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Diagnostic électrique : une étape clé pour la rénovation de votre maison

Lorsque vous envisagez de rénover votre maison, il est crucial de ne pas négliger l’état de votre système électrique. Le diagnostic électrique est une étape essentielle de ce processus, car il permet de garantir la sécurité, la conformité aux normes en vigueur et l’efficacité énergétique de votre installation électrique.

Avantages d’un diagnostic complet avant rénovation

  • Vérification de la conformité aux normes : les réglementations en matière d’installations électriques évoluent avec le temps pour garantir la sécurité des occupants. Un diagnostic électrique permet de s’assurer que votre installation est conforme aux normes actuelles.
  • Évaluation de la vétusté : les installations électriques vieillissent et peuvent présenter des signes d’usure, tels que des câbles endommagés, des prises défectueuses ou des interrupteurs défaillants. Un diagnostic permet de repérer ces problèmes et de planifier leur remplacement.
  • Détection des risques potentiels : un diagnostic électrique professionnel peut identifier les points de danger potentiel, tels que des court-circuits, des surcharges électriques ou des fils mal isolés. Cela permet de prévenir les risques d’incendie et d’électrocution.
  • Analyse de la capacité électrique : si vous envisagez d’ajouter de nouveaux équipements ou d’agrandir votre maison, il est important de vérifier si votre système électrique actuel peut supporter la charge supplémentaire. Le diagnostic électrique évaluera la capacité de votre installation à répondre à vos besoins futurs.
  • Optimisation énergétique : pendant la rénovation, vous pourriez également envisager d’améliorer l’efficacité énergétique de votre maison. Le diagnostic électrique peut identifier les sources de gaspillage d’énergie et proposer des solutions pour réduire votre consommation électrique.
  • Élaboration d’un plan de rénovation électrique : en fonction des résultats du diagnostic, un électricien qualifié pourra élaborer un plan de rénovation électrique détaillé. Cela peut inclure le remplacement de câbles, la mise à niveau de prises et d’interrupteurs, l’installation de nouveaux disjoncteurs, etc.

Retrouvez plus d’infos sur la différence entre diagnostic électrique standard et complémentaire.

Les lois et décrets sur le diagnostic électrique et la rénovation

Les lois et décrets concernant le diagnostic électrique et la rénovation varient d’un pays à l’autre et peuvent également évoluer avec le temps. Je peux vous fournir des informations générales sur ce sujet, mais il est important de consulter les sources officielles de votre pays pour obtenir les informations les plus récentes et spécifiques à votre situation.

En France, par exemple, il existe des lois et des réglementations spécifiques concernant le diagnostic électrique et la rénovation. Voici quelques points clés à retenir :

  • Diagnostic électrique : en France, lors de la vente d’un bien immobilier comportant une installation électrique de plus de 15 ans, un diagnostic électrique doit être réalisé par un professionnel certifié. Ce diagnostic vise à évaluer la sécurité de l’installation électrique et à identifier les éventuels risques. Les résultats du diagnostic doivent être inclus dans le dossier de diagnostic technique remis à l’acheteur.
  • Normes électriques : les installations électriques doivent être conformes aux normes en vigueur, notamment la norme NF C 15-100. Cette norme définit les règles de sécurité et les exigences techniques à respecter lors de l’installation ou de la rénovation d’un système électrique.
  • Travaux de rénovation électrique : lors de travaux de rénovation importants touchant l’installation électrique (par exemple, des travaux qui impliquent un changement de distribution électrique, une modification des circuits, etc.), il est généralement nécessaire de faire appel à un électricien qualifié et de déposer une déclaration de travaux en mairie.
  • Amélioration de l’efficacité énergétique : certaines rénovations électriques peuvent être encouragées par des incitations fiscales ou des aides gouvernementales, notamment celles visant à améliorer l’efficacité énergétique de l’installation.

Il est important de noter que ces informations sont basées sur la situation en France et qu’elles peuvent différer dans d’autres pays. Si vous avez des questions spécifiques concernant les lois et réglementations dans votre pays, je vous recommande de vous référer aux autorités compétentes ou à des professionnels du domaine immobilier et de l’électricité.

