilée s’impose lors d’un empoussièrement de niveau 3.

Lors du désamiantage, les ouvriers aperçoivent, des fois, des éléments en amiante non décelés à l’origine. Ils doivent alors signaler ce cas au maître d’ouvrage, qui ordonnera, par la suite, un diagnostic additionnel. 

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Actualités Plomb

Faut-il changer les plomberies et canalisations en plomb ?

Changer les plomberies et canalisations en plomb - Exid Diagnostic

Depuis le 25 décembre 2013, la réglementation exige que les canalisations en plomb soient remplacées, pour des raisons sanitaires. Or, cette mesure ne fait l’objet d’aucun contrôle, par les autorités publiques, jusqu’à maintenant. C’est à se demander si ce remplacement des plomberies et canalisations en plomb est indispensable.

 

Remplacement des canalisations en plomb : les raisons

Afin de répondre à la question s’il est vraiment nécessaire de changer ses canalisations en plomb, il va falloir comprendre la norme de 2013. Cette réglementation énonce en effet la teneur maximale de plomb autorisée dans l’eau qui est de 10 microgrammes par litre. Cette mesure est d’ailleurs applicable pour tous types d’habitation bâtis avant 1950, immeubles, logements ou appartements.

Parallèlement, une étude de l’OMS indique qu’une eau contenant du plomb, même en faible quantité, agit directement sur l’intelligence de l’enfant. L’intoxication à ce matériau entraîne des problèmes comportementaux ainsi que des difficultés d’apprentissage. Les femmes enceintes courent également un grave danger car l’inhalation de plomb favorise les risques d’obésité, voire une fausse-couche. En cas de doute, quelques précautions sont à prendre avant l’intervention d’un professionnel pour un diagnostic plomb :

  • Faire couler l’eau du robinet longtemps pour rincer la canalisation, avant d’en boire l’eau. En effet, l’eau accumulée sur une longue durée dans les tuyaux est susceptible de transporter du plomb.
  • Avoir recours aux filtres à eau pour éliminer la plupart du plomb. Toutefois, seuls les filtres conçus spécialement à cet effet sont efficaces.
  • Prendre les précautions nécessaires lors de l’utilisation de l’eau chaude. Comme elle peut dissoudre du plomb, elle est à même d’en transporter jusqu’au robinet. Ainsi, il n’est pas conseillé d’utiliser de l’eau chaude directement du robinet pour la préparation des boissons chaudes ou pour la cuisine.

Ainsi, malgré l’absence de contrôle de la réglementation de 2013, l’exposition au plomb représente un risque réel pour notre santé. Si elle est autant négligée, c’est sûrement parce que l’intoxication à l’eau potable est occasionnelle, et que la pénétration du matériau dans l’eau est moindre par rapport à celle des peintures.

 

Les bâtiments construits avant 1950 dans le viseur de la législation de 2013

Le plomb a été très sollicité dans le domaine de la construction jusqu’en 1950. C’est ainsi que la réglementation s’adresser particulièrement à ces logements, qui sont plus de 7,5 millions d’appartements rien que dans la capitale. Malgré un contrôle et des sanctions quasi-inexistants pour non-respect de la loi de 2013, il y va de la santé des occupants du logement d’effectuer les travaux nécessaires à la mise en conformité des canalisations et de la plomberie.

Toutefois, depuis l’entrée en vigueur de cette mesure, un propriétaire ou un syndic de copropriété est tenu de fournir un logement décent à ses locataires. Cela implique la livraison d’un bien dépourvu de risques pour la santé des futurs occupants. En outre, les syndics de copropriété sont également obligés d’informer et de conseiller les copropriétaires. À défaut, en cas de litiges, le locataire peut accuser son propriétaire de non-conformité.

Comment remplacer les canalisations concernées ?

Avant d’entamer des travaux, un diagnostic est à établir au préalable. En effet, le seuil est de 10 microgrammes par litre, en dessous, le remplacement n’est pas nécessaire.

Pour un taux supérieur au seuil, des travaux sont à prévoir. Pour ce qui est de matériaux, plusieurs alternatives s’offrent au particulier. En effet, le plomb peut être remplacé par le PVC ou le cuivre. D’ailleurs, ce dernier est très apprécié pour ses propriétés anti-bactéries, anti-champignons et anti-algues. Étant un métal durable et salubre, ce matériau est la garantie d’un système de tuyauterie d’eau potable, dans la conservation d’une eau saine.

Le remplacement partiel ou le recours aux techniques alternatives sont fortement déconseillés, du fait qu’ils ne garantissent pas le respect de la norme mise en place par le ministère de la Santé. Cela évite en effet les mauvaises surprises liées à l’incompatibilité des matériaux, la réduction de débit ou l’électrolyse.

Pour ce qui est de la vérification de l’état d’usure des canalisations, cette opération est réservée à un professionnel accrédité par le COFRAC ou agréé par le ministère de la Santé. Cet expert établi plusieurs prélèvements lors de son intervention, ponctionnés à environ 50 à 80 euros l’échantillon à analyser. Les frais d’intervention sont réglés par le propriétaire ou le syndicat de copropriété.

Lors des travaux de remplacement, le bailleur ou le syndic peut faire appel à une entreprise de plomberie ou un professionnel qualifié.

