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Bâtir une maquette numérique grâce à un relevé de l’existant


Il arrive qu’un bâtiment soit dépourvu de sa maquette numérique DOE (dossier des ouvrages exécutés) mais que le maître d’ouvrage désire quand même établir une gestion technique du bien. Pour ce faire, il est indispensable d’effectuer une modélisation en 3 dimensions depuis l’existant.

 

Les techniques employées

Pour établir une maquette numérique en se basant sur le relevé de l’existant, il faudra prévoir une acquisition massive de volumes. Pour y arriver, il faudra exploiter deux techniques d’acquisitions, que sont :

Le scanner 3D 

Le scanner 3D est un appareil qui permet de projeter un laser dans toutes les directions autour de son axe. Il assure la détection des distances de chaque paroi pour les assembler sous forme de nuage de points.

La photogrammétrie

La photogrammétrie est une méthode qui exploite la parallaxe entre deux différents points de vue d’une même scène. Cela permet d’identifier les volumes.

Force est de constater que ces deux techniques ne permettent pas de dessiner une maquette. Il faudra d’ailleurs procéder à une ressaisie manuelle ou semi-automatique du résultat. En effet, pour les murs, il faudra effectuer une insertion du nuage de points dans le logiciel de maquette, tandis que pour les tracer, il faudra se référer à la position des points relevés.

Bien que le lancement de certains appareils sur le marché propose déjà de combler ce manque, il est toujours préférable de s’en tenir à ce procédé de traçage manuel.

 

Pourquoi utiliser des scanners 3D ?

Les scanners 3D sont appréciés pour effectuer un relevé 5 fois plus rapide que la technique traditionnelle. D’ailleurs, l’on estime que cette technologie représente le meilleur point d’entrée pour la réalisation d’une maquette numérique à partir de l’existant.

Qu’importe le modèle choisi (fixe ou mobile), ce type de scanner effectue une projection de laser de 360° autour de son axe. Sur le marché, les prix diffèrent d’un modèle à un autre. En effet, ils oscillent entre 15 000 et 80 000 euros, selon le degré de précision recherché.

Si les scanners 3D sont plus appréciés que ceux en 2D, c’est qu’ils permettent un relevé « tel que construit », en prenant en compte toutes les particularités du bâti. Le relevé scanner obtenu permet ainsi la réalisation de plusieurs types de livrables, comme les plans numériques d’intérieur, et les calculs de superficie.

 

Les limites observées sur une maquette obtenue par relevé

Une fois que la maquette de l’existant est créée, la prochaine étape est similaire au cadre basique d’une modélisation 3D de maquette numérique, pour les mêmes méthodes et logiciels.

Force est toutefois de remarquer certaines limites, qualifiées de bloquante, à une maquette obtenue par relevé. D’ailleurs, ces obstacles font que celle-ci ne pourra rivaliser avec une « vraie » maquette numérique, de la conception de la construction jusqu’au DOE. Ces zones d’ombre concernent notamment les ouvrages invisibles, tels que les réseaux, les canalisations, les gaines de ventilation ou encore les drains.

En effet, certains ouvrages ne pourront jamais être relevés de manière précise. Ce qui fait que leur présence sur la maquette ne se fera qu’approximativement ou partiellement.

Publié le : 17 Déc 2020

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