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Pourquoi faire un diagnostic électrique avant de vendre une maison

Avec l’augmentation de la sensibilisation à la sécurité et à la conformité électrique, il est devenu essentiel de réaliser un diagnostic électrique avant de vendre une maison. Ce diagnostic permet d’évaluer l’état du système électrique de la propriété et de garantir la sécurité des futurs occupants. Dans cet article, nous examinerons en détail les raisons pour lesquelles un diagnostic électrique préalable à la vente est si important.

Pourquoi un diagnostic électrique avant de vendre une maison ?

Un diagnostic électrique avant de vendre une maison présente de nombreux avantages tant pour le vendeur que pour l’acheteur. Tout d’abord, il permet de détecter d’éventuels problèmes électriques cachés, tels que des fils défectueux, des prises de courant défaillantes ou des installations obsolètes. En identifiant ces problèmes à un stade précoce, les vendeurs ont l’opportunité de les résoudre avant la vente, évitant ainsi des négociations complexes ou des problèmes ultérieurs.

D’un autre côté, les acheteurs bénéficient de la transparence et de la confiance que leur procure un diagnostic électrique complet. Ils peuvent obtenir des informations précieuses sur l’état de l’installation électrique, les éventuelles mises à jour nécessaires et les coûts potentiels associés. Cela leur permet de prendre une décision d’achat éclairée et de planifier d’éventuelles rénovations ou améliorations électriques après l’acquisition de la maison.

Quand faire un diagnostic électrique ?

Idéalement, il est recommandé de réaliser un diagnostic électrique avant même de mettre la maison sur le marché. Cela permet aux vendeurs d’anticiper les éventuels problèmes électriques et de les résoudre en amont. De plus, le diagnostic électrique doit être effectué par un professionnel certifié dans le domaine de l’électricité pour garantir une évaluation précise et fiable.

Quels sont les décrets et les lois sur le diagnostic électrique ?

En France, le diagnostic électrique avant la vente d’une maison est rendu obligatoire par la loi. Il est régi par différents décrets et lois visant à assurer la sécurité des personnes et des biens. Parmi ces réglementations, on trouve notamment la norme NF C 15-100, qui définit les règles de sécurité électrique pour les installations domestiques. L’article L134-7 du Code de la construction et de l’habitation stipule également l’obligation pour le vendeur de fournir un état de l’installation électrique datant de moins de trois ans lors de la transaction.

Qui paye le diagnostic électrique ?

La responsabilité du paiement du diagnostic électrique avant la vente de la maison revient généralement au vendeur. En tant que vendeur, il est de votre devoir de fournir un rapport de diagnostic électrique valide et complet à l’acheteur potentiel. Cependant, les frais liés au diagnostic peuvent être négociés entre les parties lors de la transaction immobilière.

Quels sont les diagnostics à faire avant la vente d’une maison ?

Outre le diagnostic électrique, il existe d’autres diagnostics obligatoires à réaliser avant la vente d’une maison. Parmi les plus courants, on peut citer le diagnostic de performance énergétique (DPE), qui évalue la consommation énergétique du logement, et le diagnostic termites, qui identifie la présence éventuelle de ces insectes nuisibles.

D’autres diagnostics, tels que le diagnostic plomb, le diagnostic amiante, le diagnostic gaz et le diagnostic assainissement, peuvent également être requis en fonction de l’année de construction de la maison, de sa localisation géographique et de certains facteurs spécifiques.

Réaliser un diagnostic électrique avant de vendre une maison est une étape essentielle pour garantir la sécurité des futurs occupants et faciliter la transaction immobilière. Cela permet aux vendeurs de résoudre les problèmes électriques potentiels à un stade précoce et offre aux acheteurs la confiance nécessaire pour prendre une décision d’achat éclairée.

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Le diagnostic électrique : une obligation légale pour les propriétaires de locaux professionnels

La sécurité électrique est un enjeu majeur dans tous les types de bâtiments, qu’ils soient destinés à un usage professionnel ou résidentiel. Les risques d’incendie ou d’électrocution sont en effet réels et peuvent être évités grâce à un diagnostic électrique réalisé par un professionnel qualifié. Les propriétaires de locaux professionnels ont d’ailleurs une obligation légale de procéder à ce type d’expertise, afin de garantir la sécurité de leurs employés et de leurs clients.

Qu’est-ce qu’un diagnostic électrique ?