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BIM

Bâtiment et nouvelle technologie : la réalité de l’utilisation de la 3D

3D bâtiment - Exid Diagnostic

La technologie 3D remplacera-t-elle la 2D ? Tandis que les grands groupes semblent en être certains, la grande majorité des acteurs du BTP indique qu’elle ne répond pas exactement à leurs besoins quotidiens. Certes performante, la totale intégration de la 3D dans le secteur n’est encore qu’à ses prémisses.

 

La 3D, jugée inutiles par certaines entreprises

Dans l’Hexagone en 2017, 94% des entreprises de BTP sont des TPE, dont le nombre d’employés n’excède pas la barre des 10. Pour ce type d’entreprise, avoir recours à une telle technologie n’est pas aussi intéressant qu’employer des majors de la construction, pouvant générer plusieurs milliards d’euros en chiffre d’affaire annuel.

En outre, force est de constater que les équipements jouissant de la technologie 3D sont fortement coûteux. Ainsi, les adopter au sein des TPE ou PME relève de la capacité d’investissement de chaque entité.

Ainsi, malgré toutes les performances promises par la technologie 3D, la majorité des entreprises préfèrent s’en tenir au 2D. D’ailleurs, bon nombre d’entre elles estiment que la 3D n’est pas la réponse à leur problématique actuelle.

 

Quels sont les besoins réels sur un chantier ?

Streamer des nuages de points, une performance fournie par la 3D, ne figurerait pas parmi les priorités quotidiennes de la plupart des entreprises de BTP. Pour ces acteurs, les enjeux concernent plutôt de trouver la meilleure alternative sur comment réaliser rapidement un métré de canalisations, comment dresser un plan de recollement des ouvrages pour le Dossier des Ouvrages Exécutés (DOE), comment mesurer la superficie d’un bien ou encore comment dessiner un schéma électrique pour un plan en étage.

 

Vers une tentative d’adaptation des pratiques

L’intégration de la 3D dans les PME/TPE du bâtiment a encore du chemin à faire. Il faudra sûrement patienter sur une ou deux générations, pour que tous les acteurs puissent maîtriser et adhérer au concept.

Par ailleurs, les grands groupes montrent déjà l’exemple. En effet, les trois leaders du domaine, qui sont Bouygues, Vinci et Eiffage, utilisent depuis des années la numérisation 3D sur chantiers. Et la tendance est déjà suivie par les entreprises de taille intermédiaire.

Pour que l’utilisation de la 3D puisse séduire davantage les acteurs du BTP, la technologie doit commencer par répondre aux besoins les plus basiques.

 

De la 3D à la 2D

Parmi les points forts de la technologie 3D, c’est qu’elle permet une extraction d’informations en 2D.

En effet, les équipements 3D permettent de faire une représentation virtuelle du bâtiment, appelée nuages de points. Celle-ci dessine avec exactitude la réalité physique du bien concerné. L’avantage de cet objet informatique, c’est qu’il est manipulable à volonté par les logiciels de modélisation, même pour sortir des vues 2D.

Illustration

Un bâtiment sera relevé via un scanner laser 3D, ce qui donne droit à un nuage de points. Si l’on veut avoir le plan d’étage, il suffit de se placer sur un des étages et couper le nuage de points à un mètre de hauteur par rapport au sol. Pour une coupe verticale, on coupe le même nuage de points verticalement. Avec cette vision verticale, il est possible de voir le nombre de plaques de faux-plafonds en coupant à 2 mètres de hauteur, en regardant vers le haut.

Grâce à l’usage d’un drone, il est possible de collecter assez de photos pour créer un modèle 3D photogrammétrie d’un bâtiment. Intéressante, voire indispensable, cette pratique permet par exemple d’apercevoir des tuiles cassées, invisibles depuis le sol, ou encore de chiffrer la réfection des chéneaux endommagés.

En somme, si le passage du 2D vers le 3D n’est pas possible sans un travail en collecte des informations manquantes, l’inverse est tout à fait réalisable en quelques clics.

 

La place de la 2D et de la 3D dans la construction

L’émergence du 3D ouvre un débat dans le secteur du bâtiment : la 2D a-t-elle toujours sa place dans la construction ? Alors que certains indiquent que la 3D ne pourra jamais remplacer la 2D, d’autres la catégorise déjà comme étant une « ancienne » pratique. Pourtant, la réalité admet la complémentarité des deux concepts. En effet, le secteur a tantôt besoin de modèles 3D et tantôt de coupes, plans ou façades 2D.

Par exemple, pour numériser un bâtiment en vue d’un plan d’évacuation à afficher sur un mur, le nuage de points 3D est certes un bon outil, mais n’est pas suffisant pour constituer un bon livrable.

En outre, il sera fortement pertinent pour établir un modèle numérique de terrain (MNT) pour une étude de terrassement en masse.

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Plomb

Tout savoir sur les diagnostics immobiliers en cas de vente ou de location

Diagnostic immobilier avant vente et location - Exid Diagsnotic

Le code de la construction et de l’habitation annonce les diagnostics à remettre lors de la location et de la vente immobilière, à travers l’article 3-3 du 6 juillet 1989, les articles L. 271-4 et suivants. Tour d’horizon de ces examens en cas de vente et de location !

