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Comprendre la photogrammétrie : principes et applications (partie 2)

Dans la première partie, nous avons évoqué les principes fondamentaux de la photogrammétrie. Dans cette partie, nous allons voir son utilisation dans le domaine de la cartographie

La photogrammétrie dans le domaine de la cartographie

La cartographie est l’un des domaines où la photogrammétrie trouve de nombreuses applications. Grâce à cette technique, il est possible de créer des cartes précises et détaillées en utilisant des images aériennes ou terrestres.

Les étapes du processus de cartographie photogrammétrique

Le processus de cartographie photogrammétrique commence par la collecte de données à l’aide de drones, d’avions ou même de satellites équipés de caméras. Ces dispositifs captent des séries d’images qui couvrent la zone à cartographier sous différents angles et altitudes. Les images sont prises avec un chevauchement suffisant pour permettre la triangulation et la reconstitution en 3D.

Une fois les images collectées, le travail de post-traitement commence. Les images sont analysées et traitées à l’aide de logiciels spécialisés en photogrammétrie. Les points de référence et les caractéristiques clés sont identifiés et mis en correspondance entre les différentes images pour créer un modèle 3D de la zone cartographiée.

À partir du modèle 3D, les cartographes peuvent extraire des informations géographiques précises. Cela inclut la génération de modèles de terrain, qui représentent les altitudes et les reliefs du terrain, ainsi que la création de modèles d’élévation, qui fournissent des données sur la hauteur des différentes caractéristiques du paysage. Ces modèles sont essentiels pour la planification urbaine, l’aménagement du territoire, la gestion des ressources naturelles et d’autres applications géospatiales.

Autres utilisations de la photogrammétrie pour la cartographie

La photogrammétrie permet également de créer des orthophotographies, qui sont des images corrigées géométriquement pour éliminer les distorsions dues à l’inclinaison et à la topographie. Les orthophotographies sont utilisées pour créer des cartes géoréférencées et offrir une représentation précise de la surface terrestre.

La cartographie photogrammétrique trouve des applications dans divers domaines. Elle est utilisée pour la cartographie topographique, qui fournit des informations précises sur le relief du terrain, les contours des cours d’eau, les caractéristiques du sol, etc. Elle est également utilisée dans la cartographie environnementale pour la surveillance des changements dans les paysages naturels et la gestion des ressources.

En outre, la cartographie photogrammétrique joue un rôle essentiel dans la cartographie de crise et la gestion des catastrophes naturelles. Elle permet de créer rapidement des cartes actualisées après des événements tels que des séismes, des inondations ou des glissements de terrain, facilitant ainsi les opérations de secours, la planification des mesures d’urgence et la reconstruction des zones sinistrées.

La photogrammétrie est un outil précieux dans le domaine de la cartographie, offrant des moyens efficaces pour collecter et analyser des données géospatiales, créer des modèles 3D et produire des cartes précises et détaillées. Grâce à la photogrammétrie, les cartographes peuvent explorer et représenter notre monde de manière plus complète et plus précise, ouvrant ainsi de nouvelles

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Tout savoir sur le diagnostic électricité

Dans le cadre d’une vente ou d’une location d’un bien immobilier, la législation en vigueur impose la réalisation de plusieurs diagnostics. Parmi ceux obligatoires, figure le diagnostic électricité. Il doit également apparaître dans le contrat de vente ou de location.

 

Quelle est l’utilité d’un diagnostic électrique ?

Le diagnostic électrique figure parmi les diagnostics obligatoires, dans le cas où l’installation électrique de la maison concernée a plus de 15 ans. Son objectif est d’assurer aux occupants de la conformité de l’installation électrique intérieure et extérieure du bien, selon les articles L. 134-7, R. 134-10 et suivants du Code de la construction et de l’habitation.  

Les éléments vérifiés par le diagnostiqueur lors de son intervention

L’expert va chercher en premier lieu les appareils vétustes ou inadaptés dans le domicile. Il va également vérifier la conformité du dispositif électrique.

Pour ce faire, il doit avoir accès à tout l’appartement et établir le contrôle total de 87 points. Il faut toutefois savoir qu’il n’évalue que les constituants visibles et visitables de l’installation. Ainsi, il ne procède à aucun démontage, sauf pour les capots des tableaux électriques.

Voici une liste non exhaustive des interventions d’un diagnostiqueur électrique :

  • Présence d’un appareil de commande et de protection accessible ;
  • Accessibilité et place des interrupteurs, s’ils sont près d’un point d’eau ou au-dessus des plaques de cuisson ;
  • Fonctionnement en bonne et due forme des sectionneurs, pour la coupure de courant manuelle ;
  • Présence de prise de terre pour la liaison équipotentielle principale (LEP) et la liaison équipotentielle supplémentaire (LES). Ce système est la garantie de l’absence de potentiel électrique dans la salle de bain, entre autres, ainsi que la sécurité des occupants dans le logement.
  • Présence et bon fonctionnement du système prévu en cas de surintensité. Il s’agit d’une étude des fusibles, des dispositifs différentiels et de disjoncteurs.
  • Mise en place du conducteur de terre ;
  • Classement de sécurité des matériels électriques installés dans le bon mode de pose, dans le logement. Les appareils de classe I sont par exemple le lave-vaisselle, les radiateurs électriques, le lave-linge ou les appliques.

Après une telle évaluation, l’expert établit un rapport de diagnostic électrique.