Le diagnostic électrique consiste à réaliser une inspection de l’installation électrique d’un bâtiment, afin d’identifier d’éventuels dysfonctionnements ou anomalies. Cette expertise doit être effectuée par un professionnel certifié, qui va vérifier l’état de l’ensemble du réseau électrique, des prises et des appareils électriques. Le diagnostic électrique permet ainsi de détecter les risques d’incendie, d’électrocution ou de court-circuit, et de préconiser les travaux nécessaires pour remédier à ces problèmes. L’expert peut faire un diagnostic électrique standard ou complémentaire selon le cas.

Quelles sont les obligations légales des propriétaires de locaux professionnels ?

Les propriétaires de locaux professionnels ont l’obligation de procéder à un diagnostic électrique tous les trois ans. Cette obligation est prévue par le Code de la construction et de l’habitation (article L.134-7), qui stipule que les installations électriques doivent être régulièrement vérifiées par un professionnel qualifié. En cas de non-respect de cette obligation, le propriétaire s’expose à des sanctions pénales, ainsi qu’à une mise en danger de la vie d’autrui.

Comment se déroule un diagnostic électrique ?

Le diagnostic électrique doit être réalisé par un professionnel certifié, qui va procéder à une inspection minutieuse de l’installation électrique du bâtiment. Le diagnostic électrique comprend notamment une vérification de la conformité de l’installation aux normes en vigueur, une mesure des courants de défaut et une analyse de la résistance de la terre. Le diagnostiqueur peut également réaliser des tests de fonctionnement sur les équipements électriques (disjoncteurs, interrupteurs, prises de courant, etc.). À l’issue de l’expertise, le diagnostiqueur remet un rapport détaillé au propriétaire du bâtiment, qui peut ensuite prendre les mesures nécessaires pour remédier aux éventuelles anomalies.

Quels sont les avantages d’un diagnostic électrique pour les propriétaires de locaux professionnels ?

Outre l’aspect légal, le diagnostic électrique présente de nombreux avantages pour les propriétaires de locaux professionnels. En effet, cette expertise permet de prévenir les risques d’incendie ou d’électrocution, ce qui contribue à garantir la sécurité des employés et des clients. De plus, le diagnostic électrique permet de détecter les éventuelles anomalies de l’installation électrique, ce qui permet d’anticiper les coûts de réparation et de maintenance. Enfin, le diagnostic électrique est un critère important pour la vente.

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Les différences entre un diagnostic électrique standard et un diagnostic électrique complémentaire

Le diagnostic électrique est obligatoire dans certains cas en France. Depuis 2009, ce diagnostic est obligatoire lors de la vente ou de la location d’un bâtiment. L’objectif de ce diagnostic est de garantir la sécurité électrique du bâtiment et des personnes qui y habitent ou y travaillent.

Diagnostic électrique : qu’est-ce que c’est ?

C’est un examen de l’installation électrique d’un bâtiment pour s’assurer qu’elle est en conformité avec les normes de sécurité en vigueur. Il peut comprendre une inspection visuelle des équipements électriques, ainsi que des tests pour s’assurer que les dispositifs de protection fonctionnent correctement et que les tensions et les courants sont conformes aux spécifications. Le diagnostic pour l’électricité est souvent requis lors de la vente ou de la location d’un bâtiment, et peut également être effectué de manière proactive pour évaluer la qualité des installations et détecter les potentiels problèmes.

Le diagnostic électrique standard

Le diagnostic électrique standard est un examen de base de l’installation électrique d’un bâtiment, destiné à vérifier que les équipements électriques sont en conformité avec les normes de sécurité en vigueur. Il comprend généralement une inspection visuelle de tous les équipements électriques et des tests pour s’assurer que les dispositifs de protection fonctionnent correctement et que les tensions et les courants sont conformes aux spécifications. Le diagnostic électrique standard utilisé dans les contrats de vente et de location.

Le diagnostic électrique complémentaire

Le diagnostic électrique complémentaire est un examen plus approfondi de l’installation électrique d’un bâtiment. Il comprend des tests supplémentaires par rapport au diagnostic électrique standard et vise à évaluer la qualité de l’installation électrique et à déterminer les potentiels problèmes électriques. Il peut inclure des tests de continuité des conducteurs, des mesures de résistance de terre, des tests de protection différentielle et des mesures de défaut de la continuité. Le diagnostic électrique complémentaire peut être effectué lorsqu’on soupçonne un problème électrique ou lorsque l’on souhaite évaluer la qualité de l’installation électrique.