Les diagnostics obligatoire à La Réunion

Les obligations appliquées dans les DOM-TOM ne sont pas les mêmes qu’en Métropole. A La Réunion par exemple, lors d’une vente ou d’une location, sont obligatoires les diagnostics de plomb, d’amiante, de termites, d’électricité ainsi que la loi Carrez et surface habitable.

Constat de risque d’exposition au plomb (CREP)

Ce document informe sur la présence ou non de plomb dans l’habitation. Cette matière se trouve généralement dans les peintures des logements anciens. Le CREP concerne alors les biens immobiliers construits avant 1949. Si aucune trace de plomb n’a été constatée lors du diagnostic, la validité de l’examen est définitive. Sinon, elle reste valable pendant 1 an en matière de vente, et pendant 6 ans pour la location.

État d’amiante

Il s’agit du diagnostic révélant la présence ou l’absence de produits contenant de l’amiante dans l’habitation. Cette obligation s’impose aux immeubles dont les permis de construire datent d’avant juillet 1997. Elle permet d’informer les acheteurs potentiels sur le logement mis en vente.

Diagnostic termites

“L’état relatif à la présence de termites” informe sur l’existence d’insectes xylophages, notamment les termites, dans une maison. Ces petites bestioles minent les bois utilisés dans la construction et peuvent même les faire effondrer. Le diagnostic termites est imposé aux maisons individuelles et aux parties privatives des immeubles collectifs dans les zones infestées. La détermination des régions touchées se fait par arrêté préfectoral. La durée de validité de ce diagnostic est de 6 mois. Si le logement n’est pas encore vendu à l’issue de ce délai, l’opération doit être refaite.

État de l’installation intérieure d’électricité

Il donne un aperçu de l’état des installations électriques de plus de 15 ans dans une habitation. Valable pendant 3 ans, ce document figure dans le Dossier de Diagnostic Technique remis à l’acheteur lors de la promesse de vente. En matière de location, la validité de l’état d’installation d’électricité dure 6 ans.

Les autres diagnostics obligatoires dans les autres départements et/ou territoires

État de l’installation intérieure de gaz

Ce diagnostic étudie la sécurité liée aux installations de gaz dans une habitation. Il concerne les dispositifs installés depuis plus de 15 ans. En matière de location, l’état de l’installation intérieure de gaz reste valide pendant 6 ans. Il n’est valable que pendant 3 ans lorsqu’il s’agit de la vente d’un immeuble.

Diagnostic de performances énergétiques

Le DPE estime la consommation énergétique annuelle ainsi que le taux d’émission de gaz à effet de serre d’une habitation. Il vise à informer le futur locataire ou acheteur d’un bien immobilier sur ses performances énergétiques. La validité du DPE est de 10 ans.

État de l’installation d’assainissement non collectif

Ce diagnostic concerne les logements non attachés au réseau de collecte des eaux usées. Ces habitations nécessitent un système d’assainissement non collectif autonome. Le diagnostic vise à contrôler les éventuels dysfonctionnements et risques au niveau de ce type d’assainissement individuel. Valide pendant 3 ans, il est obligatoire lors de la vente du bien.

Diagnostic bruit

Depuis le 1er juin 2020, le diagnostic bruit s’impose aux habitations situées dans une zone exposée au bruit aéroportuaire. Il détecte les nuisances sonores aériennes dans les maisons mises en vente ou en location.

Besoin d’un diagnostic plomb ou autres diagnostics immobiliers à La Réunion ? Contactez-nous au 0262 88 06 42.

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BIM

Tout ce que vous devez savoir sur le BIM

Dessinateur maquette 3D la réunion - Exid Diagnostic

Méthodologie opérationnelle apportant une réforme considérable dans le secteur de la construction, le Building Information Modeling (BIM) bat actuellement son plein.

Il s’agit d’une représentation numérique des caractéristiques d’un bien immobilier, tant sur le plan physique que fonctionnel. Le BIM englobe un processus de programmation, de conception, de réalisation et de maintenance du bâtiment. Cette modélisation des données permet alors de recueillir l’ensemble des informations sur l’immeuble, de sa création à son démantèlement.

Le BIM à différents niveaux

Au niveau 0, cette méthodologie ne fait l’objet d’aucune collaboration entre les acteurs. Elle correspond à une simple création assistée par ordinateur. Le BIM au niveau 1 combine le dessin de plans par CAO 2D et la partie conception par CAO 3D.

Au niveau 2, un processus de travail collaboratif est mis en place. Les parties prenantes se servent de leurs modèles 3D sans forcément utiliser une maquette commune. Un fichier permet de partager les données pour les combiner par la suite. Le niveau 3 exige une pleine collaboration entre tous les acteurs. Le projet est partagé sur un site auquel chaque partie accède pour modifier les données.

Qu’en est-il des propriétés intellectuelles ?

La création de nombreuses œuvres tout au long du processus de modélisation pourrait faire l’objet d’une revendication de droits d’auteur. Pour bénéficier de ces privilèges, il faut que les ouvrages soient divulgués et d’un caractère original.

« La qualité d’auteur appartient, sauf preuve contraire, à celui ou à ceux sous le nom de qui l’œuvre est divulguée », explique l’Art. L. 113-1 du Code de propriété intellectuelle (CPI). À défaut de l’établissement d’un contrat, les régimes de droit commun s’appliquent aux œuvres à acteurs multiples.