Les limites au diagnostic électrique

Selon les annexes de l’arrêté du 10 août 2015, le diagnostic électrique possède quelques limites qu’il convient de connaître. En effet, le diagnostiqueur peut passer à côté de certains vices cachés, souvent placés dans les parties non visibles.

Il est également important de signaler que l’expert n’évalue pas les installations de production d’énergie électrique. Cela va du générateur au point de raccordement à l’installation intérieure ou au point d’injection au réseau public. Echappent à son analyse également les circuits de téléphonie, de réseau informatique, de télévision, de centrale d’alarme ou encore de vidéophonie.

La durée de validité du diagnostic électrique

La durée de validité d’un diagnostic électricité des maisons et des immeubles à usage d’habitation dépend de la transaction immobilière :

  • 6 ans pour la location ;
  • 3 ans pour la vente.

Toutefois, pour être valable, l’attestation doit être délivrée par un expert certifié.

Dans quelles situations le diagnostic électrique est-il obligatoire ?

Le diagnostic électricité est autant obligatoire lors d’une vente immobilière, qu’une location (depuis le 1er janvier 2018) si l’installation électrique a plus de 15 ans. Il doit ainsi apparaitre dans l’annexe du contrat de bail ou de vente. Ce document doit également faire partie du dossier de diagnostic technique ou DDT.

En tant que vendeur ou bailleur, l’omission du diagnostic électrique expose à des risques certains. En effet, si l’acquéreur ou le locataire se rend compte que l’installation présente des risques, il peut engager la responsabilité de l’autre partie. L’autorité compétente dépend de la transaction :

  • Le tribunal de grande instance en cas d’une vente, pour motif de vices cachés ;
  • Le tribunal d’instance en cas de location.

 

Bon à savoir : les éléments d’un dossier de diagnostic technique (DDT)

Un dossier de diagnostic technique doit contenir 6 rapports différents, dont :

  • Le diagnostic de performance énergétique (DPE) ;
  • Le constat de risque d’exposition au plomb (CREP) ;
  • Le diagnostic amiante, pour un immeuble dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997 ;
  • Un état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT) ;
  • Un état de l’installation intérieure du gaz, pour une installation de plus de 15 ans ;
  • Le diagnostic termite.
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Pourquoi les diagnostics immobiliers sont-ils importants ?

Des diagnostics obligatoires doivent apparaitre dans le dossier de diagnostic technique, remis à un acheteur ou un locataire, avant la signature de l’acte immobilier. Les résultats contenus dans ce dossier permettent de faciliter la transaction immobilière.

 

Des diagnostics pour connaître l’historique du bien

Un dossier de diagnostic technique (DDT) sert de support d’informations sur l’état du bien aux futurs occupants. Pour un professionnel de l’immobilier, connaître l’historique d’un logement (maison ou appartement) est une occasion pour bien préparer la vente.

Il faut savoir que les diagnostics diffèrent selon plusieurs critères :

  • La destination de la transaction (vente ou location) ;
  • Le type de bien (terrain, maison, appartement) ;
  • L’année de construction ;
  • La localisation.

 

Les diagnostics immobiliers pour être en règle au point de vue légal

Depuis 1996, la législation dispose du caractère obligatoire des diagnostics immobiliers. Cette obligation s’adresse aux propriétaires désirant mettre en vente ou en location son bien immobilier. Ce n’est pourtant qu’en 2006, que le Parlement rend obligatoire l’accomplissement d’un dossier de diagnostic technique. Il s’agit d’un dossier réunissant tous les diagnostics obligatoires concernant le bien. Ils vont servir de preuve réaliste concernant la valeur du bien aux intéressés.

 

Les diagnostics immobiliers pour avoir le maximum d’informations sur le bien

Les futurs acquéreurs du lieu d’habitation pourront se faire une idée de son état, grâce aux informations contenues dans le DDT. Ce dossier est également l’idéal pour repérer les travaux à prévoir sur le bien, une fois acquis.

En outre, les résultats peuvent faire hausser ou réduire la valeur totale du bien. C’est le cas par exemple de la surface et du bilan énergétique.

En complétant rapidement le dossier, il est plus facile de trouver rapidement un acquéreur ou un locataire.

Quant aux diagnostics facultatifs, les clients potentiels seront toujours intéressés à avoir un surplus d’informations sur le bien. Ils pourront ainsi faire un point sur les critères relatifs au logement.

 

Les diagnostics immobiliers pour la sécurisation de la transaction

En détenant le dossier de diagnostic technique, acquéreur comme locataire dispose d’un grand nombre d’informations essentielles sur l’état du bien. Cela va de sa performance énergétique, à la qualité de ses installations électriques et de gaz, jusqu’à la présence ou non d’amiante, de plomb …

En dévoilant ces renseignements, le vendeur ou le bailleur optimise la transparence dans la transaction. L’acquéreur ou le locataire est alors exempté de vices cachés.

 

Les diagnostics pour veiller à la protection des personnes, des biens et de l’environnement

Les diagnostiqueurs immobiliers ont la lourde tâche de donner des résultats justes et précis. Ces professionnels sont en effet titulaires d’un certificat agréé afin de délivrer des données impartiales. Leurs principales missions sont de veiller à la sécurisation des transactions tout en protégeant les biens, l’environnement et surtout les occupants du logement.

Certains diagnostics visent en effet à préserver la santé des habitants. Il s’agit notamment des diagnostics amiante, plomb, termite, des analyses de risques naturels, miniers et technologiques ainsi que les vérifications des installations gaz et électricité.