Quelles différences entre les deux ?

  1. Portée : Le diagnostic standard est un examen de base de l’installation électrique, tandis que le diagnostic électrique complémentaire est plus approfondi et comprend des tests supplémentaires.
  2. Tests : Le diagnostic standard comprend généralement une inspection visuelle de tous les équipements électriques et des tests pour s’assurer que les dispositifs de protection fonctionnent correctement et que les tensions et les courants sont conformes. Le diagnostic complémentaire peut inclure des tests supplémentaires.
  3. Objectif : Le standard est souvent requis lors de la vente ou de la location d’un bâtiment, tandis que le diagnostic complémentaire peut être effectué lorsqu’on soupçonne un problème électrique ou lorsque l’on souhaite évaluer la qualité de l’installation.
  4. Résultats : Le standard vérifie que l’installation électrique est en conformité avec les normes de sécurité en vigueur. Le diagnostic complémentaire fournit une évaluation plus approfondie de la qualité de l’installation électrique et peut déterminer les potentiels problèmes électriques.
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Diagnostic immobilier : tout savoir sur les dernières évolutions

En France, l’obligation de procéder à un diagnostic immobilier avant tout acte de vente ou de location a été instaurée en vue d’assurer la sécurité et la santé des occupants. Depuis sa mise en place, cette réglementation a notamment permis de limiter les risques liés aux constructions et de valoriser le parc immobilier. Actuellement, de nombreuses réformes ont été appliquées afin de poursuivre cet effort. Quels sont alors les principes du diagnostic immobilier ? Que faut-il connaître sur ses dernières évolutions ? Focus sur le sujet.

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Bien choisir son diagnostiqueur immobilier

À la mise en vente ou à la location d’un bien immobilier, le propriétaire ou bailleur doit être en mesure de fournir un dossier de diagnostic technique ou DDT au futur locataire ou acheteur avant même la signature du contrat. Bien sûr, la réalisation de l’ensemble de ces diagnostics nécessite l’intervention d’un professionnel, mais comment le choisir ? 

Diagnostiqueur et certification

Pour que le diagnostic immobilier soit valable, il est impératif de les faire réaliser par un professionnel certifié. En effet, toute personne souhaitant exercer le métier de diagnostiqueur doit suivre les formations requises afin d’obtenir une certification et conduire les travaux suivants : diagnostic électrique, gaz, amiante, termites, plomb et performance énergétique. 

Il est à noter que le certificat doit être délivré par un organisme agréé par le Comité Français d’Accréditation (COFRAC). Attestant les compétences du professionnel, il est valable sur une période de 5 ans. Passé ce délai, le diagnostiqueur doit passer un examen de recertification pour mettre à jour et valider ses connaissances.

La liste des diagnostiqueurs certifiés est disponible dans l’annuaire des diagnostiqueurs immobiliers élaboré par le ministère du Logement.

Responsabilité civile professionnelle du diagnostiqueur

De grandes responsabilités pèsent sur les diagnostiqueurs, car la moindre erreur peut être lourde de conséquences. Par ailleurs, en cas de litige ou d’irrégularités constatées au moment de la transaction, c’est la responsabilité civile professionnelle du diagnostiqueur qui est engagée. 

Bien que tous les professionnels du bâtiment doivent avoir souscrit à une assurance responsabilité civile professionnelle, les termes de la garantie peuvent différer d’une entreprise à une autre. Il appartient alors au propriétaire ou au bailleur de se renseigner au préalable sur les responsabilités de la société avant de signer le contrat d’intervention.

Indépendance du diagnostiqueur

Le décret n°2010-1200 du 11 octobre 2010, interdit aux diagnostiqueurs de commissionner des “apporteurs d’affaires” liés de près ou de loin à la vente ou à la location du bien immobilier à diagnostiquer. Ceci étant fait dans le but d’assurer l’impartialité du professionnel et d’éviter tout risque de conflit d’intérêts.

Le notaire et l’agent immobilier sont bien évidemment autorisés à proposer une liste de professionnels à leur client, mais ne doivent en aucun cas influencer leur jugement. Le choix final appartient toujours au propriétaire ou au bailleur.