Toujours selon le CPI (Art. L. 611-10), les inventions originales susceptibles d’application industrielle sont brevetables. Vous pouvez alors demander un brevet pour les données non personnelles issues d’une activité inventive.

Droits et devoirs des diverses parties du BIM

  • Pour les propriétaires d’un BIM

En tant que financeur du projet, vous pouvez disposer de privilèges sur la maquette réalisée. Pour ce faire, il faut prévoir une cession écrite des droits d’auteur, des dessins et des modèles selon l’Art L. 131-2 du CPI. Par le mécanisme de l’œuvre collective, une remontée des droits peut être mise en œuvre (L. 113-2 alinéa 3, CPI).

  • Pour les BIM Managers

L’outil informatique et les compétences relatives à l’exécution du BIM sont entre vos mains. Vous devez alors sécuriser l’accès à la maquette, qu’il s’agisse d’une consultation ou d’une modification. Pour protéger les informations, le principe d’accountability du Règlement Général sur la Protection des Données est de rigueur.

  • Pour les acteurs ayant collaboré dans un projet de BIM

Si vous souhaitez garder vos droits sur les maquettes, les plans et les données du projet, vous ne devez pas signer un contrat de cession. Dans ce cas, la remontée des droits est impossible. Pour les BIM de niveau 2 où aucune collaboration n’a eu lieu, l’acteur demeure titulaire de la maquette. Au niveau 3, l’Art L. 113-2 du CPI prévoit la qualification d’œuvre de collaboration.

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Actualités BIM

Faro redéfinit la numérisation laser 3D avec des produits innovants

Faro ne cesse de repousser les limites de la numérisation laser 3D. Si auparavant, la numérisation sur site et la réception en temps réel d’un nuage de points recalés sur un ordinateur portable relevaient d’une utopie pour les acteurs dans le BIM, cela est maintenant possible grâce aux nouveautés, lancées par l’entreprise.

 

Faro Scan Localizer

Afin d’obtenir un résultat de qualité convenable en numérisation de relevé 3D, un géomètre devait nécessairement combiner travail sur terrain et en bureau. D’abord, pour récolter les données pour ensuite trouver celles utilisables à partir des éléments scannés. Grâce à la société Faro et son nouveau scanner, cette ère est révolue, par la possibilité du recalage sur le terrain. En effet, avec le nouvel appareil, ce recalage sur site se fait en temps réel ainsi que la génération d’un nuage de points à partir de l’équipement présent sur le terrain. Cet appareil est lancé en tant que solution d’équipement complémentaire du scanner laser Focus3D de l’entreprise.

Installé en tant que trépied du laser scanner Focus 3D, le nouvel appareil a pour tâche de scanner l’environnement de mesure avec une portée de 20 mètres, à environ 180° à l’horizontale, ainsi qu’effectuer des scans 2D en continue. La méthode de recalage utilisée est le Cloud-to-Cloud, technique déjà intégrée dans le logiciel SCENE de Faro. Selon la marque, cette méthode devrait démontrer son efficacité dans les projets avec un grand nombre de relevés individuels comme un relevé de bâtiment, un relevé de façade ou un relevé du patrimoine.

Selon l’entreprise, le recours au Faro Scan Localizer est indispensable pour des besoins supérieurs à 100 scans.

 

L’intégration de la photographie High-Dynamic-Range (HDR)

Dans le but d’une amélioration en continu de la numérisation 3d, Faro lance l’intégration de la photographie High-Dynamic-Range à son scanner laser Focus3D. Cette nouvelle technologie propose la faculté d’augmentation de la résolution des images à grandes différences de luminosité. Pour les photos en 170 mégapixels, la caméra HDR propose les modèles Focus3D X 130 HDR et 330 HDR. Les fonctionnalités de celle-ci intègrent un contraste maximal jusqu’à 4 milliards pour un. En d’autres termes, l’œil humain peut voir les différentes zones de luminosité de manière optimale.

Pour illustrer ce paramètre, Faro prend l’exemple d’une entreprise de construction de tuyauterie. Grâce à la caméra HDR, son équipe pourra voir clairement la plus petite plaque signalétique même dans un coin sombre.

 

Faro SCENE version 6

Pour cette nouvelle version de son logiciel Faro SCENE, l’entreprise a orienté son interface utilisateur vers les flux opérationnels typiques. La version 6 met en exergue l’efficacité par la simplicité d’utilisation.

Cette version révisée a toutefois gardé les fonctions de la précédente, sous forme d’options de traitement à chaque étape de traitement des projets. La marque a également prévu un guide automatique pour les utilisateurs qui n’ont pas de connaissances techniques approfondies. Le logiciel lance une aide, par exemple, lorsqu’il est nécessaire de pratiquer des interventions manuelles. Ainsi, le temps de formation reste minimal et extrêmement court. En plus, il est possible de basculer vers l’ancienne interface, pour le traitement des problématiques complexes.

Outre sa simplicité d’utilisation, cette nouvelle version assure une haute qualité de visualisation, sans traitement de données ultérieur. En effet, le rendu visuel est parfaitement réaliste et l’image en nuages de points se transforme en environnement de réalité virtuelle à immersion totale.

Parmi les nouvelles fonctions du logiciel, figure la possibilité d’interpoler la densité des nuages de points sur les murs. Les surfaces continues ou Closed Surfaces se créent automatiquement à partir des nuages de points. Cette fonction assure également l’homogénéité des couleurs, de sorte à ce que les textures ou les volumes reflètent le plus fidèlement la réalité. Les solides sont représentés comme des objets fermés.

 

Le service d’hébergement en ligne SCENE WebShare Cloud

L’utilisation des nuages de points est désormais ouverte à tous, expert comme novice, grâce au service d’hébergement en ligne SCENE WebShare Cloud. D’ailleurs, elle est plus performante, conviviale et facile. Grâce au Cloud, toute l’équipe aura accès aux données en temps réel, sans recours à un logiciel ou un équipement particulier.

Pour une meilleure organisation et une sécurité optimale, chaque fichier est codé séparément, par le biais des systèmes de cryptage performants actuels (AEC 256). Faro insiste sur cette haute sécurité pour convaincre les clients encore sceptiques. En outre, grâce à l’utilisation du Cloud, la société assure une meilleure fluidité dans le traitement de données, même en grande quantité.

Par conséquent, de nombreuses tâches liées à la documentation, jusque-là réservées aux programmes de CAO, peuvent être assurées par les nuages de points. Leur avantage réside dans le fait qu’ils peuvent reproduire fidèlement un environnement existant. Les clients peuvent ainsi comprendre les conditions sur place, de manière plus directe.

Cas d’illustration

Le constructeur automobile Volvo utilise par exemple les scanners de Faro pour récolter les données sur toutes ses installations de production à l’échelle internationale. Le groupe les utilise également comme base pour de nouvelles constructions ou d’autres projets. À cet effet, l’entreprise affirme que les nuages de points représentent une base intéressante pour toutes les applications de documentation. Toujours selon ce grand groupe, la CAO ne représente qu’une étape de planification virtuelle.

Pour Faro, les recherches pour un environnement IT de 3D documentation complet ne sont pas encore achevées. D’ailleurs, elle envisage de combiner le nuage de points avec les fonctions de CAO dans ses futurs projets de développement.

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Actualités Amiante Plomb

Quels sont les diagnostics obligatoires pour la vente d’un appartement ?

diagnostic plomb avant travaux - Exid Diagnostic

Avant de céder un bien immobilier, plusieurs analyses réalisées par des diagnostiqueurs professionnels s’imposent. Ces documents renferment les études techniques du logement afin d’informer les acheteurs potentiels de l’état du bâtiment. Cela permet de mesurer les risques de l’achat et de prendre en compte les éléments de sécurité liés aux futures installations. Tour d’horizon des diagnostics obligatoires avant la mise en vente d’un immeuble !

Le diagnostic Loi Carrez

Ce diagnostic est obligatoire lors de la vente d’une maison ou d’un appartement en copropriété, dont la hauteur atteint au moins 1,80 m. Il détermine la surface du logement, sans tenir compte de la cave, du garage, du balcon et de la terrasse. Les maisons individuelles indépendantes ne sont pas soumises au diagnostic de métrage Loi Carrez.

Le diagnostic plomb

Auparavant, le plomb a été observé dans de nombreuses peintures. Il se pourrait que ce métal présente encore des résidus dans certaines habitations. Faisant partie des analyses obligatoires avant-vente, le diagnostic plomb est également nommé diagnostic CREP ou Constat de risque d’exposition au plomb (CREP). Il concerne les logements dans un immeuble construit avant le 1er janvier 1949. Sa validité dure un an si le seuil réglementaire est dépassé. Sinon, le CREP demeure toujours valable. Le diagnostic plomb avant travaux est obligatoire de même que le diagnostic plomb avant location.

Le diagnostic amiante

Les parties collectives et privatives d’une copropriété nécessitent une étude sur la présence d’amiante. Le diagnostic amiante obligatoire touche les immeubles dont le permis de construire date avant le 1er juillet 1997. Pour les bâtiments construits depuis le 1er janvier 2013, l’analyse de l’amiante n’est pas à renouveler à chaque vente ou location, car elle présente une durée de validité illimitée. Même cas pour le diagnostic amiante avant travaux.

Le diagnostic électrique

Il concerne les logements dont les équipements électriques ont été installés depuis plus de 15 ans. À l’instar du diagnostic gaz, le résultat de cette analyse est également valable pendant trois ans. Pour vendre un bien immobilier, aucune obligation relative aux normes de l’électricité n’existe. Le diagnostic électrique sert uniquement à établir un état des lieux pour permettre un achat en connaissance de cause.

Le diagnostic termites

La présence des termites risque de causer de sérieux endommagements dans les bâtiments contenant du bois. Un diagnostic termites est alors exigé lors de la vente d’un immeuble situé dans une zone classée à risque. Il est à noter que ces insectes n’infestent pas les différentes régions françaises de la même manière. Le diagnostic termites est valable pendant 6 mois à partir de sa réalisation.

Ces 5 diagnostics immobiliers sont obligatoires avant de vendre un appartement à La Réunion.