Temps d’intervention et tarif de prestation

Dans le choix du meilleur diagnostiqueur immobilier, le tarif et le temps d’intervention sont des critères essentiels à ne pas négliger. 

En ce qui concerne le délai des travaux, il dépend de plusieurs critères : 

  • Le type et le nombre de diagnostics à réaliser
  • L’ancienneté du bien
  • La superficie du logement à diagnostiquer
  • L’expérience du diagnostiqueur

Bien qu’il soit assez difficile d’estimer la durée minimale d’un diagnostic, il faut toujours se méfier d’une prestation trop courte.

Enfin, concernant le prix de la prestation, il existe autant de tarifs que de diagnostiqueurs professionnels. En effet, chacun est libre d’établir sa propre grille tarifaire selon le service proposé, la qualité des matériels utilisés, l’assurance choisie, etc. En règle générale, le tarif inclut également le coût de déplacement ainsi que la rédaction du rapport.

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Diagnostics immobiliers : nos conseils !

Dans le cadre d’une vente ou d’une location, le propriétaire immobilier est tenu de réaliser plusieurs diagnostics techniques. Ces rapports doivent figurer dans l’acte de vente ou le contrat de bail. Ils servent de documents d’informations aux futurs acquéreurs ou locataires sur l’état de l’habitation. Voici quelques conseils pour ne pas se faire piéger.

 

Bien choisir le diagnostiqueur

Le diagnostiqueur doit être un professionnel certifié. La première règle est de vérifier les diagnostics obligatoires prévus pour l’habitation. Il faut ensuite s’assurer que le prix proposé par le professionnel corresponde aux besoins du logement. Au début de la collaboration, mieux vaut demander une confirmation écrite du prix auprès du diagnostiqueur ainsi que la liste des diagnostics à réaliser. 

Il est vrai que seul le DPE est obligatoire à la mise en vente et que le reste ne devient obligatoire qu’à la signature de la promesse de vente. Néanmoins, il est conseillé de réaliser tous les diagnostics obligatoires en une seule fois. Cela permet de faire des économies sur les frais de déplacement du professionnel. En outre, tous les diagnostics sont souvent réclamés par les intéressés dès les premières visites. 

Lors de la collaboration avec un diagnostiqueur, il est indispensable de vérifier ses certifications. Il faut savoir que les coûts de formation peuvent être importants et certaines entreprises n’hésitent pas à employer des indépendants non certifiés. Il faut savoir que les diagnostics établis par un professionnel non certifié sont caducs. Il en va de même pour le contrôle de l’assurance du diagnostiqueur. Ce dernier doit souscrire une garantie de responsabilité civile, comme le prévoit la loi.

 

S’assurer que le diagnostic est réalisé correctement

Il faut savoir que chaque diagnostic est encadré par des textes. Ces derniers indiquent la mission et les contrôles obligatoires à réaliser. 

Par exemple, le contrôle de l’étanchéité de l’installation intérieure de gaz est de 10 minutes. Or, les anomalies pour ce type d’installation peuvent prendre plus de temps pour apparaître. Un diagnostiqueur doit alors prendre son temps lors de l’exécution de son travail. D’ailleurs, selon son expérience et son savoir-faire, un diagnostiqueur peut passer entre 30 minutes et 1 heure entre chaque diagnostic pour un logement de type F3 ou F4. 

Un temps de traitement trop rapide peut alors éveiller les soupçons, ou inversement, un temps de traitement trop étalé.

Quant au tarif proposé, il doit correspondre au travail fourni. Ainsi, une prestation au rabais peut entraîner un travail mal réalisé. En effet, avec des tarifs trop bas, le diagnostiqueur va réduire son temps d’intervention, quitte à faire l’impasse sur certaines anomalies. Les frais doivent inclure le déplacement, les assurances, la rédaction des rapports ou encore les charges sociales, mais aussi les responsabilités souscrites par le diagnostiqueur.

 

Bon à savoir : les risques d’un diagnostic non réalisé

En cas de non-réalisation des diagnostics immobiliers obligatoires, le prix de vente ou de location du bien risque d’être revu à la baisse. La même sanction s’applique pour les diagnostics erronés. Il peut s’agir d’une conclusion fausse, d’un diagnostic qui n’est pas au nom du propriétaire ou dont la date de validité est dépassée.