Les autres diagnostics obligatoires en Métropole

Le diagnostic performance énergétique

Le chauffage et les autres équipements énergétiques assurent le confort au sein d’un appartement. Pour quantifier ce point, il faut réaliser le diagnostic performance énergétique. Cela est d’ailleurs obligatoire dans toute annonce de location et de cession. Il figure parmi les arguments de vente les plus convaincants. Le DPE consiste à analyser techniquement les matériaux de logement, le système de chauffage, l’isolation et la production d’eau chaude. Ce diagnostic démontre le nombre de kWh d’énergie par m2 consommé annuellement.

Le diagnostic gaz

Cette obligation concerne les maisons et appartements équipés d’une installation de gaz naturel depuis plus de 15 ans. Le diagnostic gaz permet de démontrer la conformité de l’équipement aux normes actuelles. Le certificat de cette étude est valide pendant trois ans.

Contactez Exid Diagnostic au 0262 88 06 42 pour vos diagnostics immobiliers à La Réunion.

 

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Plomb

Tout savoir sur le diagnostic immobilier plomb

Diagnostic immobilier plomb - Exid Diagnostic

Néfaste pour la santé, le plomb est pourtant présent dans les peintures des anciens logements. Pour ces types de bâtiments, l’étape du diagnostic plomb ou Constat de Risque d’Exposition au Plomb est souvent impérative.

Qu’est-ce qu’un diagnostic plomb ?

Le Contrat de Risque d’Exposition au Plomb (CREP) est un document relatant les informations concernant la présence ou non de plomb dans un logement. Il est obligatoire pour les bâtiments construits avant le 1er janvier 1949. Pour l’histoire, cette date marque l’interdiction de l’utilisation du plomb comme composant dans les revêtements immobiliers.

Le CREP consiste alors à mesurer la concentration de ce matériau dans un logement. En outre, il sert également de balise pour apprécier l’état de dégradation du bien, ainsi que d’identification pour le repérage des risques d’intoxication. Généralement, le diagnostic ne porte que sur la peinture, mais il peut également concerner les tapisseries ou les feuilles de plomb, utilisées autrefois pour limiter l’humidité.

Lors des transactions immobilières, ce document doit être annexé à l’acte de vente ou au contrat de bail, avec l’ensemble des diagnostics obligatoires.

 

La réalisation du CREP

Le diagnostic plomb doit être réalisé par un professionnel qui répond au critère de certification. Le diagnostiqueur effectue une recherche de plomb sur :

  • Les revêtements intérieurs et extérieurs du logement (plâtre, brique, ancienne peinture, volets…) ;
  • Les annexes, comme la buanderie, à condition qu’ils soient destinés à un usage courant.

Cette recherche est effectuée par le biais d’un appareil à fluorescence X. Il suffira de l’appliquer sur les éléments à analyser pour qu’il puisse indiquer avec précision la présence ou non de plomb. Force est de mentionner que la possession de ce type d’appareil n’est possible que sur autorisation de détention. Spécifique et coûteux, il doit faire l’objet d’un entretien régulier.

Durant le diagnostic, le professionnel va :

  • Répertorier tous les éléments dont la présence de plomb indique une concentration supérieure ou égale à 1 mg/cm² ;
  • Indiquer leur état de conservation ;
  • Déterminer les facteurs de dégradation du logement, pour identifier les situations d’insalubrité.

 

Quelles sont les conséquences d’une présence de plomb dans un logement ?

Les revêtements testés positifs au plomb sont classés selon leur état de conservation, de non-dégradé (1) à dégradé (3). En présence de revêtements dégradés, le propriétaire doit entreprendre les travaux nécessaires pour supprimer les risques d’exposition au plomb. Ces travaux doivent être effectués avant la mise en vente ou la location du bien concerné.

Par ailleurs, une copie du rapport du diagnostiqueur doit être envoyée à l’Agence Régionale de Santé, en cas de repérage de facteurs éventuels de dégradation du logement.

Le maire ou le préfet peut ordonner la réalisation de travaux de rénovation si le diagnostic indique une concentration de plomb néfaste pour la santé des habitants du logement.

 

Prévenir l’intoxication au plomb grâce au CREP

Le CREP contribue à protéger les habitants du logement contre les risques de maladie dus à l’inhalation du plomb. Au fil des années, le plomb s’écaille et se convertit en poussière. Or, l’exposition à un tel niveau de dégradation du plomb entraîne le saturnisme, une intoxication aiguë ou chronique, plus grave chez la femme enceinte et l’enfant.

 

Quelle est la durée de validité du diagnostic plomb ?

Dans le cas où le CREP n’indique aucune présence de plomb ou que sa concentration est inférieure à 1 mg/cm², il est valable à vie. En cas de litiges, la responsabilité civile professionnelle du diagnostiqueur est engagée.

Si la teneur en plomb est supérieure à 1 mg/cm², la durée de validité du CREP varie selon la transaction (vente ou location).

La validité pour une location

Le CREP doit avoir été réalisé au maximum 6 ans avant la signature du contrat de bail. Une mise à jour n’est pas nécessaire pour un bail en cours ou pour une tacite reconduction du contrat.

La validité pour une vente

Le contrat de Risque d’Exposition au Plomb doit être réalisé au maximum 1 an avant la signature de l’acte de vente.

 

Le diagnostic plomb, pour quel tarif ?

Le montant total d’un diagnostic plomb dépend de plusieurs paramètres :

  • Le déplacement du diagnostiqueur immobilier ;
  • Le temps de l’intervention (entre 30 minutes et 5 heures) selon la superficie du logement ;
  • La rédaction d’un rapport personnalisé après la visite du bien.

En général, le CREP seul est facturé à partir de 62 euros TTC, frais de déplacement inclus.

 

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BIM

Démonstration de numérisation de bâtiments existants

Maquette numérique Albioma - Exid Diagnostic

Pour relever les défis économiques et environnementaux auxquels se confronte le secteur du bâtiment, ce domaine se tourne actuellement vers la numérisation. Mais lorsqu’on parle de transformation numérique des bâtiments existants, de quoi s’agit-il exactement ?

Une construction ne se cantonne pas aux matériaux qui la composent. Elle est également définie par une multitude de données, dont son état, ses caractéristiques techniques et ses consommations. Ces données s’avèrent nécessaires dans le suivi et l’entretien du parc immobilier. La numérisation de bâtiments existants consiste alors à recueillir ces informations utiles. Elle inclut la transposition des indications récoltées en données numériques accessibles.

Liée au Plan de Transition Numérique dans le Bâtiment de 2014, cette technologie regorge d’avantages pour les propriétaires, les gestionnaires et les usagers.

 

Pourquoi numériser les bâtiments existants ?

  • Numérisation pour suivre le cycle de vie du bâtiment

De sa conception, en passant par son exploitation et sa maintenance à sa démolition, un bâtiment doit être accompagné d’une base de données. Comme il est conçu pour durer plusieurs décennies, ses empreintes numériques méritent d’être gardées et consultées à chaque action entreprise.

  • Numérisation pour mieux analyser et gérer la construction

La numérisation permet de collecter des données avec des capteurs de température, d’occupation, de consommation énergétique, etc. Cela facilite le suivi sur plusieurs critères, dont le taux d’occupation, l’état du bâtiment et celui des équipements. Les gestionnaires d’immeubles réalisent alors aisément leurs tâches. Ils entament à temps la maintenance prédictive ainsi que le déclenchement des alertes si besoin.

  • Numérisation pour établir des données accessibles à tous

Grâce à la numérisation de bâtiments existants, tous les acteurs exploitant la construction accèdent aux données qui leur sont utiles. Dès la construction, l’échange de données est facilité par l’utilisation de logiciels métiers.

  • Numérisation pour augmenter l’efficacité opérationnelle

Dans un parc immobilier, les charges d’exploitation montent généralement jusqu’à 75 % du coût total. En passant à la numérisation, les données établies permettent d’optimiser la maintenance du bâtiment et de diminuer les coûts à long terme.

 

Numérisation de bâtiments existants : comment procéder ?

Afin de mettre au point une maquette numérique de l’existant, les scanners 3D gagnent du terrain. Fixes ou mobiles, ils se déclinent en plusieurs modèles. Ils détectent les distances en projetant un laser autour de leurs axes. Ces outils prenant en compte les particularités du bâtiment permettent aussi de calculer des superficies. Exid utilise un scanner numérisant plus d’un million de points à la seconde.

Pour commencer, il faut intervenir sur le site pour que le scanner transpose les pièces de l’immeuble en nuages de points bruts. L’intervention se réalise dans une construction vide ou non. L’encombrement du site augmente, néanmoins, le temps passé pour le relevé.

Après usage du scanner, on obtient des nuages de points géoréférencés qui seront fusionnés et transformés en un fichier unique. Grâce aux logiciels de CAO, ce fichier est traité pour obtenir la maquette 3D numérique. Celle-ci sera utilisée pour lancer un processus BIM.

Le plan en 3D centralise la mise à jour des plans. Il permet de visualiser les interfaces et de réaliser des plans 2D de coupes et de niveaux. Cette technologie facilite le calcul des surfaces des pièces, des conduits, des fenêtres, ainsi que celui de l’épaisseur des plafonds, des planchers et des murs. Elle met en place un outil transportable dans un disque dur et exploitable par tous les acteurs du bâtiment.

Pour numériser vos bâtiments existants et profiter des avantages de la modélisation 3D des bâtiments, vous n’avez qu’à faire appel à un professionnel du domaine, comme Exid.

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BIM

Les maquettes BIM en plein essor

maquette numérique BIM - Exid Diagnostic

La technologie du numérique se taille une place dans tous les domaines. La conception assistée par ordinateur et les maquettes virtuelles deviennent des outils incontournables dans le monde de l’industrie. Pour sa part, le secteur du bâtiment et des travaux publics n’échappe pas à une telle évolution. La maquette numérique gagne du terrain dans les diverses étapes de la construction. Pour révolutionner le domaine, le Building Information Modeling entre en jeu.

Le BIM gagne du terrain dans le monde

Le taux d’adoption du BIM ne cesse de monter : il atteint 27 à 35 % des acteurs du bâtiment en 2017. 50 % des maîtres d’œuvre intègrent déjà cette technologie dans leurs démarches. Mais la plupart des professionnels nécessitent encore un accompagnement afin de mettre à jour leur compétence. Pour accomplir le plan de transition numérique du bâtiment, on s’attend encore à une évolution des pratiques professionnelles de la part des techniciens.