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En cas d’absence ou d’erreurs dans le diagnostic électrique : quelles sanctions encourons-nous ?

Dans le cadre d’une mise en vente ou d’une location, le propriétaire doit fournir un dossier de diagnostic technique à l’acquéreur ou le locataire. Parmi eux figure le diagnostic électrique. Quelles sont les sanctions en cas d’erreur ou d’absence ? Les détails.

 

Absence de diagnostic : des sanctions financières et pénales

Le diagnostic électricité entre parmi les diagnostics obligatoires lors d’une transaction immobilière (vente ou location. Son absence dans le dossier de diagnostic technique entraîne de lourdes sanctions, tant pour le propriétaire, le diagnostiqueur (en cas d’erreur) que le notaire. 

Dans les faits, dès que le locataire ou l’acquéreur arrive à prouver que l’état du bien ne correspond pas à celui annoncé, il est en droit de se retourner contre le vendeur/bailleur. 

 

Quelles sont les sanctions du vendeur/bailleur ?

En tant qu’ancien propriétaire du bien, le vendeur ou le bailleur engage sa responsabilité dans deux cas :

  • Il ne transmet pas volontairement le diagnostic électricité à l’acquéreur/locataire ;
  • Il indique de fausses données dans l’annonce dans une intention d’induire en erreur.

Dans ces cas, les sanctions peuvent se matérialiser en dédommagements financiers (réduction de loyer, paiement de dommages et intérêts) ou en annulation de la vente. 

La victime est également en droit de saisir le service des fraudes de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Le propriétaire vendeur/bailleur encourt une sanction pécuniaire allant jusqu’à 300 000 euros et 2 ans de prison. Il risque également une amende de 1500 euros, s’il a fait appel à un diagnostiqueur non certifié. La somme est doublée en cas de récidive.

 

Quelles sanctions encourt le diagnostiqueur ?

En cas d’erreur dans l’évaluation, le diagnostiqueur est tenu pour responsable. La notion d’erreur ici indique une faute effectuée qui ne respecte pas la réglementation en vigueur. L’acquéreur peut saisir le tribunal pour une demande de dommages et intérêts. 

Notons que le diagnostiqueur encoure une amende de 1500 euros en cas d’exercice sans certification, et de 3000 euros en cas de récidive. 

 

Quelles sanctions encourt le notaire ?

La vente immobilière doit être validée auprès d’un notaire. La responsabilité de ce dernier est engagée en cas d’absence de diagnostic ou s’il était au courant de la présence d’une information mensongère pouvant induire en erreur l’acquéreur.

Pour se faire dédommager, la victime doit faire un recours auprès du tribunal. 

Pour appuyer sa requête, elle peut également saisir le service des fraudes de la DGCCRF. Le notaire risque 300 000 euros d’amende et 2 ans de prison.

 

Quand effectuer un diagnostic électrique ?

La réalisation des diagnostics immobiliers, dont le diagnostic électrique, est régie par la loi, en l’article L. 134-7 du Code de la construction et de l’habitation. Cette clause stipule que lors d’une mise en vente d’un bien immobilier à usage d’habitation et que l’installation électrique a plus de 15 ans, le diagnostic électrique est obligatoire.

Pour la location, le cadre légal est indiqué par le décret n°2016-1105 du 11 août 2016. 

 

Bon à savoir 

Dans le cadre d’une mise en vente, il n’est plus nécessaire de réaliser un diagnostic électrique si le Comité national pour la sécurité des usagers de l’électricité délivre une attestation de conformité de moins de 3 ans. La validité est de moins de 6 ans pour une location.

 

Diagnostic des installations électriques : quels sont les éléments à vérifier ?

Un diagnostic électricité comporte plusieurs points de contrôle, respectant la norme FD 16-600. Ainsi, les éléments à vérifier par le diagnostiqueur sont les suivants : 

  • la présence d’un appareil de commande et de protection contre les surtensions et les risques d’électrocution, d’un dispositif en adéquation avec la sensibilité des conditions d’une habitation de mis à terre, d’un appareil de protection du circuit électrique ; 
  • la mise à la terre des baignoires et douches pour pallier les risques d’électrocution ;
  • le bon état des matériels et des installations électriques ; 
  • l’absence de fils électriques non isolés.