BIM : un large écosystème autour de la modélisation

Les besoins en achat et en location d’appartements sont en développement constant. Avant les transactions, il est nécessaire de procéder à des diagnostics des biens immobiliers. Il en est de même pour les travaux de construction, de démolition et d’extension. Aujourd’hui, il devient pratique courant de faire appel au numérique pour la réalisation de ces derniers. Pour l’entretien et la gestion des biens immobiliers, la numérisation des bâtiments existants devient également une pratique courante.

Réunissant de multiples technologies, les services de modélisation BIM sont plus compliqués qu’ils paraissent. Les divers acteurs inclus dans le projet dialoguent grâce à des logiciels spécialisés. Durant la conception, les systèmes de recueil d’information et de simulations s’imposent. Les maquettes 3D sont réconciliées avec des outils comme Solibri Model Checker. Le BIM prend de plus en plus de place dans divers chantiers à travers le monde, car il permet diverses évaluations obligatoires à l’égard des normes sur l’habitat. La performance acoustique des bâtiments est mesurée avec AcoubatBim. Les façades et les menuiseries peuvent être modélisées grâce aux outils de conception 3D.

Utilisation du BIM à La Réunion

Le Rex BIM Tour 2020 de la Saline-les-Bains a réuni plus de 230 participants incluant des architectes, des maîtres d’ouvrage et des bureaux d’étude. Lors des deux tables rondes, l’utilisation du BIM dans l’univers de la construction a animé le débat. De ces discussions a-t-on pu conclure que le BIM monte en puissance lors de la conception, de la réalisation et de l’exploitation des outils de construction. Les infrastructures de La Réunion bénéficient de plus en plus des maquettes numériques. En mars 2020, on enregistre le projet de résidentialisation en BIM de logements et de commerces à Saint-André. L’extension de l’aérogare à l’aéroport Réunion Roland Garos suit les démarches BIM. Pour étendre le CFA Léon Legros, la synthèse BIM est mise en avant.

Que ce soit à La Réunion ou partout dans le monde, la réalisation de maquettes BIM est de plus en plus demandée pour optimiser la gestion, l’entretien et la rénovation de votre bâtiment. Contactez Exid afin de collaborer avec le professionnel de la maquette numérique !

 

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Actualités BIM

Immobilier 2020 : un autre report du 5e salon du BIM World

 

BIM World paris 2020 - Exid Diagnostic

L’année 2020 est une période difficile pour l’événementiel. Plusieurs événements ont dû être annulés à cause du covid-19, d’autres reportés, comme le BIM World. Il s’agit du plus important salon sur le thème de la transformation digitale des industries du bâtiment en Europe.

Deuxième report de date du BIM World 2020

L’année 2020 doit accueillir la 5e édition du BIM World, à Paris-Expo Porte de Versailles. À cause du coronavirus, l’événement en est déjà à son second report. Ces ajournements, le salon les doit aux mesures sanitaires mises en place pour la lutte contre la propagation du coronavirus.

Les organisateurs ont prévu le salon pour le 31 mars et le 1er avril, puis les 26-27 mai, et finalement les 07-08 juillet.

Ce qu’il faut savoir sur le BIM

BIM est l’acronyme de Building Information Modeling, qui se traduit par Modélisation des Informations du Bâtiment. Ici, Bâtiment signifie infrastructure.

Une définition acceptée de tous du BIM est difficile à trouver. Il est souvent assimilé à un logiciel ou à une technologie. Et pourtant, il est bien plus que cela. Concrètement, le BIM est un ensemble de méthodes de travail ainsi qu’une maquette numérique paramétrique 3D avec des données intelligentes et structurées. Il est également un partage d’informations liées à un bâtiment ou à une infrastructure, depuis sa conception jusqu’à sa démolition.

Le BIM World : que savoir sur l’événement ?

Le BIM World traite du sujet de l’apport du digital dans la productivité, la compétitivité et la qualité des organisations dans la construction. Ce congrès vise à apporter des réponses concrètes autour de ce thème. Par ailleurs, il est aussi génératrice d’innovations et d’affaires pour tous les acteurs de l’industrie de l’immobilier, de la construction et de l’aménagement urbain. Concrètement, l’événement permet de rencontrer les plus grands acteurs du secteur, et d’ainsi déboucher sur de nouvelles collaborations. Durant les partages d’expériences, plusieurs intervenants font des retours d’expérience concernant la collaboration BIM sur les grands projets, ce qui peut être intéressant.

Par ailleurs, ce salon est vu comme un événement phare, qui allie à la fois construction et nouvelles technologies au service du bâtiment. On peut y trouver :

– les nouvelles solutions BIM ;

– l’évolution de la technologie du secteur de l’immobilier et la construction ;

Dans les grandes lignes, le BIM World Paris 2020 repose autour de 3 grands pôles thématiques :

– l’« Immobilier as a Service » : le bâtiment est désormais considéré comme une plateforme de services pour les utilisateurs, en référence au SaaS ;

– La construction 4.0 : la numérisation du secteur de la construction et de l’ingénierie ;

– Le « Smart Infrastructure », qui est une référence au Smart City. Ce concept dépend de la capacité à exploiter un ensemble d’infrastructures interconnectées et intelligentes.

Pour vos numérisations, vos modélisations de maquette 3D BIM, contactez-nous !